Edito de Daniel Jaubertie, Maire de La Machine
Les travaux de réhabilitation de la Cité des Minimes sont en cours. C'est une étape, mais ce n'est qu'une étape dans le programme des travaux. Il nous faut maintenant envisager une rénovation générale de tout notre réseau d'assainissement. C'est une entreprise importante tant du point de vue de la masse des travaux que du point de vue financier.
La Société SETUDE a d'ores et déjà réalisé une étude diagnostic des divers réseaux de notre commune et estimé le coût de l'opération à 10 millions de francs. La somme, déjà impressionnante pour une petite ville comme la nôtre, sera, de toute évidence, dépassée en fonction de l'augmentation du coût de la vie, des imprévus etc... Il est donc indispensable que cette dépense, et par suite, la réalisation des travaux, soient réparties sur plusieurs années de façon cohérente, en commençant par les tranches les plus urgentes.
De toute évidence la priorité devra être donnée à la station d'épuration. Celle que nous avons actuellement, et qui date des années 1970, n'est plus aux normes d'une part et, d'autre part son fonctionnement laisse plus qu'à désirer. Une nouvelle station d'épuration doit donc être construite rapidement. Afin que cette nouvelle station puisse fonctionner correctement, il est important que, par temps d'orage ou de forte pluviosité, elle ne reçoive pas, brutalement, une trop grande quantité d'eau.
Il sera donc indispensable d'adjoindre, rapidement, à cette nouvelle unité d'épuration, deux bassins d'orage destinés à stocker le surplus des eaux qui ne seront renvoyées sur la station que progressivement en période sèche. Ces bassins devraient se situer, l'un près de la rue Clémence Bonde, l'autre à la Basse Meule, près de la rue Paul Vaillant Couturier.
Ces étapes prioritaires réalisées, il faudra poursuivre l'assainissement par la rue du Puits Henri, l'impasse Jean-Jaurès, la rue Raoul Follereau, la rue Daniel Michel, la rue Clémence Bonde, la rue Paul Vaillant Couturier et le réseau entre la Mine-Image et la rue Roger Salengro.
La réalisation de ce projet ambitieux, onéreux, mais indispensable ne nous empêchera pas de réhabiliter aussi le centre ville. La place du Marché, lieu de commerce, de stationnement pour les voitures, d'accès aux écoles, est un endroit désordonné et, par là-même, dangereux pour nos enfants et les adultes. Cette place des Fusillés doit donc être, elle aussi en priorité, structurée et aménagée afin de limiter les risques d'accidents d'une part et, rendue plus agréable pour valoriser notre ville d'autre part.
Pour réaliser toutes nos ambitions, et nous en avons pour La Machine, le travail ne nous manque pas pour monter les dossiers, et nous avons la volonté, bien ancrée de les faire aboutir.
Cela dit, je vous souhaite de bonnes vacances.
Harmonie
Cette formation musicale est la plus ancienne association de LA MACHINE et peut-être même du genre dans le département à l'époque. Elle participe à un concours en 1862, elle joue à l'inauguration de l'église en 1872, elle est encore présente hélas, aux obsèques des victimes de la catastrophe en 1890 ; on la retrouve en 1944 pour exécuter l'hymne nationale après l'occupation nazie. Elle aura été ainsi toujours au premier rang des manifestations diverses des joies et des peines des Machinois.
Elle s'est appelée Fanfare des Mines jusqu'en 1899 ; puis Harmonie des Mines jusqu'en 1974, et à la fermeture de la Houillère : Harmonie Municipale.
Signalons que la Batterie Fanfare fait partie intégrante de la société. Elle fut pendant longtemps composée d'éléments machinois, en grande majorité occupés à la Houillère, et fournis au sein de la société. Il a toujours régné parmi les musiciens, un esprit de corps, commun à tous ceux qui pratiquent cet art, et que l'on retrouvait également chez les appelés du contingent incorporés dans les musiques militaires.
Où en est cette grande dame qui a gardé son image de marque ? Son financement au temps de la Houillère était assez consistant. Les municipalités qui se sont succédées ont eu à coeur, malgré leurs difficultés, d'assurer la survie de cette formation qui subit de plein fouet le manque d'emploi faisant s'éloigner la jeunesse du pays.
Dès 1986, on a dû remplacer le chef de musique machinois, par un successeur formé ailleurs. Il a fallu créer une école pour accueillir des jeunes ; un à un les anciens ont disparu ; les effectifs se sont amenuisés, certains instruments même n'ont plus de titulaire.
