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Histoire - Le patois machinois

NEU
(adj.) Neuf. Déformation de ce mot. Fém neue. voir un oeu, un boeu.
NEYE
(adj.) trempé, mouillé, noyé. Vient du suivant. « Heureusement que j'sont à l'écouet, pace que, vu coumme ça décielle, j's'raint ben néyés. »
NEYER
(vb.) mouiller, tremper, noyer. Déformation de noyer - nouèyer (qui se dit aussi en machinois) - neyer. « Une fouée d'pus va falloir que j'neyaint les ch'tits chàts ! »
NIEE
(n.f.). Nichée. Vient du mot nid (après tout, une niée n'est pas le contenu d'une niche, mais bien d'un nid...) Notons tout de même que le français nid et niche ont la même origine. « C't'année, j'vas rin que élever une niée d'lapins. »
NIOT
(n.m.) (ou gnô). Œuf en plâtre ou en porcelaine servant à inciter les poules à pondre. A rapprocher du français niais (XIIème siècle) qui a été pris au nid (latin pop nidax). Expr : « faire un niot » faire une dette.
NOUE
(adj.) Chétif, qui a peine à grandir. Vient du vb français nouer. Cet adj s'explique par le fait que tout objet noué (une corde etc.) n'a pas sa grandeur, sa longueur normale. Expr : « Noué coumme une piunrre (pierre) dans un crot (mare) » : il est vrai qu'une pierre au fond d'une mare ne profite guère
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