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La Mairie - Les bulletins municipaux

Parution : JANVIER 1991
Paulette Lavergne, Maire de La Machine

L'édito de Paulette Lavergne, Maire de La Machine

Noël et le Jour de l'An viennent d'être fêtés dans les foyers machinois, comme partout ailleurs, pour certains avec joie dans la liesse de la famille réunie, quelquefois agrandie, pour d'autres dans la peine et le souci, après le départ d'un être cher, ou avec le spectre du chômage. Une page vient encore d'être tournée, dans notre vie qui n'est pas un long fleuve tranquille mais un combat de chaque jour.

Au poste de responsabilité que vous m'avez confié, j'essaie de mener cette bataille, avec vous tous, pour faire vivre LA MACHINE, et que ses habitants s'y sentent bien.

Un premier objectif de ce mandat vient d'être atteint, la nouvelle gendarmerie. Cette construction, dont les couleurs illuminent le quartier des Glénons autrefois si triste, constitue un pari architectural suffisamment avant-gardiste pour que nous en soyons fiers. Nous avons pu garder ainsi notre brigade dont l'existence était menacée. LA MACHINE, chef-lieu de canton, a besoin de sa gendarmerie et des six familles qu'elle représente.

Deuxième objectif, l'étang Grénetier, fut l'année dernière l'attraction de bien des Machinois, trouvant là, à proximité, détente et loisirs dans un cadre à la bonne franquette. Son plan d'aménagement est largement diffusé. Les pêcheurs les premiers en profitent. Les travaux vont bientôt commencer, notre souci étant avant tout d'accueillir simplement familles et promeneurs, sans concurrencer les commerces du bourg.

Pour ce qui est de la vie de notre cité, les travaux se poursuivent dans le cadre des programmes définis : voirie, trottoirs, ou petits travaux parfois peu spectaculaires mais qui satisfont les habitants.

Dans tous les domaines, sociaux ou économiques, nous poursuivons notre action et une usine qui s'agrandit comme MECALEV, ou qui se modernise, comme SONIMETAL, nous encouragent à travailler pour que soit résolue la question de l'usine relais des Fontaines Douces ou du site du Puits Henri-Paul qui nous préoccupent autant que l'extension ou la modernisation d'autres entreprises machinoises, mais cela dépend prioritairement des industriels, des investisseurs et de la politique générale.

Une bonne coopération avec les services sociaux et ceux du Centre Social permet de résoudre beaucoup de problèmes et d'apporter un soutien primordial dans diverses activités comme le Centre Aéré ou l'Aide aux Personnes Agées.

Notre préoccupation reste la Cité des Minimes dont la rénovation véritable ne peut être seulement assurée avec le seul budget communal et les impôts des Machinois. Je disais, dans un précédent bulletin, que les difficultés seraient dites avec franchise : c'en est une. Nous y faisons le meilleur entretien possible, le Ministère a été sollicité pour sensibiliser les pouvoirs publics à cet aspect de notre héritage minier. Un dossier particulier a été constitué par les services techniques et différents participants.

Je poursuis ces actions en prenant en compte l'avis des Machinois et je me félicite que pour la seconde fois le budget supplémentaire ait été voté à l'unanimité.
LA MACHINE est vivante, il y fait bon vivre. Son Musée et sa Mine-Image, véritables pôles d'attractions, nous ont amené cette année 10 000 visiteurs.
Nous sommes 4 238 Machinoises et Machinois et nombreux sont ceux qui ont gardé leurs racines à LA MACHINE, même ceux qui habitent au loin.

Tous ensemble, Machinois d'aujourd'hui et d'hier, faisons en sorte que l'année 1991 soit une année de repeuplement des 232 logements vacants de notre localité, que 1991 soit une année où LA MACHINE puisse faire parler d'elle, par le sport et dans les médias, qu'en 1991 LA MACHINE développe encore sa tradition d'accueil. La vitalité de notre ville en dépend ainsi que ses écoles et la vie de ses commerces.

Ensemble faisons parler de LA MACHINE, de ses réalités et de ses problèmes. Et à tous BONNE ANNEE 1991.
Paulette LAVERGNE

A.L.F.A.

