La Mairie - Les bulletins municipaux

L'édito de Paulette Lavergne, Maire de La Machine

A l'occasion des dernières fêtes de printemps, Pâques, Pentecôte, de nombreux anciens Machinois sont venus dans leur cité d'origine rendre visite à leur famille.
Beaucoup sont allés voir ce qui fut l'étang de leur jeunesse avec bonheur, en le voyant nettoyé, agréable, à nouveau fréquenté. Jeunes, retraités, familles s'en réjouissent également.

Depuis quelques semaines un panneau aux couleurs vives y montre le plan du projet d'aménagement de notre « Etang Grénetier » 
Bien sûr, la ville de LA MACHINE ce n'est pas que cela et l'activité de loisirs ne peut être que le complément de l'activité industrielle, mais voir quelque chose qui bouge, qui s'améliore, fait plaisir à tous.

En se rendant à l'étang, on passe devant la Mine Image fréquentée par des milliers de touristes, la  nouvelle gendarmerie, l'usine MIGNON qui se développe, SONIMETAL qui a créé des emplois et s'agrandit, DECOCENTRE qui s'installe, MECALEV qui vient de terminer son extension et bientôt par le chemin piétonnier bordé d'arbres qui longera la route industrielle, un quartier rénové et une coulée verte qui mènera de la ville à l'étang, où la guinguette sera bientôt ouverte.

Cela ne se fait pas sans peine, vous pouvez le constater en lisant attentivement ce bulletin et les  documents (rapports, interventions, tableaux) qui l'accompagnent, et qui ont contribué à l'élaboration du budget primitif, et à la réalisation des projets retenus.

Il nous faut tous nous battre pour notre ville. LA MACHINE a son histoire, son musée, son patrimoine mais LA MACHINE c'est aussi votre vie d'aujourd'hui avec toutes les difficultés liées à l'augmentation du chômage, des emplois précaires, des petits boulots.

Nous ferons tous le maximum mais il nous faut plus de moyens, en particulier plus de dotations d'état qui ont augmenté moins que l'inflation. Il faut enlever aux communes les charges qui ne devraient pas leur revenir, il faut plus de subventions ordinaires et exceptionnelles à notre ville qui subit toujours l'échec de la reconversion industrielle après la fermeture de la mine.

Savez-vous que notre potentiel fiscal n'est que de 987 F par habitant, contre 1 742 F en moyenne pour les communes identiques à la nôtre et 1 356 F en moyenne pour les communes des cantons de DECIZE et LA MACHINE.

C'est vrai, nous avons l'habitude de faire beaucoup avec peu de moyens, mais nous devons exiger d'être aidés par les pouvoirs publics, LA MACHINE mérite bien cela, elle a tant participé à la richesse nationale.
Nous avons tous à cœur de rendre la vie plus belle dans notre cité.

Demandons et donnons nous les moyens de le faire avec le Conseil Municipal et toutes les couches de la population, ouvriers, employés, jeunes, retraités, commerçants et industriels, locataires et propriétaires, rassemblons-nous pour faire vivre notre ville, toujours plus agréable et accueillante.

Paulette LAVERGNE.

Le service de portage de repas de l'Union Machinoise d'Aides et soutien à domicile

Le 3 décembre 1990, le service de portage de repas débutait !
- Le but de ce service : livrer chaque jour à des personnes âgées, handicapées ou temporairement en difficultés des repas équilibrés.
Il faut noter que cette création permet souvent un maintien à domicile et évite quelquefois une hospitalisation.

L'U.M.A.S.A.D. assure le service de portage du lundi au samedi entre 10 heures et 12 heures (en liaison froide) avec repas pour le dimanche.
Une camionnette 2 CV prêtée par la municipalité permet la distribution ; en contre partie I'U.M.A.S.A.D. rembourse à la municipalité les frais kilométriques parcourus.

La cuisine est réalisée par un centre de restauration de DECIZE. Les aliments sont placés en barquettes hermétiques, le tout transporté dans des conteneurs isothermes.
Le Centre de restauration est soumis à des contrôles vétérinaires réguliers.
La distribution est assurée par une personne bénéficiaire d'un contrat C.E.S.
Les conteneurs ont été financés par l'Union Régionale de la Sécurité Sociale Minière.

Mlle THIELIN, la responsable du service, rend visite régulièrement aux personnes bénéficiaires des repas (remarques, suggestions, écoute attentive )
Le prix du repas est de 30 F, toutefois les ressortissants du régime des mines bénéficient d'une aide aux repas de 3,50 F par jour ;

Le repas comprend une entrée, viande, légumes, fromage, dessert, pain et potage. Les repas de régimes sont pris en considération ainsi que les préférences alimentaires.

Exemple de menus :
• crudités, rôti forestier, jardinière de légumes, fromage, génoise, pain, potage,
• feuilleté de ris-de-veau, canard à l'orange, haricot vert, fromage, fruit, pain, potage,
• salade foie de volaille, cabillaud bordelaise, ratatouille, fromage blanc, fruit, pain, potage.

Les inscriptions : les repas peuvent être réguliers ou occasionnels.
Les commandes de repas du lundi au vendredi doivent être sollicitées la veille.
Les commandes de repas du samedi et dimanche doivent être sollicitées le JEUDI (avant 15 heures).
La vente des tickets repas : Ils sont achetés au siège de I'U.M.A.S.A.D. ou directement auprès de la livreuse.

Quelques statistiques prouvent la réussite et le besoin de cette création !
En décembre 1990 : 17 inscrits réguliers, 70 repas par semaine (moyenne 14 par jour)...
et en avril 1991, quand nous écrivons cet article : 32 inscrits réguliers, soit une moyenne qui varie de 17 à 23 repas par jour.
L'U.M.A.S.A.D. parcourt environ 800 kilomètres par mois.

ET MOI... ET MOI... OUI

Lorsqu'arrivent les intempéries, la neige et le gel en particulier, il n'est pas anormal de considérer que sa rue a été faite avec retard. Être bien servi et dans les premiers est une revendication qui peut se comprendre, mais la réalité n'est pas aussi simple ; les employés municipaux ne peuvent être partout à la fois. C'est pourquoi le déneigement ou le sablage des rues correspond à un plan bien précis en vigueur depuis de nombreuses années.

Au cours de la réunion du Conseil Municipal du 14 février 1991 cela a été rappelé, d'où extrait :
« Madame le Maire tient à souligner l'important travail fourni par le personnel communal pendant le mauvais temps qui a persisté environ 1 semaine :
• 411 heures de travail,
• 50 tonnes de sable,
• 40 tonnes de sel.
Le plan prévu a été strictement respecté en ce qui concerne les zones prioritaires .
• route zone industrielle, cours des écoles,
• endroits dangereux,
• endroits les plus fréquentés,
• enfin l'ensemble des rues.
A souligner que 3 rues ne permettent pas le passage du chasse-neige du fait de leur étroitesse.

Monsieur FUMAT pense que LA MACHINE n'a aucune difficulté à soutenir la comparaison avec d'autres villes de même importance dans le département.
LA MACHINE a également un réseau routier très étendu : plus de 38 km.