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La mine - Les métiers de la mine

Electromécanicien

ElectromécanicienC'est un métier qui n'existait pas avant la guerre de 39-45. Ce nouveau métier s'est imposé par la modernisation des installations du fond. Auparavant, trois métiers se chargeaient de l'entretien au fond :

Le mécanicien : Il était chargé de l'installation et de l'entretien des machines : treuils, bandes...
L'électricien : Il s'occupait de toute l'installation électrique, fusibles, câbles...
Les ajusteurs-mécaniciens : Ils entretenaient les locos, les recettes, pompes...

Le travail d'électromécanicien remonte à 1945 avec l'électrification et la modernisation progressive des appareils. Il participe avec les mineurs à l'installation du matériel et son entretien.

La formation initiale d'électromécanicien dure un an avec des cours théoriques d'électricité, de mécanique, de matériel mécanique et électrique, des règles de sécurité et de formation générale. A leur sortie du centre, ils sont incorporés dans les EMF. Tout au long de la carrière, la montée en grade est possible en tant que chef d'équipe, technicien ou agent de maîtrise électromécanicien. L'électromécanicien par son travail au côté du mineur est le garant du montage, de l'entretien, du dépannage et de la sécurité. Il effectue les entretiens réguliers et suggère des modifications possibles pour améliorer la sécurité et la fiabilité.

1415C'est la longueur en mètres des galeries éclairées par des plafonniers électriques en 1955. Le travail lui, se fait toujours à la lampe de casque.

Engaineur

EngaineurPour tirer les bennes de charbon, il y avait les chevaux, les ânes et même les chiens. Toutefois, les houillères préféraient les enfants, les adolescents et les hommes. Eux au moins obéissaient mieux (...).

L'exploitation d'une mine est restée pendant très longtemps un travail essentiellement manuel. Ainsi, le mineur travaillait au pic, chargeait sa benne avec une pelle, triait à la main, et surtout manipulait les berlines à la simple force de ses bras. C'était le travail des rouleurs qui poussaient les bennes et des engaîneurs qui les dirigeaient vers une cage, un aiguillage ou une autre voie.

Cette tâche était confiée à de jeunes mineurs entre 14 et 16 ans à condition qu'ils soient capables de pousser au moins 45 bennes chaque jour (Soit environ 25 tonnes) parfois sur plusieurs centaines de mètres. On les appelait alors des 'petits rouleurs'.

93C'est la distance moyenne en mètres, parcourue par un rouleur qui pousse une benne de 700 kilos dans les années 1950.

Foudroyeur

FoudroyeurA la fin d'une journée de travail, les soutènements qui empêchaient l'effondrement de la galerie sont démontés. Le plafond s'écroule alors. C'est le 'foudroyage'. Le chantier peut maintenant avancer plus loin.

Utilisés à partir des années 1950, les soutènements métalliques, avec étançons réglables en hauteur, laissent plus de place aux mineurs pour travailler. Ils sont réglables et encliquetables à l'aide de clavettes métalliques enfoncées au marteau.

Malheureusement, ils sont très lourds. La partie centrale, placée à l'horizontale, pèse à elle seule plusieurs dizaines de kilos. Elle est appelée ironiquement une 'plume' alors qu'elle doit être hissée au plus haut et à bout de bras par les mineurs. A la fin du chantier, les étais sont récupérés pour être réutilisés plus loin. Cette manipulation, assez dangereuse, est répétée toutes les nuits.

58En 1948, la houillère entretenait 58 190 mètres de voies souterraines pour son exploitation, soit plus de 58 kilomètres.

Freinteur

No imageL'embrancheur et le freinteur. Les galeries suivent le pendage naturel des couches. Mais parfois, la descente est brusque : la galerie s'enfonce alors subitement et prend le nom de plan (ou plan incliné).

Au milieu du XIXe siècle, se développe un dispositif spécial appelé « poulie à frein ».

Il permet alors le roulage des bennes dans ces pentes fortes où les hommes et les chevaux ne peuvent s'aventurer. En haut, le freinteur reçoit les wagons pleins sur le plateau supérieur du plan incliné et les fait descendre au bas du plan. En bas, l'embrancheur fait le même travail avec les bennes vides, mais c'est le freinteur qui actionne la poulie à freins.

Géomètre

GéomètreLe géomètre est l'architecte du fond. En effet, il est à l'origine de son exploitation en participant activement aux travaux de traçage des galeries amenant aux gisements. Il la surveille et s'inquiète en permanence de l'évolution de son état. Armé de son théodolite, de son trépied et de sa mire, le géomètre doit permettre à une équipe des traçages, de poursuivre son avancement en déterminant les nouveaux points de repère que devra suivre le conducteur de la machine pour continuer à creuser dans la bonne direction.

