Le sport - Le Grand Prix cycliste

2019Petit résumé d'avant la course ... S'il ne s'est pas illustré mercredi, sur la dernière manche de la Coupe de France DN2, le Grand Prix Christian-Fenioux, le Nivernais Yannick Martinez est tout de même en forme. Sa troisième place au classement général du Tour de Côte-d'Or en est la preuve. « Les jambes sont bonnes, mais j'étais vraiment fatigué après le Tour de Côte-d'Or et c'était compliqué sur la Coupe de France, où on a raté la bonne échappée. J'espère que j'aurais récupéré pour La Machine, où on fera tout pour s'imposer. »

Après La Machine, Yannick, comme son frère aîné, enchaîneront, demain, avec le Prix de Villapourçon. « Je renoue avec les "classiques" nivernaises cette saison, ça fait plaisir. Je ne me souviens même plus de la dernière fois que j'ai couru à Villapourçon », souligne Yannick Martinez, qui a remporté la semi-nocturne de Corbigny début juillet. Mais la concurrence sera rude à La Machine. et puis ...

Yannick Martinez (Guidon Chalettois) a remporté sa huitième victoire de la saison, hier, à La Machine, au terme d'une course très animée, avec un peloton mince mais homogène.

Yannick Martinez a retrouvé le goût de la victoire en revenant chez les amateurs et il s'est déjà offert une jolie collection de bouquets cette année. Mais celle qu'il a décrochée, hier, à La Machine, aura une saveur particulière. Pour une simple et bonne raison : « C'est la première fois que je gagne une course sous les yeux de mon fils, Nino: Elle est forcément pour lui cette victoire », souriait le pensionnaire du Guidon Chalettois. « Mais ça n'a pas été évident. Ça roulait très vite dès le début de course et ce n'était vraiment pas simple de sortir.»

Résultat il a fallu plus de vingt-cinq tours (de 1,9 km) pour qu'une-échappée prenne forme, sous l'impulsion du futur lauréat et du Cournonnais Pierre Bonnet,un spécialiste des critériums. Deux costauds vite rejoints par Axel Habert (Toucy), Clément Patat (Peltrax), Ronan Racault (Pro Immo) et Loïc Forestier (Chalette).

Si l'entente était bonne, les six fuyards n'allaient jamais prendre plus de trente secondes au peloton, qui s'amincissait régulièrement par l'arrière. Trois coureurs parvenaient même à faire la jonction à huit tours de l'arrivée : Damien Gazut (Chalette), Karl Vendelin (Pro Immo) et Louis Richard (Saint-Étienne). Avec ces neuf hommes, c'est un duel entre Chalette et Pro Immo qui se dessinait pour la gagne, puisque les deux formations avaient placé chacune trois coureurs à l'avant.

« À trois contre trois, je suis resté très vigilant dans le final. J'étais toujours en deuxième ou troisième position pour ne pas me faire surprendre », raconte Yannick Martinez. « Au sprint, je me méfiais de la pointe de vitesse de Ronan Racault et je savais qu'il fallait être en tête au dernier virage. » Pour cela, il a pu compter sur Loïc Forestier, qui l'a parfaitement déposé à l'entrée de la dernière ligne droite.

« Pour ne pas avoir de regrets, j'ai préféré emmener Yannick jusqu'au dernier virage, surtout que ce n'est pas un sprint qui me convient, avec une grosse relance », ajoute Forestier. « On savait que Racault allait très vite et il était déjà dans la roue de Yannick quand celui-ci m'a dépassé. C'est une belle victoire pour l'équipe, surtout que j'étais à deux doigts de bâcher en début de course. Finalement, j'ai fait l'effort pour revenir sur l'échappée. » Et cela valait le coup pour contribuer au succès de Martinez.

Les Nivernais ont d'ailleurs été particulièrement en vue sur le circuit machinois, avec quatre hommes dans les cinq premiers. Damien Gazut est allé chercher la troisième place au sprint, juste devant Axel Habert, le neveu de Yannick Martinez, qui semble avoir passé un cap depuis plusieurs courses.

Après avoir lancé le vainqueur, Forestier a lui, pris la cinquième place. Miguel Martinez, toujours dans le coup, a remporté le sprint du peloton, pour la onzième place. On retrouvera, aujourd'hui, une bonne partie du peloton machinois sur les routes du Prix de Villapourçon. Ceux qui auront su récupérer de leurs efforts pourront tirer leur épingle du jeu, mais il faudra affronter la côte des Moynes, à gravir douze fois.

Le podium :

Yannick Martinez

Ronan Racault

Damien Gazut