Le schéma d'un puitsLorsque l'on regarde dans un puits au fond d'un jardin, souvent, la première reflexion qui nous vient à l'esprit est : c'est profond. Pourtant cette profondeur est toute relative, elle ne dépasse que rarement les 10 à 15 mètres.

Quand on parle de puits de mine, il en est tout autre avec des profondeurs qui dépassent parfois les 1000 mètres. Le record en France est détenu par le Puits Vouters de la Compagnie des Houillères de Lorraine sur la commune de Freyming-Merlebach. Ce puits foncé en 1958 atteint la profondeur de 1327 mètres.

Une question que l'on peut aussi se poser : mais comment creuser un tel puits ? A noter que le creusement d'un puits est appelé le fonçage.
Les quelques lignes qui suivent vont tenter de vous éclairer sur le sujet.

Au début du XVIIIème siècle, le seul moyen connu pour creuser un puits était de creuser et d'épuiser les eaux au fur et à mesure de leur arrivée. Malheureusement les pompes étaient activées par des chevaux et n'étaient pas très puissantes. Elles n'arrivaient pas à remonter les eaux sur de grandes hauteurs. Les puits étaient donc rapidement abandonnés à faible profondeur.

Types de puits de mine

Infrastructures typiques permettant l'accès au puits :

Il existe des puits creusés depuis la surface, reconnaissables à leurs chevalements et des puits intérieurs appelés burs. Il y a également une différence entre les puits verticaux et les puits inclinés (aussi appelés descenderies).

Les différentes méthodes pour exécuter ce travail ont évolué au cours des âges. Elles ont évidemment été influencées par les progrès techniques. Mais c'est surtout la nature des terrains dans lesquels ils étaient creusés et la profondeur à atteindre qui étaient les facteurs déterminants.

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