2015MathieuFernandes du CR4C Roanne a remporté hier après midi la 59ème édition du critérium de La Machine. Il a devancé au sprint Ronan Racault du guidon Chalettois.

Une fois encore, le public a répondu présent et confirmé son attachement pour le cyclisme et le traditionnel rendez-vous du 16 août. Ce sont près de six cents personnes qui ont assisté à cette édition du critérium disputé dans d'excellentes conditions.

Le Grand Prix cycliste de 2015Comme on pouvait le prévoir, on a assisté à une très belle épreuve. Cinquante-huit coureurs étaient engagés, mais ce sont cinquante-deux coureurs qui se sont présentés sur la ligne de départ.

Tous s'est finalement joué à six tours de l'arrivée entre Mathieu Fernandes du CR4 Chemins/ Roanne et Ronan Racault du Guidon Chalettois. « Je suis très content de ce succès » (N.D.L.R. : le deuxième en Nivernais après le grand prix de Varennes-Vauzelles, le 8 mai et le quatrième de la saison), assurait le vainqueur. « Nous avons réussi à partir à six tours de l'arrivée. Et lors du dernier tour, à la sortie du dernier virage, j'ai lancé le sprint. Cela m'a souri et j'en suis très content » soulignait Mathieu Fernandes au micro de Guy Page. Il succède ainsi au palmarès du Grand-Prix de La Machine à Romain Barroso qui l'avait emporté l'an dernier.

Mais avant ce mano à mano final, il y a eu deux faits majeurs au cours de cette nouvelle édition.

- Le premier, à la mi-course, avec une échappée de huit coureurs dont les trois coureurs que l'on retrouve sur le podium final. Guillaume Barillot, le régional de l'étape, licencié au SCO Dijon, était avec eux et ils comptaient une avance de 41 secondes sur le peloton.

- Le deuxième, c'est la contre-attaque amorcée par quatre coureurs. Ils parvenaient à revenir sur les huit hommes de tête et ainsi former un groupe de douze coureurs. La victoire allait se jouer entre Fernandes et Racault qui réussissaient à fausser compagnie à leurs compagnons d'échappée, avec le résultat que l'on sait.

En marge de la course ...

Le Grand Prix cycliste de 2015Avec la brocante, samedi, et le Grand Prix cycliste, hier, la fête patronale, dépoussiérée, a ouvert sa programmation aux arts de la rue. Près de deux mois après l'arrivée du Tour Nivernais Morvan, avenue de la République, une cinquantaine de, coureurs se sont élancés, hier, sur le circuit fermé, en cœur de ville, du 59èmeGrand Prix. La fête patronale du 15 Août qui lui est associée date d'au moins aussi longtemps. Peut-être plus. Car de mémoire de Machinois, l'événement est difficile à dater. Comme si ces trois jours de festivités qui se sont achevés, hier soir, avaient toujours existé.

Le Grand Prix cycliste de 2015C'est en véritable nostalgique du temps où la fête foraine de La Machine rivalisait avec celle de Decize que Jean, un habitant de la commune, est sorti, en famille, place de la Victoire. « Quand j'étais gamin, il y a une cinquantaine d'années, les forains dressaient leurs attractions, place des Fusillés. C'était autre chose ...» se remémore t'il. « Puis la population a périclité et le tarif des tickets a considérablement augmenté. Pour 2,50 euros, le prix d'un tour de manège aujourd'hui — soit presque 20 francs — on jouait toute la journée ! »

Mais dans les années 70, les arts de la rue n'avaient pas encore la cote. Hier après-midi, après que Les Gargouilles ont repris vie, vendredi soir, sur la façade de la mairie, ce fut au tour de la tortue magique de faire irruption dans la rue. Sur l'air revisité au saxophone de Bobby McFerrin, Don't worry, be happy, deux fourmis à taille humaine l'accompagnait.

Questionnant les Machinois, les deux acolytes de la Compagnie "Les enjoliveurs" cherchent, désespérément, un jardin où pousseraient 250 kilos de salade indispensables pour remettre sur pied leur compagnon. Une quête, prétexte à espiègleries et pitreries.

Pendant que l'animal se traîne péniblement, les coureurs cyclistes assurent le spectacle sous les fenêtres ouvertes des Machinois. Roger est un habitué de la compétition. Pendant que sa femme et sa petite-fille tentent de venir en aide à La tortue magique, le Saône-et-Loirien scrute, de près, les passages des participants. Comme chaque année depuis plus de vingt ans. « Le Grand Prix de La Machine est d'un excellent niveau », commente-t-il. « Des talents régionaux des débuts, on peut désormais y admirer l'élite. »

Podium vainqueurMathieu Fernandes secondRonan Racault troisièmeMathieu Chiocca

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