Pour tracer la future route de l'engin, tirer la direction - comme ils disent -, les géomètres fixent des points de repère qui figurent sur les plans et sont matérialisés au fond par des fils à plomb suspendus au toit de la galerie. Il suffira alors aux conducteurs des engins de creusement de suivre ces points disposés par les géomètres tous les 80 mètres environ, pour guider l'avancement de leur machine et creuser ainsi la galerie dans la bonne direction. Positionner ces nouveaux points de repère, déterminer l'axe de traçage, relever les profils pour s'assurer du respect de la pente et du gabarit de la voie : c'est le travail habituel du géomètre minier.

Ils sont chargés également, et ce n'est pas la moindre de leurs activités, de calculer annuellement les réserves exploitables et d'en établir les plannings. Autre mission, peut-être la plus méconnue, le report des plans de mines et les calculs qui s'y attachent. Malgré l'apport du dessin automatique, ce travail demande du temps avec les relevés sur le terrain, la mise en forme des plans et les multiples indications devant figurer sur les documents d'exploitation.

8010C'est en hectares la taille totale de la Houillère de La Machine

Haveur

HaveurSon illustre prédécesseur c'était le piqueur, le mineur qui arrachait à la veine de charbon son précieux trésor à l'aide de son pic ou de son marteau piqueur avec l'arrivée de l'air comprimé au fond de la mine.

Puis la mécanisation a continué sa course en avant. L'électricité au fond amène les premières haveuses (Shortwall Sullivan et Anderson) et les rabots. Puis plus imposantes encore, les haveuses à tambour, puis à double tambour (Electra) sont introduites au fond, faisant s'envoler les rendements et la production.

Avec les premières machines, le travail d'abattage se limitait à manœuvrer le rabot ou la haveuse. Avec la modernisation des tailles, l'introduction du soutènement marchant hydraulique, les automates programmables, le rôle du haveur/raboteur est devenu un travail de technicien.

Son pupitre s'est vu doter d'appareils de contrôle tels que : pression de la machine d'abattage sur le front de taille, intensité du blindé, commande de la haute pression, visualisation de la haveuse ou du rabot dans la taille, marche des convoyeurs.

Malgré tous ces instruments et ces outils qui lui facilitent la tâche, son expérience et sa compétence font de lui, un élément indispensable à la bonne marche d'une taille.

C'est avec de tels outils que la France produira près de 60 millions de tonnes de charbon en 1968. Un record. Seul problème et non des moindres, la haveuse augmentait le risque d'anthracose. C'est une maladie des poumons due au dépôt de poussières.

4Entre 1946 et 1961, la production journalière d'un mineur est passée de 933 kilos à 3537 kilos soit une multiplication par 4.

Ingénieur des mines

IngénieurLes ingénieurs supervisaient les opérations d'exploitation de la Houillère. Ils mettaient en place les moyens techniques et humains capables de répondre aux demandes du siège central.

Les ingénieurs et leur directeur étaient issus des écoles des Mines. Il y en avait 7 en France (Comme celle de Saint-Etienne). C'est là qu'ils apprenaient les techniques d'exploitation du charbon, de fonçage ou de construction des galeries. Jusqu'aux années 1950, chaque ingénieur avait son puits attitré qu'il connaissait parfaitement. Il descendait très régulièrement au fond pour suivre les travaux d'aménagement et encadrer les équipes.

C'est lui qui avait en charge la sécurité des hommes. Cette fonction, coincée entre course à la productivité et conditions de travail des mineurs a été souvent des plus controversées.

3C'est le nombre d'ingénieurs qui supervisaient la houillère au 20ème siècle.

Instituteur

InstituteurL'école représentait une chance pour les mineurs qui pouvaient espérer, du moins pour leurs enfants, un avenir meilleur.

La houillère offrait dès 1879, l'accès aux écoles privées et un enseignement gratuit donné par des religieux. Les petits étaient accueillis dans une salle d'asile (une école maternelle), soignés et nourris, chose particulièrement exceptionnelle pour l'époque.

Après la loi de 1904 (laïcité de l'éducation), les instituteurs, fonctionnaires de l'Etat, sont chargés de l'enseignement. Les élèves passent leur certificat d'études. Les plus doués peuvent espérer aller au Creusot suivre un enseignement particulier.

Enigme 10

Vous êtes au bon endroit et votre perspicacité vous rapporte la lettre n.
Maintenant, passons au choses sérieuses ! Je vous propose de trouver le pharmacien et de regarder son téléphone. Il vous indiquera sur l'annonce de sa banque la bonne position.
Hum... et je dois me débrouiller avec ça ?
Oui, et ce n'est pas tout...

Enigme 11

Ensuite, vous devrez trouver l'ancien jardinier de Monsieur Machecourt, celui là même qui chantait pendant les jours de paye. Il peut vous aider si vous vous intéressez à son nom...

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