Edito de Daniel Jaubertie, Maire de La Machine
Dans les années qui ont suivi la dernière guerre, LA MACHINE a connu la prospérité et, il faut bien le dire, une certaine extension. Ainsi, la ville a pu racheter aux houillères, bon nombre d'immeubles : poste, perception, écoles, voire la Mairie, mais aussi l'ensemble de la voirie, les réseaux d'eau et d'assainissement, les installations sportives, bref, tout ce qui fait le patrimoine d'une collectivité comme la nôtre.
Peu à peu la ville s'est dotée de structures qui permettaient de faire face aux besoins d'une population qui a atteint, et même dépassé, les six mille habitants. Notre patrimoine était alors en adéquation avec sa démographie : par exemple il fallait beaucoup de classes pour faire face aux nombreux enfants d'une population jeune et laborieuse.
Aujourd'hui le nombre d'habitants a beaucoup baissé, et il est très vraisemblable que nous n'atteindrons pas les quatre mille âmes au tout prochain recensement.
De plus, cette chute des effectifs, s'est accompagnée d'un vieillissement des habitants. La ville ouvrière et active est devenue une cité de retraités, de petits retraités aux petits revenus. Ainsi, le nombre de ceux qui paient les impôts locaux est en diminution et, de plus, le pouvoir contributif, lié à de faibles salaires et pensions imposables, génère un rendement de plus en plus réduit des recettes communales.
Gérer la ville devient un problème de plus en plus difficile à résoudre. En effet, nous sommes face à un grave problème : notre patrimoine immobilier (bâtiments, routes, réseaux, stades, etc.) est resté en importance, ce qu'il était. Il nous faut l'entretenir; et, plus il vieillit, plus il demande de travaux coûteux, travaux auxquels nous devons faire face, avec des moyens financiers qui s'amenuisent chaque année un peu plus.
Nous sommes dans la situation d'une famille qui avait, à une certaine époque, des enfants et un salaire convenable et logeait dans une grande maison. Aujourd'hui les enfants sont partis, les revenus ont baissé, mais la maison est toujours aussi grande et bien lourde à entretenir.
C'est notre maison, c'est notre ville, et nous l'aimons bien, nous n'avons pas envie de la quitter, même si elle nous coûte, parfois même un peu cher, pour la conserver toujours plus jolie et plus accueillante.
Le Maire,
Daniel JAUBERTIE
Travaux - Le point sur les divers travaux
Il y a quelques temps déjà, certains nous reprochaient un manque d'ambitions pour La Machine en disant : "une ville qui n'investit pas est une ville qui meurt". Point n'est besoin de jouer les mouches du coche et de s'agiter en tous sens pour agir. C'est dans le calme et la tranquillité que nous avons constitué et fait évoluer nos divers dossiers. Regardons autour de nous pour évaluer ce qui a changé en trois années de mandat..
CITE DES MINIMES
La réhabilitation de la Cité des Minimes est maintenant chose faite. De bien triste qu'il était, ce quartier est devenu gai et pimpant. Un complément de travaux a même permis de rénover et de rendre efficace la station de pompage des eaux usées de la Chapelle, cela ne se voit pas, mais cela était bien nécessaire. Ce même complément comprendra la réfection des trottoirs et de la chaussée de la rue de la Chapelle qui en avaient grand besoin eux aussi.
LE GAZ
Dans un autre ordre d'idée, le gaz naturel, attendu depuis de nombreuses années déjà, a fait son entrée dans notre cc, mune. Certes, tout n'est pas terminé, Paris ne s'est pas fait en un jour, mais le programme étendu sur trois années, a dé). vu la réalisation de sa première tranche. Aujourd'hui, certains de nos compatriotes peuvent bénéficier de l'alimentation en gaz. Cette opération est un grand succès : chaque jour de nouvelles demandes sont déposées et dans un avenir tout proche, nombreux seront les bénéficiaires de cet accroissement de confort.
Liste des rues alimentées en gaz en 1999 : route de Decize, avenue de la République, avenue Machecourt, rue Clémence-Bonde (jusqu'à la rue des Coupes), rue Louis Henri-Roblin, rue Gustave Grillas, rue du Puits-Henri, rue Salengro, rue de la Chapelle, rue Michel-Rondet, rue du Moulin, rue de la Gendarmerie, rue P.-V. Couturier, rue Perceau, rue des Bonnets, rue des Judets, rue Pierre-Curie, rue Jules-Pravieux, rue Jules-Renard, rue Camille-Pelletan, rue Jean-Jacques Rousseau, cité Sainte-Marie (en totalité).
LA PLACE DES FUSILLES
La place des Fusillés, quoi qu'on puisse en penser, était dans un triste état et bien dangereuse pour nos personnes âgées et nos bambins. Il était de première importance de l'aménager. Par une étude approfondie et par la recherche systématique des économies à réaliser, nous avons pu réduire de façon considérable le coût des travaux, même en y incluant l'agrandissement de la Maison des Jeunes. En ce début d'année, les travaux ne font que débuter mais, sauf imprévu, ils devraient être terminés à la parution du prochain bulletin.
LA STATION D'ÉPURATION
En parallèle à cette opération de rénovation du centre ville, à la périphérie cette fois, les travaux de la station d'épuration avancent au rythme prévu. Si elle ne sort pas encore de terre, les fondations spéciales qui ont nécessité un nombre imposant de pilotis, sont maintenant bien avancées.
En tout état de cause, elle sera opérationnelle avant la fin de cette nouvelle année et, progressivement, le ruisseau de la Meule retrouvera un air plus engageant.
L'EGLISE NOTRE-DAME
Ces travaux, qui dureront quatre mois, étaient nécessaires et devenus urgents étant donné la vétusté des façades et les risques encourus provoqués par d'éventuelles chutes de pierres sur la voie publique.
Cette opération d'un montant total de 481 278 F. TTC consiste à la réfection des enduits, au décapage et remplacement de pierres sur les quatre côtés du clocher et sur la façade principale de l'église. Profitant des travaux, les services techniques de la ville exécuteront la réfection des peintures des abat-son, des protections des vitraux et de la porte d'entrée.
L'ETANG GRENETIER
Après un siècle d'existence, la pelle en bois et la canalisation, également en bois taillées à la hache directement dans un tronc de chêne, ont cédé leur place à une vanne murale Saint-Gobain et à des buses en Fibrociment.
Un vestige qui s'en va pour un meilleur fonctionnement. Cette transformation est agrémentée par la construction d'une pêcherie qui est en cours de réalisation.
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