La Mairie - Les bulletins municipaux

Edito de Daniel Jaubertie, Maire de La Machine

Chacun d'entre nous, riche ou pauvre, jeune ou moins jeune, salarié, artisan ou chômeur, est soumis au même problème : la gestion de son budget, c'est-à-dire l'équilibre entre ses recettes et ses dépenses. Il va sans dire que, un émir du Koweit, est un peu moins embarrassé à cet égard, que celui qui n'a, en tout et pour tout, qu'un maigre RMI.

Autrefois, il y avait déjà des pauvres, il y avait même beaucoup de pauvres. Mais ils souffraient certainement moins qu'aujourd'hui de cette pauvreté car ils étaient très nombreux et ne voyaient, autour d'eux que misère. Aujourd'hui les choses ont changé, le dénuement côtoie l'opulence, et il est plus difficile de jeûner devant un festin qu'au milieu du désert.

Tout est là pour exciter la convoitise et il est bien tentant de regarder et désirer l'inaccessible. Mais c'est là que la raison doit recadrer les choses en faisant la part de l'indispensable et du superflu, en faisant un choix, cruel parfois, mais nécessaire, et cela, chacun l'a ressenti en regardant le fond de son porte-monnaie.

La commune, comme chacun d'entre nous, est aussi confrontée à des alternatives, et doit prendre ses décisions, non en fonction de l'intérêt particulier, mais pour le profit du plus grand nombre. La ville vient en aide aux diverses associations et leur consacre, chaque année, plus de cinq cent mille francs. C'est une somme importante pour le petit budget d'une collectivité comme la nôtre.

Cependant, chaque club, pris isolément, estime que la subvention accordée est insuffisante pour permettre son fonctionnement optimal, et demande toujours un peu plus. Mais jusqu'où peut-on ainsi aller ? Il faut bien, à un moment donné, savoir s'arrêter. Ce moment est venu quand on "racle le fond du tiroir". Les dépenses doivent cesser quand les recettes ne peuvent plus augmenter, et les seules rentrées que maîtrise la ville sont les impôts locaux. Alors, faut-il accroître la pression fiscale déjà lourde, sur l'ensemble de nos concitoyens pour satisfaire une minorité ? Sincèrement, je ne le pense pas, et là n'est pas mon objectif.

Les raisons du changement de mode de gestion du site de l'étang Grenetier

Les Machinoises et les Machinois, qui s'intéressent aux affaires de leur ville, ont eu raison de s'entretenir de ce sujet dont dépend, en partie, la qualité de leur vie dans la Cité...
Et, il est vraisemblable qu'ils sauront encore poursuivre, sereinement, leur réflexion à ce propos.

Aussi est-ce pour les y aider qu'il nous a semblé utile de leur apporter, ici, quelques précisions, étant entendu que les élus qui ont ce dossier en charge se tiennent à leur entière disposition pour leur donner tous les éléments complémentaires utiles à leur complète information : l'espace disponible dans le présent bulletin permettant seulement "d'aller à l'essentiel".

Et, cet "essentiel" sera consacré, aujourd'hui, au changement du mode de gestion administrative et financière de la seule Guinguette de l'étang.

A - Fonction de la Guinguette :
La Guinguette a été créée par la Ville :
1 - pour les Machinoises et les Machinois désireux de s'y retrouver, au terme d'une promenade, à l'heure de l'apéritif ou en vue de s'y restaurer simplement (restauration légère),
2 - pour les visiteurs de notre Musée de la Mine et les touristes de passage, à la recherche d'un point d'accueil et de restauration légère, en retrait des bruits de la Ville et de ses pollutions.
Aussi, du fait de ces objectifs, la Guinguette est-elle un Service Public Communal auquel la Loi fixe des règles de gestions strictes et fait interdiction de concurrencer. en deçà de leur capacité d'accueil. les restaurants existant en ville.

B - Modalités de gestion du Service Public :
En droit, la gestion d'un Service Public Communal ne peut être que publique (ex. par la Commune propriétaire) ou privée (ex. par un particulier agissant pour le compte et sous le contrôle, plus ou moins étendu, de la Commune).

