Edito de Daniel Jaubertie, Maire de La Machine
Les premières décennies de ce siècle à celle que nous vivons aujourd'hui, nos habitudes de vie ont profondément évolué. Nos pères, nos grands-pères ne jetaient rien : ils rapetassaient, réparaient. Un objet, quel qu'il soit était presque éternel et, vaille que vaille, il connaissait plusieurs vies à force de remises en état et se transmettait de père en fils.
En moins d'un siècle, les choses ont bien changé : on répare de moins en moins, car, on n'a pas le temps, car le neuf coûte moins cher qu'une remise en état, car la technique nous dépasse, que sais-je encore ? Bref, nous jetons, et nous jetons de plus en plus : appareils usés ou dépassés, emballages, papiers, piles, huiles, pneus, chaussures, vêtements ... Le volume des ordures et déchets va en s'accroissant dangereusement et, si on devait continuer ainsi, le jour où toute la terre serait devenue une immense poubelle ne serait plus très éloigné.
Le temps est venu, pour chacun, de réfléchir à ce grave problème et de réagir. Il faut impérativement que nous cessions de jeter n'importe quoi, n'importe où, n'importe comment.
La loi prévoit qu'en 2002, toutes les décharges devront être fermées. Que ferons nous alors de nos déchets ? Nous serons contraints de les porter à l'incinération ou à l'enfouissement départemental avec un coût de traitement, sur nos impôts, qui va quadrupler, quintupler voire décupler. Il sera donc de notre intérêt de réduire le plus possible le volume d'ordures à traiter. Comment ? En triant. En mettant ici les papiers, là les matières plastiques, ailleurs les restes de repas... Bref en récupérant tout ce qui peut être récupéré, et en ne portant à l'usine départementale que ce qui ne sera pas recyclable. Nous avons d'ailleurs, sans tellement nous en apercevoir, commencé ce tri depuis quelque années déjà, en portant nos bouteilles de verre dans les containers de la Place du Marché. Dans un avenir assez proche, il nous suffira d'élargir ce geste à d'autres matériaux et de le systématiser davantage.
Actuellement, il y a, sur notre commune, deux points pour le dépôt du verre : l'un Place des Fusillés, l'autre, en bas du bourg, près de la Rue des Coupes. Dans un proche avenir, ces «points propretés» seront portés à six ou sept sur le territoire de LA MACHINE et concerneront d'autres matériaux qui restent à définir. Ce ne sera qu'une première étape, mais... nous irons aussi, pas à pas, doucement mais sûrement, vers une récupération de produits jusqu'alors gaspillés, qui encombraient et polluaient nos sites, et qui, dorénavant, seront appelés à une nouvelle vie.
Il importe désormais que chacun d'entre nous, prenant part à l'action commune, se persuade de l'utilité, de la nécessité du geste de trier. Ce sera là, pour nous, une grande entreprise, à la fois morale, financière, civique et écologique et, je vous remercie pour tout ce que vous ferez pour nous, pour notre ville, pour notre environnement. Je ne voudrais pas terminer sans vous souhaiter une bonne et heureuse année 1998 qui, je l'espère, vous apportera à tous, travail, joie, santé et bonheur.
Le Maire, Daniel JAUBERTIE
Travaux
1 - CITÉ DES MINIMES
La première tranche est maintenant complètement terminée et, la partie sud a enfin retrouvé une nouvelle jeunesse.
La deuxième tranche sera réalisée sur l'année 1998. La charrue avait été mise avant les bœufs puisque la voirie était refaite, sans que l'assainissement ait été réalisé. Il faudra donc démolir les rues pour poser les égoûts et, ensuite, refaire, encore une fois, les chaussées.
Le plan de financement est arrêté, les appels d'offres lancés et les marchés attribués :
- pour l'assainissement à Jean LEFEBVRE et TRACYL sur la base de 3 406 255,34 F
- et, pour la voirie, à la SCERG-EST pour un coût de 309 639,29 F en tranche ferme et 512 769,49 F en tranche conditionnelle.
Dans le courant de l'année 1998 les travaux devraient être achevés et, toute la cité, entièrement rénovée.
2 - LE RACCORDEMENT EN GAZ NATUREL
L'alimentation de la ville se fera, comme nous l'avions initialement prévu, en passant par le Pré Charpin.
En effet, il était nécessaire de passer par cette zone, en partant de la Copine, pour pouvoir bénéficier de l'aide financière attribuée sur les fonds européens pour la revalorisation des friches industrielles. C'était ignorer l'A.B.C de la règlementation d'attribution des subventions que de penser que l'alimentation en gaz naturel des communes pouvait être aidée par le FEDER.