Une herbe du désert pour le dictionnaire...
Mais à LA MACHINE l'A.L.F.A. c'est l'Amicale Laïque de Formation Aéronautique.

Comme son nom l'indique l'A.L.F.A. n'est pas seulement un club de loisirs où on vient s'amuser à faire voler des petits avions mais d'abord un centre de formation aéronautique ; si parfois on y construit un appareil issu d'un " kit " commercial, la majorité des réalisations sont originales et conçues ici, de l'avant-projet aux plans, passant par le calcul et les prototypes pour aboutir aux types définitifs.

C'est ainsi que des modèles créés à LA MACHINE ont eu leur discrète célébrité et furent connus par voie de presse spécialisée jusqu'outre-frontières. Certains ont même été l'objet de plagiats commerciaux... La philosophie des animateurs en tire plus de fierté que d'ombrage. Fondé par le regretté " père " DORLET, l'A.L.F.A. fonctionne actuellement avec ses disciples CHAILLET, GROS et RIGOULOT, assistés par les jeunes anciens CICZACK, GROS junior et REVENU.

Association A.L.F.A.

Cet été les constructeurs ont fait voler avec succès leurs réalisations de l'année : petits planeurs de vol libre pour les débutants, planeurs radio-pilotés pour les chevronnés. A cette occasion deux nouveaux pilotes, CICZACK et REVENU, ont été lâchés ". Les vieux " se sont fait plaisir en faisant évoluer de trop rares fois leurs maquettes lors de rassemblements modélistes régionaux ou nationaux.

L'A.L.F.A. est aussi, mais ceci est ignoré car les effets de son action sont différés, une source de vocations aéronautiques et des anciens sont pilotes sur le Foch, mécanicien d'hélicoptère ou ingénieur de l'aéronautique...

Mais il faut dire aux jeunes attirés par ces merveilleuses petites machines que si l'aéromodélisme est une école du travail manuel bien pensé et bien fait, il est surtout un art pluridisciplinaire dont aucun chapitre ne souffre d'être négligé sous peine de la sanction automatique du " crash " immédiat ! Ce n'est pas une école de la facilité et les " ça va ben aller comme ça " n'y ont pas leur place.

Nous fêtons cette année le centenaire du premier vol, par Clément ADER, dont la vie entière de travail opiniâtre aboutit à cette envolée de quelques décamètres qui allait ouvrir aux hommes les routes du ciel. Une leçon à méditer.

B.R.


Le club des retraités

Notre club animé par une Présidente dynamique, secondée par un Bureau et un Conseil d'Administration composés de personnes très dévouées, a organisé, au fil des années, un programme loisirs, qui permet aux adhérents de se réunir fréquemment pour participer à diverses manifestations voyages vacances (deux à trois par année), sortie d'une journée, conférences, séances de travail mensuelles, thé dansant, rifles, concours de boules et de belote, gymnastique, cours de danses, etc... Sans oublier, plusieurs repas au cours de l'année et un goûter hebdomadaire.

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Mais en parallèle de ce programme loisirs, notre club a aussi un programme social, en faveur des retraités ou personnes âgées plus défavorisées ou atteintes par la maladie. C'est ainsi, qu'à Noël, ce sont des colis bien garnis qui sont portés à nos aînés de la localité, malheureusement nombreux hébergés en hospice. Pour le premier de l'An, ce sont les adhérents du club, hospitalisés, auxquels sont portées des gâteries. Pour la fête des Rois, la galette et le champagne sont offerts aux résidents de la Maison de Retraite " Les Roses " en même temps qu'un spectacle organisé par les dames du club.

Pour les jeunes, ce sont des coupes et des primes qui sont offertes lors de manifestations sportives ou culturelles locales, exemples : courses cyclistes, cross-country, parcours des pompiers, et aussi épreuves sportives organisées par la maison des handicapés de la localité, etc...
Toutes ces œuvres sont très appréciées des bénéficiaires, car tous savent qu'elles sont le produit du bénévolat et du dévouement des adhérents du Club des Retraités.

Le Secrétaire, Albert BONNOT.

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