En 1992, la Municipalité de l'époque avait confié la gestion de la Guinguette à un particulier (gestion privée, moyennant un "loyer" de l'ordre de 20 000 F par an, très inférieur aux charges supportées annuellement par la commune pour cet équipement, et pour une durée de six ans devant permettre à l'exploitant d'assurer le remboursement des dépenses d'équipement mobilier mises à sa charge ; les équipements et mobilier restant sa propriété, en fin de contrat (non renouvelable depuis la Loi du 29 janvier 1993).

C - Situation à la date de fin de contrat (le 31 mars 1998)
L'exploitant en place, ne pouvant être reconduit systématiquement dans ses fonctions du fait de la Loi de 1993, la Ville s'est donc trouvée contrainte de se prononcer sur le mode de gestion de la Guinguette :
- soit, à nouveau, une gestion privée à intervenir à la suite d'un appel public à la concurrence, lancé sur la base d'un nouveau Cahier des Charges respectant les principes d'égalité entre candidats et de non concurrence des commerces existants donc sans aucune garantie, pour le "sortant', d'être, à nouveau, le partenaire de la Ville,
- soit, une gestion publique. assurée directement par la Commune au moyen de la création d'une Régie municipale dite simple,
- ou, une gestion "intermédiaire", au moyen de la création d'une régie municipale dite "intéressée", dans laquelle un particulier intervient pour le compte de la Ville qui le couvre de ses charges de gestion et lui verse une redevance constituée d'un fixe et d'une participation aux résultats d'exploitation.

D - Inconvénients de la gestion privée:
La gestion par un particulier agissant comme concessionnaire (cas de la Guinguette jusqu'en mars 1998) présente un inconvénient majeur car généralement peu favorable à l'intérêt du public : le concessionnaire étant souvent plus soucieux de son propre intérêt que de celui des usagers, pratique des prix très proches de ceux du secteur privé et qui, en outre, échappent presque toujours à la maîtrise totale de la Collectivité. Et, de surcroît, des dérives illégales peuvent apparaître.
La gestion en "régie intéressée", si elle présente moins de risques, comporte cependant, l'inconvénient de faire intervenir directement le régisseur dans la détermination des prix qu'il a toujours tendance à "forcer", afin de s'assurer le maximum de rémunération.

E - Le choix retenu :
C'est celui de la gestion publique (par la Commune), en régie municipale simple confiée à un personnel communal sous contrat saisonnier, recruté à la suite d'un large appel public de candidatures et sur la base de critères de sélection stricts (capacités, expériences...), et rémunéré avec "intéressement au chiffre d'affaires".

Ce mode de gestion présente l'avantage de la rigueur comptable (comptabilité sous la responsabilité du Trésor Public) et celui - auquel nous sommes tout aussi particulièrement attachés - de nous confier l'entière maîtrise dans la fixation des prix.
Il présente, certes, l'inconvénient d'un réel surcroît de travail pour nos personnels que ne rebute pas la difficulté, ayant bien compris que tout l'intérêt de la nouveauté est d'abord pour notre population.

Mais il est cependant bien entendu, que si les résultats ne devaient pas être ceux attendus, une solution moins contraignante serait proposée, pour les prochaines saisons, sans que soit remise en cause la poursuite de notre projet d'aménagement du site de l'étang Grenetier, dont il sera fait état dans une édition à venir.

Le site de loisirs de l'étang

C'EST : "La Guinguette", bar tenu par Madame BIDAULT (03 86 50 84 23) avec des prix très attractifs sur les boissons sans alcool, des prix très raisonnables sur les autres boissons ainsi que sur une restauration rapide, simple et agréable.

C'EST AUSSI : par convention passée avec un traiteur (M. BOUTET, restaurant de l'Etrier à Devay - Tél. 03 86 50 37 77),
- des repas pour les touristes, en voyages organisés, qui viennent au Musée de la Mine. Les organisateurs prennent contact avec les services de la Mairie (03 86 50 49 00) pour retenir et régler.
- des repas organisés à la demande par des particuliers ou des associations. L'organisateur devra, dans ce cas, s'adresser directement au traiteur.
- des soirées animation à thème, organisées par le traiteur sur place, libres d'accès à tous (il sera sans doute prudent de réserver sa table auprès de Madame BIDAULT).

C'EST AUSSI : une baignade surveillée par un maître nageur sauveteur durant les mois de juillet et août, afin d'augmenter la sécurité des utilisateurs et des enfants en particulier.

C'EST AUSSI : la possibilité de louer un pédalo afin de se détendre et de goûter tranquillement aux plaisirs de l'eau.

