L'édito de René Vingdiolet, Maire de La Machine
Chers amis Machinois, ce bulletin d'information précède la période des congés annuels.
Au moment où j'écris ces lignes, huit jours seulement de classe restent à accomplir pour les élèves de la Maternelle, des Ecoles Primaires et du Collège.
Quelle situation trouverons-nous à la rentrée ? Une nouvelle classe ferme à Marie Curie montrant ainsi l'inexorable dépeuplement de notre Cité ; la perte d'élèves serait encore plus nette si la fermeture de l'unique classe de TROIS VEVRES ne venait pas compenser l'hémorragie qui se développe depuis maintenant 7 ou 8 ans.
Le cas de LA MACHINE, s'il est préoccupant, n'est pas unique. Un certain nombre d'agglomérations sont touchées dans la totalité de l'hexagone.
La Nièvre dans ce concert de partitions négatives est particulièrement atteinte parce qu'affaiblie depuis des décennies par une perte démographique importante et par le vieillissement de sa population.
Faut-il pour autant baisser les bras ? Dans un monde où la concurrence fait fi de toute sensibilité, ce serait à mon sens le pire des maux.
Au contraire c'est la sérénité et la réflexion indispensables que nécessite une situation difficile dans le respect que nous devons avoir les uns pour les autres, dans la concertation qui doit se développer à tous les niveaux et avec tous ceux qui participent aux activités de notre Cité, il nous faut inlassablement nous remettre en cause et rechercher les solutions les meilleures aux problèmes qui nous sont posés.
Après une année de travail souvent très dure, des congés payés, acquis au prix de luttes très longues et très difficiles en nous apportant un repos réparateur, viennent nous rappeler qu'en ce monde rien n'est facile et qu'il faut savoir persévérer et croire au destin pour réussir.
A vous Machinoises et Machinois, Jeunesse étudiante, Monde du Travail, Enseignants, Commerçants, Artisans, Industriels, je dis bonnes vacances, avec une pensée toute particulière pour ceux, qui, victimes de la dureté des temps, ne partiront pas, et surtout pour les enfants, je souhaite qu'ils trouvent sur place des loisirs sains et agréables au Centre Aéré, grâce au concours de l'Office Municipal des Sports qui met en œuvre pour la première fois cette année des activités à leur intention.
Que cette politique sociale que nous avons voulue pour ceux qui souffrent, leur apporte réconfort et espérance.
René VINGDIOLET
La situation économique
Je n'ai point besoin de redire à chaque occasion ce qu'est la situation économique de notre Cité. Malheureusement, si les élus sont souvent sollicités pour apporter leur aide ou leur soutien dans les difficultés que rencontrent les entreprises locales, ils sont le plus souvent ignorés lorsque se préparent certaines décisions.
Il est vrai que les élus locaux n'ont aucun pouvoir en matière économique, sauf celui de financer à l'aide de fonds publics les implantations industrielles ou artisanales.
Ce jeu, mis en place au nom de l'aménagement du territoire, a pour conséquence d'accentuer le déséquilibre entre régions riches qui offrent le maximum d'avantages en accumulant le maximum de risques, et les régions pauvres qui, arrivées à la limite de l'engagement financier qui leur est autorisé par les organismes de tutelle, ne peuvent plus rien offrir.
Mon propos n'est pas, loin s'en faut, un rejet de l'action que la collectivité se doit de fournir pour aider l'industrie, l'artisanat, le commerce et par cette incitation créer des emplois.
Mais je crois qu'à travers notre exemple local, on peut s'interroger, et peut être fixer de façon claire et précise certaines règles du jeu qui auraient pour objectif de définir ce qui est du ressort des collectivités locale, départementale, régionale et nationale (routes, écoles, loisirs, accueil, etc...) et ce qui doit normalement incomber à l'entreprise (construction de bâtiments, achat de machines outils, personnel, etc...).
Je crois que si ces règles étaient adoptées, le soutien envers les chefs d'entreprises valables pourrait être intensifié et que, à contrario, les chasseurs de primes risqueraient de disparaître en évitant du même coup pas mal de gâchis.
Pour ce qui concerne notre Cité, je ne puis aujourd'hui faire preuve d'optimisme. S.I.M.A. liquidée dans la lâcheté laisse des bâtiments inoccupés, cette sombre affaire est toujours en instance devant les tribunaux. A quand le jugement ? Souhaitons qu'il soit sans faiblesse ! Cependant la sanction ne ramènera pas obligatoirement l'activité sur le site, l'usine RECAM ayant semble-t-il quelques difficultés à NOUAN LE FUSELIER.
