La Mairie - Les bulletins municipaux

Edito de Daniel Jaubertie, Maire de La Machine

Chacun d'entre nous, riche ou pauvre, jeune ou moins jeune, salarié, artisan ou chômeur, est soumis au même problème : la gestion de son budget, c'est-à-dire l'équilibre entre ses recettes et ses dépenses. Il va sans dire que, un émir du Koweit, est un peu moins embarrassé à cet égard, que celui qui n'a, en tout et pour tout, qu'un maigre RMI.

Autrefois, il y avait déjà des pauvres, il y avait même beaucoup de pauvres. Mais ils souffraient certainement moins qu'aujourd'hui de cette pauvreté car ils étaient très nombreux et ne voyaient, autour d'eux que misère. Aujourd'hui les choses ont changé, le dénuement côtoie l'opulence, et il est plus difficile de jeûner devant un festin qu'au milieu du désert.

Tout est là pour exciter la convoitise et il est bien tentant de regarder et désirer l'inaccessible. Mais c'est là que la raison doit recadrer les choses en faisant la part de l'indispensable et du superflu, en faisant un choix, cruel parfois, mais nécessaire, et cela, chacun l'a ressenti en regardant le fond de son porte-monnaie.

La commune, comme chacun d'entre nous, est aussi confrontée à des alternatives, et doit prendre ses décisions, non en fonction de l'intérêt particulier, mais pour le profit du plus grand nombre. La ville vient en aide aux diverses associations et leur consacre, chaque année, plus de cinq cent mille francs. C'est une somme importante pour le petit budget d'une collectivité comme la nôtre.

Cependant, chaque club, pris isolément, estime que la subvention accordée est insuffisante pour permettre son fonctionnement optimal, et demande toujours un peu plus. Mais jusqu'où peut-on ainsi aller ? Il faut bien, à un moment donné, savoir s'arrêter. Ce moment est venu quand on "racle le fond du tiroir". Les dépenses doivent cesser quand les recettes ne peuvent plus augmenter, et les seules rentrées que maîtrise la ville sont les impôts locaux. Alors, faut-il accroître la pression fiscale déjà lourde, sur l'ensemble de nos concitoyens pour satisfaire une minorité ? Sincèrement, je ne le pense pas, et là n'est pas mon objectif.

Union Fraternelle Machinoise - Société de Gymnastique

Un matin de juillet 1908, Edmond POULIGNIER créait la Société de Gymnastique "d'instruction militaire", Union Fraternelle Machinoise et en devenait le Président.

Cette Société avait pour but de développer, par l'emploi rationnel du tir et des sports, les forces physiques et morales des séances de jeunes. Après la guerre de 1914-1918, la section de gymnastique reprend son essor sous l'impulsion de ses chefs de file, Paul DELATRE et Jules PANNARD.

Mais ce n'est que plus tard, en 1922, que Léon WINTZINGER, moniteur général permet à de grands champions de se distinguer : MM. ROUSSEAU, CHARASSE, BARDON, DEVOST, MAKABE, MATHONAT et MAUPOIX.

M. WINTZINGER quitte le club en 1935. Dès lors, Francis DEVOST est tout indiqué pour reprendre la place de l'ancien entraîneur et, pendant 25 ans, il sera moniteur général, puis démissionnera en 1960 pour raison de santé.

En 1948 : formation d'une section féminine de gymnastique, premier moniteur Henri LEFEVRE qui a été remplacé en 1949 par Mme BASTOGIE, puis en 1951, celle-ci est remplacée par M. PANNARD. Lors des concours départementaux, l'effectif compte 25 masculins, 32 féminines, 34 pupilles puis la clique. En 1958 : retour au pays de Maurice ROUSSEAU. L'Union Fraternelle machinoise est une société omnisports.

En 1966, la section de gymnastique compte 120 membres dont certains ont un passé glorieux.
- Edmond RAINAT, 1er champion du monde d'acrobatie avec un triple saut périlleux au trapèze volant. C'est lui qui a payé les premiers costumes avec le gain d'une représentation.
- Maurice ROUSSEAU : champion de France toutes catégories, spécialiste du cheval d'arçon, capitaine de l'équipe de France aux J.O.