C'EST TOUJOURS : la possibilité de s'installer au camping (s'adresser à Mme BIDAULT), dans la limite des places disponibles.
Comme par le passé, en dehors de la zone de baignade, la possibilité d'aller à la pêche, avec une carte bien sûr.

GAZ DE FRANCE, le choix de la qualité

L'arrivée du Gaz Naturel à La Machine est prévue pour la fin d'année 1998. Les premières installations de chauffage au Gaz Naturel devraient être mises en service avant l'hiver prochain.

Le raccordement au réseau de GAZ DE FRANCE coûtera 1 809 F TTC, au lieu de 5 427 F TTC, avec un délai de 2 ans pour mettre en service l'installation de chauffage. GAZ DE FRANCE se charge gratuitement de la pose des coffrets au moment des travaux dans la rue. Une prime vous sera versée, après mise en service, si vous optez pour un système d'eau chaude accumulée.

Un bureau d'Information Publique fut ouvert au Musée de la Mine (ancien logement du gardien) tous les Lundis et Mercredis du mois de juin, de 10 h à 12 h. Des spécialistes du Chauffage au Gaz Naturel vous ont présenté du matériel et ont donné de plus amples renseignements.
Pour tous renseignements, téléphonez au spécialiste du Chauffage au Gaz Naturel au 03 86 21 60 75.

Environnement

Depuis maintenant 2 ans, des cavaliers empruntent sentiers, canaux, rivières, forêt. Une convention a été signée avec les communes de St-Léger-des-Vignes, Sougy-sur-Loire, La Machine, et également le syndicat mixte du canal du nivernais.

D'un bon niveau équestre, ces jeunes cavaliers sont en relation constante avec les différentes autorités. Ils sont chargés de relever les problèmes de terrain. Endroits souillés par des jets de papier, décharges sauvages, braconnage, dégradation des sites aménagés, pollution, etc.
- Après chaque sortie, ils établissent un rapport.
- Ils analysent, montent des actions spécifiques en fonction des problèmes de terrain.
- Font remonter les informations aux autorités compétentes.
- Sont chargés de faire respecter les actions entreprises.

ÊTRE À VOTRE ÉCOUTE.
Notre but :
LA PROTECTION DE VOTRE ENVIRONNEMENT.
AMELIORER OU SATISFAIRE VOS BESOINS.

Lors de leur passage certains d'entre vous ont échangé De quelques mots avec nos cavaliers : vous leur avez fait part de vos inquiétudes, de vos problèmes, nous avons même été, très surpris de voir l'intérêt qui était porté à l'environnement. Nous agirons afin de réduire au minimum tous ces problèmes. La Municipalité de La Machine a bien voulu nous faire confiance et nous attribuer une subvention ( 5 000 F pour 1998).

Les comptes seront arrêtés en fin d'année, mais à ce jour, nous pensons pourvoir à la création d'un poste dans le cadre des emplois jeunes.
Car là aussi, nous avons un but à atteindre. Offrir la possibilité à ces jeunes cavaliers de trouver un emploi.

Nous remercions tout particulièrement, Monsieur le Maire et ses conseillers municipaux qui ont bien voulu nous faire confiance en s'investissant dans ce projet.
Nous remercions également les commerçants, les habitants de La Machine pour l'accueil chaleureux qu'ils ont réservé à nos cavaliers. Pour leur participation au reportage télévisé FR3.

Vous avez participé à la création d'une nouvelle activité dans la Nièvre.
Activité que nous nous efforcerons de pérenniser.

Afin d'améliorer notre cadre de vie nous allons devoir vous solliciter chaque jour de l'année, c'est tous ensemble que nous agirons grâce à des gestes simples.
sur la chaussée :
Nous ne jetterons plus notre papier.
Nous ne viderons plus notre cendrier de voiture.
Nous n'oublierons plus nos emballages derrière nous.

Certaines personnes ont déjà compris le message, nous les en remercions vivement. Bravo pour votre geste, un bon exemple à suivre.

Lorsque nous nous promènerons :
Pique-nique ou dans toute autre de nos occupations, nous ne nous débarrasserons plus de nos déchets encombrants ou toxiques dans la nature ou dans les terrains vagues.
Des procès verbaux ont été délivrés, espérons que ces personnes seront dorénavant plus respectueuses.