Premier rendez-vous du mineur avec son travail : Il prend une lampe, et donne un jeton numéroté, qu'il reprend le soir en rendant la lampe. S'il manque un jeton, c'est que le mineur a eu un accident.
Dans ce monde souterrain, voir est vital. Les lampes de sûreté, dont la flamme ne peut enflammer le grisou, doivent être nettoyées, vérifiées, regarnies quotidiennement. C'est le travail entre autres du lampiste.
Travail important, bien payé, nécessitant calme et vigilance. Le machiniste est chargé de la conduite de la machine qui monte et descend les cages, il tient la vie des hommes entre ses mains. Il doit arrêter la cage, sans la voir, exactement au niveau requis. S'il se trompe, les wagonnets ne peuvent sortir, et les hommes restent enfermés.
Le matériel ou le minerai circule beaucoup plus vite que les hommes. Avant le démarrage, une sonnerie l'informe du contenu de la cage : elle est différente suivant les niveaux de provenance ou de destination des cages, et suivant ce qu'elles transportent.
Que le receveur actionnant cette sonnerie se trompe, ou que le machiniste l'interprète mal, on imagine le résultat : les hommes ou le matériel n'arrivent pas au bon niveau, ou, si des hommes montent ou descendent à la vitesse prévue pour les wagonnets, le choc qu'ils subissent peut leur être fatal.
Appelé aussi «gouverneur» ou «porion» dans le Nord. Il constitue la hiérarchie intermédiaire.
Au début du XIXe siècle, le maître mineur travaille essentiellement «au fond» et peut diriger une équipe de mineurs, voire organiser et superviser les travaux et les équipes de tout un «quartier», c'est-à-dire un secteur recouvrant plusieurs chantiers.
Au quotidien, c'est lui le chef direct des mineurs de fond. Dans des mines de plus en plus organisées, employant des mineurs de plus en plus nombreux, les maîtres mineurs doivent faire respecter une certaine discipline. Ils peuvent, pour cela, infliger aux mineurs des amendes ou d'autres sanctions.
Il s'agit souvent d'un mineur expérimenté. Cependant, au fil du XIXe siècle, de plus en plus de ces cadres intermédiaires ont été formés dans des écoles spécialisées.
La manoeuvre - Le journalier. Il effectue les tâches peu qualifiées, par exemple : freinteur, approvisionneur, aide-géomètre, nettoyeur, manutentionnaire, accompagnateur…
La dénomination «manoeuvres» insiste sur le fait qu'ils n'ont que leurs mains, leur force de travail.
Le terme «journalier» pointe leur rémunération, qui peut se faire à la journée de travail.
Les chevaux et les ânes font partie de la vie de la mine. Ils étaient employés au fond et au jour pour la traction des charrettes et des wagonnets. Ils étaient indispensables à la houillère.
La condition animale a beaucoup évolué depuis plusieurs années au point que la vie des animaux de la mine nous semble aujourd'hui barbare.
Postés dans des galeries situées parfois à plusieurs centaines de mètres sous terre, les chevaux devaient tirer des trains de 10 à 15 wagonnets jusqu'au puits principal.
S'ils passaient une grande partie de leur vie au fond d'une mine, 15 ans en moyenne sans voir le jour, ils étaient choyés et aimés par leur palefreniers et maréchaux-ferrants, compagnons d'infortune. C'est là dans une écurie sous terre qu'ils recevaient soins et nourriture. La dernière mule de La Machine (Lisette) a quitté son travail en 1957.
Ils assuraient l'entretien de tous les organes mécaniques, wagonnets, puits, cages, triages, culbuteurs de la houillère. Avec la mécanisation des tâches, le travail deviendra très complexe.
La mine devient au début du 20ème siècle un lieu de métal. Les premiers chevalements métalliques remplacent les anciens bâtiments en bois (Puits des Minimes). L'abattage commence à être réalisé à l'aide marteaux-piqueurs, les transports utilisent le chemin de fer.
Toutefois, la mécanisation complète de l'exploitation aura réellement lieu au milieu du 20ème siècle avec la venue de nouveaux systèmes d'abattage (haveuses), de manutention (culbuteurs) ou de transport du charbon (convoyeurs de bande). Ce matériel, placé dans des conditions extrêmes, souvent malmené, souvent déplacé devait faire l'objet d'un entretien courant.
La question des soins est restée longtemps un sujet de conflit dans les mines.
Dès 1870, certaines houillères installent des hôpitaux et des infirmeries parfois au coeur même des carreaux.
La Compagnie Schneider a été l'une des premières à proposer à ses employés des visites gratuites chez le médecin.
Bien sûr, ces belles actions n'étaient que le revers de conditions de travail désastreuses.
Ainsi, l'amélioration de la vie au fond allait de pair avec celle du jour. Le rôle des organisations syndicales a été ici primordial.
Avec les Nationalisations, les mineurs bénéficieront d'une sécurité sociale très avantageuse; la gratuite totale des soins et des médicaments.
Il creuse les galeries de circulation. Pour cela, il faut forer des trous de mine et y installer des cartouches d'explosifs.
Une fois la cartouche placée au fond, le trou est bourré de terre dans laquelle a été placée une mèche de paille ou de papier, terminée par un bout soufré. L'ordre de mise à feu est ensuite donné, alors que les ouvriers se sont postés à l'abri.
Vous êtes au bon endroit et votre perspicacité vous rapporte la lettre n.
Maintenant, passons au choses sérieuses !
Je vous propose de trouver le pharmacien et de regarder son téléphone. Il vous indiquera sur l'annonce de sa banque la bonne position.
Hum... et je dois me débrouiller avec ça ?
Oui, et ce n'est pas tout...
Ensuite, vous devrez trouver l'ancien jardinier de Monsieur Machecourt, celui là même qui chantait pendant les jours de paye. Il peut vous aider si vous vous intéressez à son nom...
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