N'oublions pas non plus les dirigeants et moniteurs qui ont contribué au succès de l'UFM gymnastique, tout au long de ces 90 ans dont notamment : MM Mazet, J. Lepron, E. Couvreur, A. Brejaud, B. Bouchelier, G. Augard, M. Augard, L. Vincent, C. Boulier, A. Popinat, F. Bouvet et Mme F. Godmard.

Les années passent, la section est toujours présente aux fêtes locales et organise chaque année une fête en salle.
Espérons que cette "Grande Dame" qui fête ses 90 ans aujourd'hui ne s'éteindra pas de sitôt et souhaitons lui bonne chance et pourquoi pas, "rendez-vous dans 10 ans !"

Centre Communal d'Actions Sociales

ACTIONS
Les actions menées depuis le 1er janvier 1998 :

- REPAS et GALETTE DES ROIS - le 24 JANVIER
110 personnes démunies ont bénéficié d'un repas offert par la Municipalité, organisé à la salle des fêtes Beau succés - Musique - Danses - Ambiance chaleureuse - La municipalité remercie tous les bénévoles qui ont participé à l'organisation de cette agréable soirée.

- REPAS DES ANCIENS - le 26 AVRIL
Poursuivant la tradition, les Aînés de la Ville de La Machine ont été invités à la salle des fêtes - Ce repas a connu un réel succès puisque 218 personnes se sont retrouvées autour des tables superbement décorées par des bénévoles - Nous avons passé une journée très conviviale (retrouvailles - musique - danses - chansons - photos souvenir, etc.)
Nous tenons à remercier la Croix Rouge Française qui a participé financièrement au délicieux dessert (Assiette gourmande).

PARTICIPATIONS
La dépense du C.C.A.S la plus importante concerne le repas des Anciens de la Ville. Cette année la dépense s'élève à 40 896 F. - (477 brioches ont été distribuées).
En 1997, le C.C.A.S. a dépensé :
12 299 F en bons alimentaires
40 587 F en chauffage
7 363 F en participations au paiement des factures

EDF
2 455 F en participations au paiement des factures SADE.
Tous les dossiers de demande pour des aides financières sont examinés avec le plus grand soin et une grande rigueur par les membres de la commission d'aide sociale.

Toujours pour 1997 - Neuf personnes âgées ont bénéficié du système Télé-Alarme mis en place par le Conseil Général - Pour ces abonnés, le C.C.A.S. de La Machine a participé pour 3 304,35 F

IL EST PREVU :
Samedi 10 octobre - Rifles C.C.A.S. et B.D.J.
Vendredi 4 décembre - Téléthon
Samedi 19 Décembre - Soirée Entr'aide avec toutes les Associations caritatives Machinoises.

Nouveaux élus

Venant sur les listes électorales immédiatement après le dernier élu, Michèle GUILLEMENOT et Daniel MORAWSKI sont appelés à prendre, respectivement, les sièges laissés vacants par Michel IDASZEWSKI et Jean CHAILLET démissionnaires.

Michèle GUILLEMENOT (Alternance pour La Machine) : mère de quatre enfants, elle est sympathisante du groupe RPR, habitant dans le quartier des Marizys, mariée à un artisan plâtrier-peintre, elle s'occupe de la gestion de l'entreprise familiale.

Au sein du Conseil Municipal, Michèle GUILLEMENOT aspire à mettre ses compétences au service du social, de l'emploi et de la solidarité et au service des affaires scolaires, culturelles et vie associative.

Daniel MORAWSKI (Autrement pour La Machine) : père de deux filles habitant le quartier des Coupes, Daniel est sympathisant du groupe socialiste et, est ouvrier qualifié à GATES (Nevers).
Il sera amené, dans l'équipe municipale, à s'occuper des travaux, de l'urbanisme, de l'environnement et des services annexes. Il est également vice-président de la commission de la circulation routière et suppléant au syndicat intercommunal des transports scolaires de la région de Decize.