La Mairie - Les bulletins municipaux

L'édito de René Vingdiolet, Maire de La Machine

Mes Chers Concitoyens,

Une nouvelle année commence qui sera marquée par le renouvellement des conseils municipaux.

Pour cette nouvelle année, permettez-moi  de vous présenter mes voeux pour le bonheur de votre famille, la prospérité de notre ville, l'avenir de la démocratie, la fraternité et la paix.

En 1971, en nous renouvelant votre confiance, vous nous avez confié pour six ans la gestion de notre cité, dans la perspective d'années difficiles que nous attendions les uns et les autres.

Nous avons essayé, sans avoir été toujours compris ni soutenus en haut lieu, d'assurer le maintien de notre ville, de tenir les modestes promesses que nous avions faites dans notre programme électoral et surtout de préparer l'avenir.

Je suis heureux de pouvoir vous présenter, dans le compte rendu de mandat qui suit, un bilan positif.

La campagne électorale sera de notre part, comme par le passé, loyale ; certains vous promettront peut-être davantage ; nous continuerons, quant à nous, à promettre moins, mais faire plus.
Les critiques ne manqueront certainement pas, c'est chose courante dans une campagne électorale ; je répondrai volontiers à celles-ci ou aux questions qui nous seront posées. Je voudrais, cependant, vous mettre en garde contre une forme de critique de coulisse qui ne s'appuie généralement sur aucun argument solide, et vous rappeler que la gestion municipale de ces six années a toujours été approuvée par les conseillers municipaux des trois partis politiques qui composent ce conseil, avec seulement une abstention d'un élu communiste, non pas en signe de désapprobation envers le maire, mais pour protester contre l'insuffisance des ressources des communes qui entraîne l'accroissement trop lourd des charges fiscales.

Ayant reçu le consensus unanime des élus municipaux, c'est avec confiance que je présenterai à nouveau ma candidature à vos suffrages le 13 mars avec une équipe nouvelle, se réclamant du Programme commun d'union de la gauche.

Nous nous engagerons sur un programme honnête pour le combat qui doit assurer à nos villes et villages des ressources adaptées à leurs besoins, pour une meilleure répartition des charges entre l'État et les collectivités locales, pour le mieux-être de tous, dans une cité en expansion.

1971-1977 - Compte rendu de mandat municipal

Machinoises, Machinois,

En 1971, pour la cinquième fois, vous avez fait largement confiance à la liste d'Union républicaine et socialiste de défense des intérêts communaux en désignant vingt de nos camarades pour siéger à l'assemblée municipale.

Au cours de ce mandat de six ans marqué par une profonde mutation économique de notre ville, nous avons voulu, malgré les difficultés de toutes sortes, tenir les engagements de notre programme électoral.

Nous sommes heureux de vous présenter, aujourd'hui, un bilan qui dépasse largement les promesses que nous avions faites en mars 1971.
Tout n'est pas pour autant résolu ; il reste, certes, beaucoup à faire ; ce sera la tâche future. Je crois que s'il fallait expliquer pourquoi certains travaux n'ont pu être réalisés, la meilleure information que nous puissions vous donner est la citation du paragraphe deux de la lettre de M. le Président de la République aux maires de France du 30 décembre 1976. Pourtant, vous disposez de moyens financiers, techniques ou en personnel souvent insuffisants. L'exercice de vos responsabilités est limité par l'intervention compliquée et lourde de l'administration de l'État. Vos possibilités d'action, pour répondre aux besoins exprimés par vos administrés, sont réduites.

Cette affirmation de M. Valéry Giscard d'Estaing, valable pour l'ensemble des communes de France, l'est encore plus pour une ville comme la nôtre qui, avec ses 5 006 habitants, dispose du budget d'une ville moitié moins peuplée et qui, malgré cela, a dû inscrire une lourde dépense de 35 millions d'anciens francs d'exonération de patente à son budget 1976 à la suite de l'erreur faite par les techniciens du ministère des Finances dans la préparation de la réforme fiscale.
Les quelques comparaisons suivantes vous permettront d'apprécier nos possibilités financières. Elles sont extraites de « Renseignements statistiques budgétaires 1976 » (dernières statistiques officielles publiées).
Malgré ces faibles ressources, les travaux suivants ont été réalisés pendant les six dernières années

