1993Un plateau digne d'un championnat de France était hier présenté au public machinois, car la liste des engagés s'était enrichie des noms de Carlin, ancien champion de France, Vivien, ex-arc-en-ciel, parmi d'autres coureurs de talent.
Aussi, Sylvain Bolay décida de montrer d'emblée de quel bois il sechauffait et surtout qu'il avait la pointure pour participer aux championnats du monde. De plus, par deux fois à La Machine, il s'était contenté d'une portion de podium. Non ! cela ne pouvait pas durer.
Larue, le vainqueur de l'an dernier, attaquait d'entrée accompagné de Carlin, mais Bolay après le round d'observation, remettait de l'ordre, et en quelques hectomètres à la tête d'un peloton de chasse très étoffé, il revenait se placer en tête.
Au 18ème tour (la course en comportait 55), l'ex-champion de Bourgogne remportait sa première prime et, du même coup, il lançait une nouvelle offensive avec Jean-Paul Garde et Jean-Philippe Duracka. La vigilance des Larue, Zaïkov,Auger et autres était prise en défaut et jamais ils n'allaient seremettre du coup que venait de leur porter le revanchard Sylvain Bolay.
A mi-course tout le monde ou presque était à un tour, la cause entendue et l'ultime coup de boutoir de Jean-Paul Garde à deux tours du but ne parvenait pas à ébranler Bolay. Dans ces conditions la victoire au sprint du Vauzellien était irrémédiable. Jean-Paul Garde, comme d'habitude, se contentait de la seconde place. mais le grimpeur de Montapas n'a pas dit son dernier mot. Demain est un autre jour !
En sol mineur
Challenge : Vainqueur par équipes pour la troisième année consécutive, - Garde (2ème) et Jusseau (6ème) - le club de Châtillon-en-Chalaronne s'est définitivement adjugé le superbe challenge Guillerminet.
Record : Auteur hier du meilleur temps sur un tour - 2mns 36sec - Sylvain Bolay n'a toutefois pas battu le record (discuté...) établi en 68 par Robert Jankowski.
Champions : Deux champions parmi les huit engagés de dernière heure : Claude Carlin qui porta le maillot tricolore, et Richard Vivien, qui décrocha l'arc-en-ciel en 87 en Autriche. Le sociétaire du VC Saint-Lô fut d'ailleurs le premier attaquant de l'après-midi : son accélération étira le peloton. Parmi les victimes, le vauzellien Raphaël Martinez.
Hommage : Avant que Mme Paulette Lavergne, conseiller général-maire de La Machine, ne donne le départ, une minute de silence fut observée à la mémoire de Marcel Terrier, récemment disparu. Il fut un fidèle commissaire de l'épreuve machinoise.
Dédiée : Sylvain Bolay dédia sa victoire à ses dirigeants vauzelliens, et tout particulièrement à deux locaux, les frères Diollot, sécrétaire et trésorier du CC Varennes-Vauzelles.
Fidèle : Roger Napolito qui défendit brillamment les couleurs d'Aix-en-Provence dans les années 60, avant de devenir un remarquable organisateur d'épreuves réputées, assiste chaque année au critérium de La Machine, où il a des attaches familiales.
Primes : Beaucoup de généreux donateurs comme de coutume. De plus, 5.000 frs ont été récoltés auprès du public. On comprend pourquoi les meilleurs amateurs français viennent en sol mineur.
Suite : Deux épreuves très prisées succèdent le week-end prochain au critérium machinois : dimanche, à Saint-Léger-des-Vignes et lundi à Villapourçon, où un certain Jean-Paul Garde visera une nouvelle victoire.
Podium | Sylvain Bolay | Jean-Paul Garde | Jean-Philippe Duracka |
© Copyright 2021 - 2024 | Admin |