Il a donc fallu, là encore, reprendre le dossier à zéro et passer par le Syndicat pour l'Industrialisation de la Région DECIZE LA MACHINE. Le dossier, accepté et étendu à la zone industrielle du pré Charpin par le SIRDM a été envoyé favorablement au Comité Régional de Pilotage.
Actuellement nous attendons l'arrêté de Subvention du Préfet pour pouvoir lancer les travaux par l'intermédiaire de Gaz de France. Il est donc permis d'espérer que, pour l'hiver 1998-1999, une bonne partie de la commune sera enfin alimentée en gaz naturel, d'ailleurs, courant octobre, vous avez dû recevoir une lettre questionnaire de Gaz de France qui se tient prêt pour la réalisation des travaux.
3 - LA PLACE DU MARCHÉ
Dans le dernier Bulletin Municipal figurait un plan et une description sommaire de la place, telle qu'elle devrait se présenter après sa rénovation.
Aujourd'hui, où en sommes-nous ?
Le plan de financement est établi et notre dossier a reçu, au mois de septembre l'agrément du Comité Régional pour la subvention sur le FEDER (Fonds Européens) au titre de la réhabilitation du centre ville.
Nous attendons donc maintenant l'arrêté de subvention du préfet indispensable pour pouvoir continuer de faire évoluer notre dossier. Dès que nous serons en possession de cet arrêté, nous pourrons alors lancer la procéduce d'appel d'offre auprès des entreprises et, après attribution des marchés, les travaux pourront débuter. Nous serons certainement alors dans le courant de l'année 1998.
4 - L'ASSAINISSEMENT
Ce dossier comporte essentiellement trois tranches :
- la construction d'une nouvelle station d'épuration
- la construction de deux bassins d'orage, l'un rue Clémence Bonde, l'autre rue Paul Vaillant Couturier
- la restructuration du réseau d'assainissement et le raccordement de certain quartiers.
Le coût de l'ensemble de ces travaux, selon toute vraisemblance, atteindra les 15 000 000 de F. Ce montant sera sans doute dépassé puisqu'il nous faut envisager des fondations spéciales non prises en compte avant l'étude des sols.
Bien sûr nous pourrons bénéficier de subventions, mais, pour réaliser notre autofinancement, il nous faudra diviser notre projet en plusieurs tranches. La première concerne, bien sûr, la station d'épuration qui sera sur le même site que l'ancienne, c'est à dire à la Basse Meule.
L'enquête publique est close depuis fin septembre 1997 et le commissaire enquêteur a déposé ses conclusions auprès de Monsieur le Préfet de la Nièvre.
Pour la réalisation des travaux, un appel d'offre sur performances a été lancé. Dix entreprises ont soumissionné et, après étude de leur dossier et références, huit ont été retenues. Ces huit entreprises présenteront alors un projet de station qui devra répondre au cahier des charges et, la commission d'appel d'offre retiendra alors le projet qui lui semblera être le meilleur en rapport qualité prix.
Le chantier pourrait être ouvert en 1998.
5 - SUPERMARCHÉ
Quand paraîtront ces lignes, cela fera plus d'un an que MAXIMARCHE aura fermé ses portes...
Plusieurs contacts ont été pris avec des repreneurs éventuels, mais aucune démarche n'a abouti.
En octobre 1997 une hypothèse de reprise semble se dessiner à l'horizon de 1998.
Ce projet, sous l'enseigne «ATAC» paraît beaucoup plus sérieux que les précédents.
C'est un Nivernais, spécialiste de la distribution, qui, lorsque les derniers petits problèmes seront résolus, ouvrirait le magasin, après un sérieux réagencement intérieur, vraisemblablement dans le premier trimestre de 1998.
Jumelage
Le principe d'un jumelage avec une ville polonaise avait été retenu par le Conseil Municipal.
Après des contacts pris avec diverses cités de Pologne, nous avons fixé notre choix sur la Communauté de NOVA-RUDA, située en Silésie.
Nous pensons recevoir nos amis Polonais début juillet 1998.
Afin de permettre une plus grande cohésion et une plus grande amitié entre nos deux villes, nous faisons appel à toutes les bonnes volontés qui accepteraient, d'héberger pour une semaine, un ou plusieurs habitants de NOVA RUDA, et de leur rendre une visite en 1999.
Ceux d'entre vous qui seraient intéressés par cette initiative pourront prendre contact avec Mesdames JARZABEK et LAVERGNE, Messieurs IDASZEWSKI, MARCINIAK, GUERIN, JANEZ, MORAWSKI, et se faire inscrire dès maintenant.
Soyez-en remerciés au nom d'une vieille amitié Franco Polonaise.
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