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La Mairie - Les bulletins municipaux

Parution : DECEMBRE 1996
Daniel Jaubertie, Maire de La Machine

Edito de Daniel Jaubertie, Maire de La Machine

Etabli pour une année, le budget est la prévision des recettes et des dépenses de La Commune. Plus cette étude est fine et précise, moins un budget supplémentaire, enfin d'exercice, est nécessaire.

Tout budget doit impérativement être voté en équilibre réel, c'est à dire que les recettes doivent compenser intégralement les dépenses. Comme un ménage, une commune ne peut laisser les dépenses augmenter plus vite que les recettes sans sombrer dans le surendettement. Partant de là, il va sans dire qu'une gestion saine doit d'efforcer d'accroître ses recettes en comprimant ses dépenses : c'est à dire d'éviter le gaspillage.

Nos recettes appartiennent à trois groupes :
l) Les produits de services (location de matériel ou immobilier par exemple), faibles à La Machine,
2) Les impôts locaux : taxes professionnelles, foncières et habitation,
3) Les dotations d'Etat qui, cette année, vont encore baisser

Il est bien évident que si nous ne pouvons pas agir sur le troisième groupe de recettes, nous devons être vigilants sur les rentrées des produits des services en évitant les prêts gratuits. L'augmentation des impôts locaux était notre seul moyen de donner un peu d'ampleur au budget. Cette augmentation, nous ne l'avons pas décidée de gaieté de cœur, croyez-moi, ce n'est pas une décision agréable à prendre.

Certains ne manqueront pas de dire que seule la taxe professionnelle a baissé. C'est vrai. Mais il faut ajouter aussi, qu'à la Machine, c'est une des taxes les plus fortes du Département et même de toute la région de Bourgogne. Un raisonnement simpliste consiste à affirmer que plus la taxe professionnelle est élevée, plus elle rapporte à la ville. C'est arithmétiquement vrai, mais, avec un peu de finesse, il est aisé de comprendre que cette taxe s'ajoute aux coûts de revient, augmente ceux-ci, augmente le prix de vente et, par suite de la concurrence, provoque la mévente, la récession de l'entreprise et l'aggravation du chômage. Il faut donc tendre vers un taux plus raisonnable de la taxe professionnelle en harmonie avec la moyenne départementale.

Nos dépenses, elles, peuvent se classer en deux catégories :
- les dépenses de fonctionnement (traitement des employés communaux, subventions aux associations, etc...)
- les dépenses d'investissement (construction, achats, amortissements d'emprunts, etc...).

Afin de ne pas grever le budget, celles-ci doivent rester raisonnables. Créer des emplois municipaux, comme d'aucuns le préconisent, mènerait à un accroissement de la masse salariale qui, à La Machine est déjà, en pourcentage, l'une des plus importante de toute la Bourgogne.

En ce qui concerne les Associations, qui sont indispensables à la vie de la commune, l'effort de chacun est essentiel à leur survie. Il faut donc aider les clubs par l'apport de subventions, c'est indiscutable. Mais, il faut aussi que ces derniers fassent tous l'effort nécessaire pour ne demander, aux contribuables machinois, que le minimum vital. Et, comme toutes les associations ne perçoivent pas la même subvention, je dirai que plus l'appel aux contribuables est élevé, plus le devoir de modération des dépenses du club est grand, plus sa gestion doit être rigoureuse, plus la prise de conscience doit être profonde.

La gestion de la ville ne peut se faire sur des principes absolus et rigides, au contraire elle repose sur un juste équilibre, un dosage subtil dans des directions souvent opposées. Le rôle de l'Elu est de pouvoir et savoir maintenir le bon cap et, dépassant l'individualité, de persuader chacun qu'il n'est pas seul à être digne d'intérêt et que chacun est un élément de l'ensemble de la collectivité. L'individu, membre d'une société, doit savoir dépasser son égoïsme naturel et limiter ses exigences : rien n'est gratuit, tout à un coût.

Bien persuadé que je serai compris de tous, il me reste à vous souhaiter une bonne et heureuse année 97, ainsi que la réalisation de vos voeux les plus chers.

Le Maire, Daniel JAUBERTIE.

Société MIGNON

La Société MIGNON située au pied du puits des Glénons à La Machine est une entreprise spécialisée dans l'étude et la réalisation complète d'outillages de presse (outil à suivre, bloc suisse, outil parisien...), la mécanique de précision, la rectification de profils, l'électro-érosion à fil et enfonçage.

La Société Mignon à La Machine

Monsieur MIGNON Alexandre, fort de son expérience d'ajusteur, a démarré seul en 1977 dans le sous-sol de son pavillon. Très vite à l'étroit, il s'installera en 1981 sur le site des Glénons avant d'entreprendre des agrandissements.

Aujourd'hui l'entreprise compte 23 salariés, tous spécialisés dans un corps de métier. Elle est vaste de 1050 m 2 dont 120 m2 de bureaux : une surface indispensable pour l'atelier de mécanique, le bureau d'études avec CFAO LOGOPRESS (3 postes), le bureau secrétariat-comptabilité avec poste informatique et GPAO, la salle de contrôle métrologique.