Ce qui était faisable avec 60 musiciens devient très difficile avec 25, et c'est un tour de force de présenter un concert avec 15, ce qui est arrivé l'an passé pour la fête patronale. L'école de musique commence à porter ses fruits, oh ! ils ne sont pas bien mûrs ! mais c'est un espoir : il faut cinq ans en moyenne pour faire un exécutant capable d'assurer une partie.
De plus, la préparation des différentes manifestations suppose des répétitions nombreuses et suivies, dont les horaires ne sont pas toujours compatibles avec les activités professionnelles. En revanche, contrairement au sport où l'athlète en général vieillit vite, un musicien dure plus longtemps, à l'Harmonie, les exécutants ont de douze à quatre vingt ans.
Le dernier concert de printemps a montré un certain renouveau, des jeunes participaient pour la première fois à une prestation de qualité. Il serait souhaitable, dans les circonstances actuelles, que les efforts financiers consentis par les précédentes municipalités se poursuivent pour conserver ce patrimoine local vivant qu'est l'Harmonie de LA MACHINE.
Bain Douche Jeunes
Association créée le 3 mars 1996, elle a pour objet d'organiser des animations et loisirs pour les jeunes de 12 à 25 ans et d'informer ces jeunes des activités culturelles et sportives se déroulant dans le Sud Nivernais.
Pour l'instant, l'Association a réalisé un tournoi de tennis de table le 18 et 19 avril où de nombreux lots furent distribués aux participants. Manifestation ayant attirée une cinquantaine de jeunes : c'est un succès qui en appelle d'autres. Egalement une soirée vidéo est organisée mensuellement et une plage horaire à la salle polyvalente pendant les vacances scolaires permet aux jeunes de pratiquer et de s'amuser dans divers sports.
Au nombre des projets figurent l'organisation d'un tournoi de basket, des randonnées VTT mais aussi un concert Rock avec à la clef une création de partenariat avec les groupes de musique machinois.
Evidemment, l'Association et son bureau attend toutes propositions et idées de la part de la population machinoise pour pouvoir organiser d'autres manifestations.
L'Association est installée dans les anciens Bains Douches municipaux et est à la disposition des jeunes voulant s'y rencontrer pour discuter, écouter de la musique, faire des jeux de société ou vidéo, lire des magazines ou bandes dessinées, regarder la télévision. Bref, une maison de jeunes où ils doivent s'y sentir bien.
Pour aménager ses nouveaux locaux, l'Association BDJ lance un appel à la population pour lui céder des objets divers tels des jeux de sociétés, meubles.
LE BUREAU :
Président : Pascal GUERIN
Vice-Présidents : Eric CHAUDILLON et Fabien DELLA TOFFOLA
Secrétaire : Jean-Christophe PEIGNOT
Secrétaire-adjointe : Nathalie FLAMAND
Trésorier : Daniel SUGIN
Trésorier-adjoint : David DELANCE
Membre : Jean ANDRIAMADIO
Commissaires aux comptes : Gérard CHARMOT, Vincent BETZ
Heures d'ouverture : Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 17h à 19h - Mercredi, Samedi : 14h à 19h
A.L.F.A.
Vers le demi-siècle
- Le 1er février 1949, le directeur des houillères autorisait les élèves du cours complémentaire à utiliser l'atelier du centre d'apprentissage des Glénons pour pratiquer l'aéromodélisme.
- Le Journal Officiel du 18 février 1960 rendait publique la création de l'Amicale Laïque de Formation Aéronautique de La Machine.
- Les anciens se souviennent du "Père" Dorlet, qui, pendant 20 ans se dévoua pour l'Amicale. Christian GROS lui succéda et point n'est besoin de rappeler son action car les vocations aéronautiques nombreuses qui mûrirent entre les murs de l'atelier ou dans les prairies machinoises s'épanouissent actuellement en plein ciel.
- Un tel héritage ne pouvait rester sans lendemain. Jean-Luc GROS a pris la suite de son père secondé par Messieurs CHAILLET, CISZAK, RIGOULOT. L'atelier continue de produire, les prairies continuent d'accueillir les premiers vols des Aéromodèles Machinois. Les élèves les plus âgés et les plus motivés volent même de leur propres ailes sur des grands planeurs, des vrais ... Peut-être les avez-vous vus passer très haut sous les nuages d'un beau ciel d'été, venant saluer leur ancien nid, sans savoir que c'était un petit machinois le pilote. Tranquillement, efficacement, discrètement, l'Amicale Laïque de Formation Aéronautique perdure et agit.
Certes on est loin du premier bout de bois qu'on colle au manche à balai, mais c'est à l'A.L.F.A. qu'on initie le travail, la patience, la rigueur, les sacrifices qui un jour, peut-être, ouvrent le ciel.
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