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Le sport - Le Grand Prix cycliste

1970Organisé et financé par le conseil municipal de La Machine avec le concours financier des commerçants locaux, des forains des marchés et des industriels forains, de I'U.F.M., etc., le 14ème grand prix cycliste a obtenu un succès populaire digne des plus grandes épreuves.

Le Grand Prix cycliste de 1970 Sur les quarante et un engagés, deux seulement se sont abstenus et M. Vingdiolet, le dynamique maire de La Machine, libérait un imposant peloton, sous un ciel gris et menaçant.

Le premier coureur à passer en tête au premier tour fut le jeune Pelletier, mais comme l'indiquait à juste titre le speaker René Rey, cette échappée n'était qu'une sorte de « suicide » car à La Machine la course est rude et les derniers tours sont décisifs.

Le peloton roulait bon train, les primes étaient âprement disputées et tour à tour on notait à la tête de la course Demeyer, Mintkiewicz Gonçalvès, Houelche, Jankowski, Perrotin, Norce. Ils étaient les plus actifs et malgré leurs efforts ne pouvaient faire éclater le peloton.

Le Grand Prix cycliste de 1970Le plus remarqué fut sans aucun doute le Nivernais Mariano Martinez qui s'est fait siffler car il se maintenait solidement en queue de peloton. Pourquoi ces sifflets qui se transformèrent au 16ème tour par des ah ! de soulagement quand il attaquait pour une prime... mais il reprenait sa place en queue dans les tours suivants, pour attendre son heure.

C'est une tactique qui en vaut bien d'autres (nous en reparlerons). Il fallait attendre le 45ème tour pour voir la situation devenir sérieuse. Quatre hommes se portèrent en tête : Perrotin, Ballandras, Duchassin et Trochut. Le plus actif semblait être Perrotin mais la malchance l'écarta du sprint final à 4 tours de la fin. En effet, il crevait et le règlement prévoyait qu'à 5 tours de la fin les coureurs arrêtés sur crevaison n'avaient plus droit au fameux tour rendu.

Discussion sur la ligne, mais Perrotin après avoir entendu le président Piffard lui rappeler le règlement n'insistait pas et rentrait aux vestiaires. Pour lui c'était un coup dur à ce 45ème tour. Une prime de 1.000 francs était en jeu et les trois hommes Trochut, Ballandras, Duchassin mettaient le peloton à distance respectable.

Le Grand Prix cycliste de 1970Seul Mariano Martinez réagissait et se détachait du peloton. Cet effort ne convenait pas encore au public. A un tour de l'arrivée, le trio avait course gagnée, il précédait Mariano Martinez de 45", un groupe composé de Brenon, Delaurier, Norce, Guimbard, Bonnot de une minute et le peloton à 1 minute 25".

Au sprint, Ballandras s'imposait devant Trochut et le jeune Duchassin. Le record de l'épreuve était battu par le Mâconnais, c'est dire si tout ce peloton qui roula longtemps groupé entre des haies de spectateurs se fit une douce violence !

Au premier rang des personnalités on notait la présence de MM. Vingdiolet maire. Vincent, Rose, Marceau, adjoints. Grillas, président d'honneur du comité d'organisation, Talpin trésorier. Paupinat, Vernisse, Theuillon. Bardon. Le Barmer, etc.

Le service d'ordre était assuré les hommes du chef Vilatte, par les motards de Decize, par les pompiers du lieutenant Turlin. La Croix-rouge de La Machine et l'ambulance Moulinot veillaient à la santé de tous.

Podium vainqueurGeorges Ballandras secondAndré Trochut troisièmeMichel Duchassin
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