La société MIGNON investit chaque année dans le renouvellement de son parc machines afin d'être à la pointe de la technologie et de pouvoir satisfaire toutes les demandes de ses clients. Dernièrement deux investissements ont été réalisés. D'une part, la Société s'est dotée d'une presse hydraulique 200 tonnes type ESSM lui permettant l'essai des outillages qu'elle conçoit. D'autre part, elle a fait l'acquisition d'un tour à commande numérique type UNIMAB 500 lui permettant l'exécution de formes complexes en tournage.

Electro-Erosion à fil et enfonçage

En outre, ses moyens de production sont composés de :
- 3 machines électro-érosion à fil et 2 machines électro-érosion par enfonçage avec 1 poste de programmation mécanic/HP
- 2 fraiseuses à CN, 2 fraiseuses avec visualisation et 3 universelles
- 2 tours conventionnels
- 1 rectifieuse plane, 4 de profils et 1 cylindre
- 2 perceuses radiales
- 2 fours pour traitements thermiques des aciers
- 1 microbilleuse
- 3 presses mécaniques de 20, 50 et 100 tonnes.

Par ailleurs, la salle de contrôle métrologique, climatisée est équipée d'une machine de mesure tridimensionnelle, détectant les imperfections au micron près. Les 3 dessinateurs industriels pour leur part, sont chargés de concevoir en DAO-CAO les plans des divers outillages sous de multiples coupes, plans qui seront suivis dans l'atelier de mécanique par les différents opérateurs.

La SEE MIGNON a pour politique d'assurer un service et des produits répondant aux exigences de ses clients, en s'appuyant sur la compétence de son personnel, afin de lui permettre d'assurer sa pérennité et de poursuivre son développement.

La clientèle de l'entreprise est très diversifiée et répartie sur plusieurs départements. Les secteurs d'activité vont de l'automobile (VALEO-CESA-CMP) à l'électroménager (SEB-SELNI) en passant par les luminaires (PHILIPS ECLAIRAGE SONIMETAL), le bâtiment (JPM Chauvat- RETOTUB), mobilier de bureau et serrurerie (EUROSITROMS), loisirs (LOOK) ce qui lui laisse entrevoir l'avenir avec sérénité.


Société MECALEV

MECALEV est aujourd'hui le premier fabricant français de fourches de chariots élévateurs.

Electro-Erosion à fil et enfonçage

Que de chemin parcouru depuis le 27 août 1974, date à laquelle, sur deux hectares de terrain, MECALEV a ouvert ses portes, favorisant ainsi la reconversion de plusieurs mineurs!
De 1 600 fourches mensuellement produites en 1974, nous atteignons aujourd'hui une moyenne de 6 200.
De 32 clients répertoriés en 1974, nous totalisons en 1996 290 clients fidélisés.

En 1991, MECALEV a dû faire face à l'intensification de la concurrence étrangère ainsi qu'aux échanges croissants à l'intérieur de l'Europe.
Ces deux raisons ont conduit IMPHY SA, auquel appartenait MECALEV depuis 1974, à céder la Société au groupe canadien KENHAR corporation, leader mondial de la fourche de chariot élévateur, désireux de se développer sur le marché européen.

Le Groupe KENHAR possède de nombreuses implantations à travers le monde (USA, CANADA, GRANDE BRETAGNE, COREE, JAPON, AUSTRALIE)
Grâce à ce nouveau partenariat, MECALEV a pu bénéficier de toute la technologie KENHAR et les nombreux investissements techniques réalisés ont permis d'améliorer la productivité ainsi que la qualité du produit, critères déterminant pour faire face à une concurrence aussi bien française qu'étrangère de plus en plus agressive.

Electro-Erosion à fil et enfonçage

L'ensemble des ventes MECALEV France correspond à 53% de la production totale et se répartit de la façon suivante :
• 60 % des ventes pour les constructeurs de chariots ( MANITOU-TOYOTA-FENWICK-FIAT-STILL-SAMBRON...),
• 25% des ventes pour les concessionnaires et revendeurs,
• 15% des ventes pour les particuliers.

La part vente MECALEV export est de 47 % et nous livrons l'Allemagne, l'Angleterre, le Bénélux, l'Italie, l'Espagne et le Maroc.
MECALEV, toujours à l'écoute de la clientèle, soucieuse de maintenir et d'améliorer la qualité, est en cours de certification ISO 9002. De plus en plus de clients demandent ce référencement, gage de sérieux et de compétence.

La devise de MECALEV a été et restera toujours la même, garantir à la clientèle :
- une QUALITÉ de produit (matière première irréprochable, processus de fabrication régulier, équipe compétente et Direction à l'écoute de chacun)
- une SÉCURITÉ (contrôle des fourches extrêmement rigoureux assuré par le service qualité)
- un SERVICE (stock permanent afin de dépanner les clients, flexibilité des livraisons, respect des délais, service commercial soucieux de satisfaire le client.

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