RESEAU ROUTIER

En dehors des réfections faites par les services municipaux sur de petites portions de routes nécessitant une intervention dans l'attente de travaux importants, les routes suivantes ont reçu un revêtement total ou partiel : Salengro, de la Gendarmerie, Puits-Henri, Marizys, Haute-Meule, Daniel-Michel, Pasteur, route de Bussières, place de la Victoire, Maurice Niot, Pierre-Curie, Edmond Gmereck, rue des Cendriers, de la Robillarderie, de la Sainte, Marcel-Deschaumes, Sainte-Eudoxie, Moulin-à-Vent, Jules-Renard.
Un tapis a été posé autour du monument 39-45, les trottoirs de la cité Sainte-Eudoxie nettoyés et un jardin a été créé sur le grand rond envahi par les ronciers.
DÉPENSE : 145 539 F, soit 14 millions 500 000 AF.
La route industrielle du C.D. 34 à l'Étang Grainetier a été aménagée par financement du F.I.A.T. (Fonds d'intervention pour l'aménagement du territoire)
La traversée Nord-Sud C.D. 34 a reçu un tapissable financé par le département.

TROTTOIRS

Les trottoirs suivants ont été aménagés et élargis avec pose de bordures : rue du Puits-Henri, rue de Bussières, rue Salengro, rue Pasteur, place de la Victoire, rue Paul-Vaillant Couturier, rue Daniel-Michel, rue Barbusse, rue de la Chapelle.
COUT : 179 007 F, soit près de 18 millions d'AF.
Les trottoirs des rue du Moulin, rue Michel-Rondet, rue Henri-Barbusse, rue Poussereau, rue Pasteur, rue Jules Pravieux, place de la Victoire ont reçu un revêtement.
COUT : 56 437 F, soit plus de 5 millions 500 000 AF.
TOTAL DE L'INVESTISSEMENT : 23 millions 544 400 AF.

PARKINGS

L'aménagement de la ville par la création de parkings entreprise au cours du précédent mandat a été accentué pour faire face à l'accroissement de la circulation due, en partie, aux lourds transports desservant les nouvelles industries et assurer la sécurité des habitants et plus particulièrement des enfants.
La création des parkings, des rue de Decize, avenue de la République, avenue Jean Baptiste-Machecourt et celui du cimetière no 3 des Marizys représente une dépense de 293 481 F, soit près de 30 millions d'AF.

ASSAINISSEMENT

La vie moderne entraîne des pollutions toujours plus grandes, notre ville n'échappe pas à cette règle ; le petit ruisseau qui la traverse devenait, au fil des années, un collecteur d'égouts causant des préjudices souvent graves aux riverains.
La construction d'une station d'épuration des eaux usées s'imposait : nous l'avons réalisée en adoptant un procédé technique des plus modernes. Cette station d'épuration fonctionne et donne de très bons résultats comme le prouvent les analyses faites par le laboratoire départemental et les services techniques de l'agence de bassin Loire Bretagne.
Cette station d'épuration — terrain et aménagements compris — représente un investissement de 717 855 F, soit 71 millions 785 000 AF. Réseau d'égouts
Les rues suivantes ont été pourvues d'égouts séparatifs ou unitaires et reliés au collecteur général rue du Puits-Henri, rue de Bussières, rue Pasteur, rue Salengro, rue Barbusse, rue Daniel-Michel, rue Jean-Jaurès, rue Haute, rue de Ceinture, rue du Tunnel, rue des Judet, rue Poussereau, rue Marcel Deschaumes.
Le secteur des Marizys (versant des cimetières) a été relié au collecteur central.
La cité Sainte-Eudoxie est reliée également à la station d'épuration.
Les trois quarts de la cité des Minimes sont également raccordés à partir de la rue Édison par l'intermédiaire de la rue Paul-Vaillant-Couturier et la mise en service d'une station de relèvement.
Le COUT de ces collecteurs d'égouts s'élève à 738 179 F, soit 73 millions 817 900 AF.