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La musique - Fanfares et Harmonies

L’Harmonie Municipale de 1975 à 1982 sous la Direction de Henri Boin.

Le 12 septembre 1975, paraissait au Journal Officiel la déclaration de l’Harmonie Municipale, dont le Bureau avait été élu le 15 mars précédent.
A titre transitoire, Monsieur Chabaneix, déjà Président depuis 1968 continuait à assurer cette fonction. M. Vingdiolet, Maire de la commune devenant Président d’Honneur. 

A ce propos, Henri Boin souligne le rôle bénéfique  de M. Vingdiolet vis-à-vis de l’Harmonie : Un peu parce qu’il était un ancien musicien connaissant bien les difficultés qui se posent dans une Société Musicale, beaucoup parce qu’en tant que Maire, il a toujours admis que l’Harmonie était indispensable à la vie du pays, et qu’il y avait lieu de l’aider au maximum.

L’Harmonie au début des années 80Cette année 1975, un peu perturbée par ces transformations ne voit que la création d’un service supplémentaire, la Kermesse du 3ème âge en décembre. En 1976, plusieurs décisions sont prises. La sortie qui aurait dû avoir lieu est repoussée d’un an car les dépenses qu’elle aurait entraînées étaient trop importantes. D’ailleurs, la décision est prise de ne plus faire cette sortie que tous les 3 ans. Autre décision : suppression complète de l’indemnité des répétitions et des indemnités de Chef et Sous-Chef (indemnités centenaires), qui, n’ayant pas suivi les hausses du coût de la vie, sont devenues totalement dérisoires.

De 1977 à 1979, on ne note que les services habituels ainsi que la grande sortie prévue à Saint-Flour, Millau …
Il est toutefois pris une décision importante en 1979 : l’admission au banquet de Sainte-Cécile des conjoints des musiciens ou d’invités. 

Dès le début de l’année 1981, M. Chabaneix donne sa démission au Président, estimant que maintenant, la Société doit devenir municipale à 100%, mais exprime le désir de rester au Conseil si les musiciens le veulent bien. En conséquence, après révision des statuts, M. Vingdiolet, Maire, devient Président es-qualité.
1982 et 1983 n’apporteront pas de faits notables.

Qu’en conclure ?

En fait la Société n’a pas eu trop à souffrir de la fin de l’exploitation des Mines. D’autre part, elle n’a eu qu’à se louer du dévouement des musiciens qui ont en général « tenu bon », sans se décourager pendant les années suivantes. Notons également que de 1972 à 1983, cinq musiciens actifs sont décédés. Deux sont partis ailleurs et cinq ont démissionné pour raison de santé ou autre. En contrepartie, 25 jeunes ont été incorporés dont beaucoup étaient des éléments de grande valeur.

Malgré tout, le résultat est que sans vouloir être défaitiste, la question de l’avenir de la Société reste sérieuse. La situation du pays n’est pas tellement plus prometteuse pour les jeunes qu’au moment de la fermeture des Mines en 1974. Très peu d’entre eux auront la chance avec la crise actuelle de trouver un emploi sur place. Ce n’est pas particulier à La Machine, d’autres Sociétés ont les mêmes problèmes, et en auraient encore bien davantage si les deux ou trois industries importantes du département devaient disparaître comme a disparu la nôtre … 

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