La Mairie - Les bulletins municipaux

Edito de Daniel Jaubertie, Maire de La Machine

Il m'arrive même assez souvent, d'entendre dire, à propos d'une chose . "ça devrait être gratuit ! " Faut-il donc préciser que rien n'est gratuit ; tout a un coût.

Le problème est de savoir qui doit assumer la dépense. Que ce soit pour la Commune, le Département ou bien l'Etat, il n'y a guère que deux méthodes pour régler le montant d'une opération quelle qu'elle soit.

La première qui vient à l'esprit est de faire payer l'usager ou le bénéficiaire, c'est le cas généralement des salles de spectacles, des piscines, des transports publics, etc...

La seconde est, pour la collectivité, d'assurer la charge financière de l'affaire sur ses fonds propres qui sont le fruit, en grande partie, de l'impôt, c'est-à-dire que le financement est réalisé par l'ensemble des citoyens imposables. Sont généralement ainsi réglés les frais résultant de l'éducation scolaire des enfants, l'entretien des routes etc...

Certaines dépenses, qui ne sont pas les moindres d'ailleurs, ne peuvent être assumées, de toute évidence, par le premier moyen, et je pense, en particulier, à l'aide sociale accordée aux plus démunis.

La solidarité entre concitoyens est normale, et il est juste que ceux qui ont des revenus participent, dans la mesure de leurs moyens, à l'aide à apporter à ceux qui sont en difficulté. C'est là un des vieux principes de la morale traditionnelle. Mais, faut-il préciser aussi, qu'il n'est pas moins normal, que celui à qui la société vient en aide, apporte, par son travail ou par une autre participation à l'oeuvre collective, un retour en remerciement de ce que cette société lui a donné. L'assistance (ou l'aide), comme on voudra l'appeler, ne doit pas engendrer une forme nouvelle d'assistanat pernicieux qui ne pourrait qu'aller à l'encontre des intérêts communs.

Je ne voudrais pas terminer sans dire mon incompréhension face aux actes de vandalisme, rares il est vrai, mais réels cependant que j'ai pu constater ici ou là. Détruire ou endommager le bien public, c'est créer une dépense supplémentaire pour réparer ou remplacer. Cette nouvelle charge imprévue fera qu'une autre réalisation deviendra impossible et privera nos concitoyens d'un avantage dont ils auraient pu bénéficier.

Avec l'an 2000, je souhaite que tout devienne idéal, que tout soit pour le mieux dans le meilleur des mondes et dans le nôtre en particulier. Je vous souhaite à tous, ainsi que tout le Conseil Municipal, de bonnes fêtes de fin d'année et une bonne et heureuse année 2000.

Le Maire, Daniel JAUBERTIE

Jumelage avec STRONIE SLASKIE

C'est maintenant officiel, la Ville de La Machine s'est liée d'amitié durable avec la ville de Stronie Slaskie. L'acte II des cérémonies de jumelage a eu lieu en terre nivernaise le samedi 18 septembre 1999.

C'est devant un parterre de personnalités que Daniel Jaubertie et Zbigniew Lopusiewiecz ont apposé leur signature en bas de "l'acte de mariage" de nos deux cités.

Outre les deux maires, des villes désormais soeurs, assistaient à cette cérémonie :
Monsieur Jankowiak, Consul Général de Pologne à Lyon
Monsieur d'Are, Président national de France Pologne
Monsieur Brignoli, Secrétaire Général de la Préfecture
Messieurs Barbier et Perrot, Conseillers Généraux
Monsieur Lefèvre, premier Adjoint de Saint-Léger-des-Vignes
Monsieur Pluvinet, Président du Comité de Jumelage, les membres du Comité de jumelage, les représentants de différentes associations, et de nombreux Machinoises et Machinois,
Tous heureux de voir se concrétiser ce jumelage.

La délégation Polonaise, forte de 8 personnes, comprenait, outre le Maire, ses adjoints, la secrétaire générale de Mairie, des instituteurs et des acteurs économiques locaux.

Les manifestations avaient débuté le jeudi, avec la visite de la ville, de la Mairie, de l'usine Mecalev, et par une réception, des plus réussies au Centre de Secours Gabriel Bertin. Là, Pascal Monin, Président de l'Amicale des sapeurs-pompiers, et Alain Ginouvez, Chef de Corps, avaient bien fait les choses et rappelaient les liens particuliers d'amitié qui liaient les pompiers machinois et leurs homologues de Stronie.
Une visite de Nevers, du circuit de Magny-Cours, de la ferme de Marault, d'une cave de Pouilly et bien sûr du Musée et de la Mine Image complétait ce trop bref séjour.

Et maintenant ?
La fête passée, le travail commence. Il est notamment prévu :
- un voyage d'enfants à Pâques 2000, chaque parent a été questionné individuellement.
- Un voyage d'adultes pendant l'été 2000
- Des rifles le 17 mars
- Une soirée dansante.
- Eventuellement refaire des cours de Polonais, les personnes intéressées peuvent prendre contact avec un membre du bureau.
Toutes suggestions seront les bienvenues.

Do Zoboenia

Le restaurant scolaire

Le restaurant scolaire du Collège Jean Rostand sert à l'ensemble des élèves (écoles primaires, maternelles et collège) des repas cuisinés sur place par une équipe de professionnels.

L'utilisation de produits frais et un savoir-faire "maison" permettent d'obtenir des repas de qualité, plus proches de la cuisine familiale que de la cuisine collective.
Chaque jour, les enfants des écoles sont encadrés par des employées communales, durant leur trajet de l'école au restaurant scolaire, ainsi que pendant le repas. Elles assurent la surveillance et le service de chaque enfant.

Les menus sont élaborés en collaboration avec le Chef de cuisine, la Gestionnaire et le Principal du Collège qui veillent à la diversité des aliments proposés aux enfants, en fonction, si possible, des produits de saison.
Les menus sont affichés à l'entrée des écoles.

Exemple de menu :
Choux fleurs en salade
Petit salé aux lentilles
Fromage de bleu
Tarte aux pommes

La recette du chef
Fondant de Pommes au Crumble
Pâte brisée : 250 g de farine, 125 g de beurre, 1 jaune d'œuf, 5 cl d'eau, 1 pincée de sel, 3 pommes (Les peler, les vider et les émincer)
Mélanger la farine, le beurre,le jaune d'oeuf et le sel, puis ajouter l'eau et pétrir.

Crumble : 120 g de beurre, 120 g de sucre, 200 g de farine
Mélanger le tout dans un saladier jusqu'à obtenir une pâte granuleuse.
Foncer un moule avec la pâte brisée, déposer les lamelles de pommes sur le fond, saupoudrer de crumble et mettre au four 20 à 30 minutes (Four chaud environ 200 degrés ou thermostat 7-8)

Vous pouvez remplacer les pommes par d'autres fruits ou de la compote.

Alain Gilles