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Le sport - Le Grand Prix cycliste

2000Les organisateurs que sont les représentants de la municipalité, les commerçants, industriels et artisans locaux se battent avec cœur pour maintenir son cachet au Grand Prix de La Machine. Ils réussissent ma foi fort bien au niveau de la participation. Qualité et quantité ne faisaient pas défaut, hier encore.

Hélas. le public ne suit plus. A une époque noire de monde, l'avenue de la République ne présente plus le même aspect aujourd'hui. On ne se bouscule plus et on ne se l'explique pas côté organisation.

Le Grand Prix cycliste de 2000Fort de quarante-neuf coureurs, le peloton multicolore présent sur l'épreuve promettait un spectacle intéressant. Et il le fut en effet. Dès les premiers tours de roues, huit hommes se dégageaient. A savoir : Plamen Stoyanov (Corbeil), Benoît Luminet, Guillaume Lejeune (Roanne), Bertrand Mercier (Châtillon-Ain), Gérard Aviègne (Rantigny), Mickaël Fouliard (Nogent), Sébastien Bordes (Châtellerault), Mickaël Boulet (Mantes). Très vite, leur avance grandit, passant de dix-sept secondes au km 14, à une minute au km 20. Derrière, on ne lésinait pourtant pas, les Franck Morelle (Chartres), Bertrand Guerry (Poitiers), Jacques Bogdanski (Châtillon-Ain), Frédéric Delalande (Mantes), Franck Champeymont (Châtillon-Ain) se montrant les plus actifs.

Sur l'une des primes les plus alléchante distribuées en cet après-midi, Gérard Aviègne enclenchait la vitesse supérieure, entraînant dans son sillage Mickaël Boulet et Guillaume Lejeune. Mais dans le kilomètre suivant, leurs cinq compagnons étaient de retour. On ne pouvait pas se séparer ainsi en tête de course, surtout en se rapprochant de l'arrivée.

Une minute cinquante au km 70, raisonnablement la victoire devait se jouer entre les huit échappés. Benoît Luminet tentait de partir seul au km 80. Petit gabarit, appréciant ce genre de circuit, il prit rapidement treize secondes à ses adversaires. Mais il ne put véritablement faire la différence, Et les autres rappliquèrent avec une formidable envie.

A huit kilomètres du but, Guillaume Lejeune, Sébastien Bordes et Bertrand Mercier passèrent à l'offensive avec une grosse réussite. En effet, les secondes allèrent en s'accentuant, le trio se relayant parfaitement. Sur la prime du spectateur, Lejeune laissa entrevoir ses prétentions. « Je ne me suis pas trop découvert sur ce sprint. Mais je me savais plus véloce que Bertrand Mercier que je craignais le plus. J'ai donc abordé la dernière droite en toute confiance. Je ne me suis pas posé de questions en attaquant le premier » devait-il expliquer au micro du speaker Guy Page.

Guillaume Lejeune, remarqué très actif sur le Tour Nivernais-Morvan, en juin dernier, a confirmé ses énormes qualités de finisseur et surtout son expérience affinée de la course. Lejeune, est déjà un vieux briscard. La Machine ne pouvait que s'offrir un vainqueur de talent et nul doute que ce Lejeune en a pour se hisser d'un cran dans la hiérarchie.

Que faut-il faire ? Laquestion se pose pour tous les membres Comité d'organisation du 44e critérium de Machine. L'édition 2000 s'annonçait comme un excellent millésime en sol mineur. La liste des engagés était porteuse d'espoir la veille de l'épreuve. Les engagés de dernière minute ne pouvaient qu'ajouter à l'optimisme ambiant. Ce sont, en effet, quarante-neuf coureurs qui ont été libérés sur coup de 15 h, par le maire, Daniel Jaubertie, et tout ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle, en Elite 2 et Nationale,

Mais comme le faisait remarquer Daniel Vingdiolet, fils de René Vingdiolet, ancien maire de la cité minière, et président comité d'organisation, la rue de la République était à moitié déserte pendant les trois quarts de l'épreuve.
Daniel Vingdiolet : « C'est décevant pour les coureurs qui méritent d'être respectés, qui ont répondu présent en nombre. Le cyclisme est une épreuve difficile, il faut bien le reconnaître et le comité ne baissera pas les bras devant cette absence du public. Rendez-vous l'année prochaine ».

Le comité d'organisation :Présidente d'honneur, Paulette Lavergne ; président, René Vingdiolet ; vice-président, Serge Blanchard ; secrétaire, François Vincent ; trésorier, Jean Talpin. Membres : René Marceau, Edmond Marciniak, Jacques Rouby, Daniel Vingdiolet, Michel Rapiat, Pascal Guérin, Aldino Della-Toffola, Pascal Monin.
Champions : Deux champions de France, parés de leurs tuniques bleu-blanc-rouge, étaient au départ, hier, à La Machine : Gérard Aviègne (EC Rantigny) dans la catégorie des 40-49 ans, et Bertrand Guéry (Poitiers) dans la catégorie des 30-39 ans. Informations données par Roger Buret, "Le Roger la science" du VSNM.
Speaker : Comme depuis six ans, l'épreuve machinoise a été animée par Guy Page, le speaker bien connu dans tout le centre de la France, qui était chargé d'annoncer les nombreuses primes mises en jeu.
Heureux : Guillaume Lejeune, après sa victoire dans le Grand Prix de Nancy, était tout heureux d'avoir effectué son récital en sol mineur.

Le podium : vainqueurGuillaume Lejeune secondSébastien Bordes troisièmeBertrand Mercier
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