"La Française des Caleçons" a fermé ses portes le 19 avril 1988, le Tribunal de Commerce de Bayonne ayant prononcé la liquidation des biens. Le bâtiment, propriété de la Ville est vide. Des contacts sont pris pour une autre activité, mais rien de sûr ne peut être avancé aujourd'hui.
Depuis plusieurs jours, on fait état des difficultés à TRESCO. En absence d'informations officielles, il faut souhaiter que des licenciements n'interviennent pas au niveau du personnel et viennent allonger la liste des demandeurs d'emplois connus des services de la Mairie.
Une autre note pessimiste vient apporter sa pierre à cette cascade de défections avec la société SAMSOUD qui annonce la présentation d'un dossier de transfert de ses activités sur la Zone industrielle de SOUGY SUR LOIRE, en motivant sa décision par les charges de manutention qui alourdissent les coûts de ses fabrications.
Tout cela, même si les autres entreprises pour l'instant marquent une bonne stabilité, est inquiétant pour l'avenir.
Cependant, comme je le souligne dans mon éditorial et comme le dit un vieux dicton : il ne faut jamais jeter le manche après la cognée, mais résolument se tourner vers l'avenir sans baisser les bras.
René VINGDIOLET
Sapeurs Pompiers
Le 29 mai,LA MACHINE en fête accueillait le Congrès Départemental des Sapeurs Pompiers. C'était l'occasion de marquer de façon éclatante le 50ème anniversaire du Corps de Sapeurs-Pompiers de LA MACHINE.
C'est en effet en 1938 qu'il fut créé sur la proposition d'un Conseiller Municipal de l'époque, M. Gabriel BERTIN.
Tôt dans la matinée, après la réception des Corps au Centre de Secours, se tenait la réunion de l'Union Départementale à la Salle des Fêtes, sous la présidence du Capitaine Mario PETIT en présence du Commandant LEGER, Directeur Départemental des Services d'incendie et de Secours.
Ce furent ensuite les cérémonies officielles sur la Place des Fusillés. Les troupes Impeccablement alignées procédèrent à la Cérémonie de passation du drapeau de l'U.D. entre le Corps de COSNE organisateur du Congrès de 1987 et celui de LA MACHINE.
Ces cérémonies auxquelles assistait une très grande foule se déroulèrent en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles Monsieur Pierre BEREGOVOY, Ministre d'Etat, Ministre des Finances. A ses côtés se trouvaient M. BARDIN, Président du Conseil Général, M. DES ETAGES, Ambassadeur, MM. GUILLAUME et SIGNE, Sénateurs, de très nombreux Conseillers Généraux, les autorités militaires et M. le Maire de LA MACHINE entouré de son Conseil Municipal.
Après les discours, la remise des médailles et la revue des troupes par M. le Ministre d'Etat, les soldats du feu et un échantillon des différents véhicules en service dans le département défilèrent dans les rues fleuries de la Cité sous les applaudissements d'un nombreux public.
Après la remise des gerbes aux Monuments aux Morts, ce fut le retour sur la place de la Victoire pour un gigantesque apéritif servi gracieusement par la maison RICARD.
Un excellent repas préparé par le traiteur Jean MILLOT réunissait près de 500 convives à la Salle Polyvalente et marquait la clôture de cette matinée ensoleillée et réussie en tous points. L'après-midi, sous la futaie du Bois des Soeurs, un spectacle offert par la municipalité regroupait l'Harmonie Municipale et les Ballets Machinois.
Ce 29 mai marquera le Centre de Secours des Sapeurs Pompiers de LA MACHINE.
Il nous faut remercier tous ceux qui ont contribué à faire de cette Journée une réussite et, en particulier, la Municipalité et les Employés municipaux, l'Harmonie, les Ballets Machinois, les Commerçants qui ont décoré leurs vitrines et les membres du Club des Retraités pour la confection des roses décorant les arbustes de l'Avenue.
Pour en terminer, souhaitons la bienvenue aux nouveaux Sapeurs qui nous ont rejoint depuis notre passage en Centre de Secours : Pascale BREJAUD (notre élément féminin), Bruno ROSE, Daniel THOMAS. Patrice BUDNY et Robert BILLOT.
Ces jeunes ont déjà commencé leur formation et plusieurs d'entre eux sont déjà titulaires du Brevet National de Secouriste, Réanimation et Secours Routiers.
Le Chef de Corps, Lieutenant Georges HERITIER
Le Président de l'Amicale, Adjudant Serge BONNOT
© Copyright 2021 - 2025 | Admin |