Ce texte a été rédigé en janvier 1901 par Louis-Mathieu Poussereau.
Pour celles et ceux qui ne connaîtraient que la rue portant son nom à La Machine, voici une petite biographie retraçant son parcours.
Natif de Biches, dans le Bazois, il fut l'exemple même de l'autodidacte éclairé. Après avoir été simple employé, il devient chef de service à la houillère de La Machine.
A la fois : poète, historien, archéologue et peintre de talent (il fut l'élève d'Hector Honeteau de 1879 à 1890), il consacra sa vie à célébrer le Nivernais, ses traditions et ses talents à travers des ouvrages, des conférences, et des communications sur l'histoire et la sociologie de notre pays, qui font référence aujourd'hui encore !
La liste de ses ouvrages ou études est trop longue pour l'énumérer ici, mais compte entre autres :
- une histoire du Maréchal Lasses,
- une vie de l'amognard Général Sorbier.
Ami de tous les peintres, sculpteurs ou poètes nivernais, Poussereau les a toujours soutenus et même guidés dans leur parcours artistique.
Membre actif du "Cercle Artistique Nivernais" créé par Isabelle Rouault, il publie un livre sur "Rosa Bonheur en Nivernais" en 1925, puis prend l'initiative d'organiser une fête à sa mémoire dans l'allée du parc du Château de la Cave, à Beaumont Sardolles.
En 1921, il se retire à Saint-Benin d'Azy.
A la suite d'une longue et douloureuse maladie, Louis-Mathieu Poussereau s'éteint à Azy le 24 décembre 1931, âgé de 76 ans.
Il est inhumé à La Machine (58).
J'ai agrémenté ce récit de quelques photos. Notez que ces photos sont là pour illustrer ses propos, mais ne sont pas nécessairement issues des mines de La Machine.
Vous pouvez maintenant, vous replonger plus de 120 ans en arrière en parcourant cet article.
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