L'édito de René Vingdiolet, Maire de La Machine
Adieu 1987
J'ai déjà donné quelques chiffres concernant la ventilation du budget. En cette fin d'année, je voudrai, à l'aide d'un seul de ces chiffres, dire aux jeunes machinois la sollicitude dont ils sont l'objet.
Pour 1986, la part du budget consacré à la jeunesse depuis l'école maternelle jusqu'aux activités sportives et culturelles, s'élève à environ 2 000 000 F (200 millions de centimes), soit 20 % du Budget Primitif 1986, il ne s'agit ici que du budget de fonctionnement, l'amortissement des installations n'est pas pris en compte pour ce chiffre. Pour 1987, cette dépense est encore en augmentation.
Mais la vie d'une commune varie, en fonction de ses possibilités financières, or, si du côté des activités de loisirs, 1987 a donné satisfaction il n'en est pas de même pour ce qui concerne les activités industrielles. Après les licenciements à TRESCO, puis à la FRANÇAISE DES CALEÇONS, c'est la triste affaire SIMA-RECAM-SONOFADEX qui a secoué la ville et sa population active. Déménagement "à la cloche de bois" d'un outil de production, mauvaise foi, faux fuyants, quel triste exemple donné publiquement.
Heureusement qu'il existe encore des chefs d'entreprises audacieux, honnêtes et compétents, sachant conduire les industries qu'ils dirigent vers le progrès. Pour notre secteur, la reprise d'activité à R.O.L., le maintien sans à-coups de MECALEV et des autres petites sociétés de production machinoises, le démarrage sous quelques semaines de la scierie de SOUGY, sont des éléments économiques positifs et encourageants.
Même dans un monde bouleversé, secoué de crises multiples et variées il n'y a pas de fatalité. C'est au contraire dans ces moments difficiles qu'il faut accentuer le combat, avec l'espérance que l'effort paiera tôt ou tard.
SOUGY plus personne ou presque n'y croyait. Aujourd'hui, celui qui avec une poignée de convaincus a mené le combat contre les détracteurs et les aléas que connaît tout projet de cette importance, peut vous dire rien n'est jamais perdu tant que l'on croit à ce que l'on fait.
L'année en cours s'achève dans la grisaille d'un automne pluvieux et la morosité des petits épargnants qui, faisant confiance à une publicité tapageuse ont placé leurs économies sur des sociétés qui ont perdu de 24 à 32 % par rapport à leur cours le plus haut.
A l'optimisme affiché par ceux qui nous gouvernent succède maintenant une prudence qu'il aurait été souhaitable d'observer quelques mois plus tôt.
En tout cas, tous ceux qui à un titre ou à un autre ont en charge l'économie Nationale, Régionale ou plus simplement Communale s'interrogent.
Crise boursière, plus déficit du commerce extérieur, plus déficit de la Sécurité Sociale, plus chômage à taux élevé, plus perte constante du pouvoir d'achat, voilà un certain nombre d'indicateurs qui ne conduisent pas à être optimiste. Notre commune a, au cours de cette année, alterné le bon et le moins bon. Nos sociétés sportives et culturelles ont connu des moments de joie. J'ai eu l'occasion en recevant ces jeunes et leurs dirigeants de leur dire notre fierté de trouver en eux une jeunesse saine, ambitieuse, courageuse. Je les ai assurés de notre soutien et de notre compréhension, et au nom du Conseil Municipal, je leur ai souhaité d'aller toujours plus haut.
Nous savons tous que rien n'est jamais satisfaisant, on entend parfois ça et là quelques critiques. Pour les uns les subventions sont insuffisantes, pour d'autres elles sont trop importantes et pèsent lourdement sur l'impôt qui les finance.
A tous je voudrais dire que rien n'est facile, pas plus pour la ville et ceux qui l'administrent que pour les dirigeants de société et pour les ménages. Il nous faut donner assez sans faire une ponction trop lourde sur les ressources des contribuables, particuliers, commerce, industrie. C'est donc un équilibre entre les recettes et les dépenses que nous devons obtenir par notre gestion en essayant d'assurer la plus grande justice entre les diverses composantes de la population jeunes, moins jeunes, personnes âgées et en maintenant l'imposition à un taux raisonnable.
Alors, pour 1988, en vous exprimant à tous, jeunes et moins jeunes, artisans, commerçants, paysans, ouvriers, chefs d'entreprises, mes voeux personnels et ceux du Conseil Municipal, je vous dis croyons ensemble à notre ville, œuvrons ensemble pour son avenir. C'est parce que nous sommes plus que d'autres secoués par les événements qu'il nous faut nous battre plus fort que les autres.
René VINGDIOLET
Le groupement départemental des accidentés du travail et des handicapés
BREF HISTORIQUE
La Fédération Nationale des Mutilés du Travail a été créée en octobre 1921 pour combattre les injustices dont étaient victimes les Accidentés du Travail, les Invalides et leurs Familles et pour améliorer une législation restrictive, inadaptée et défaillante dans de nombreux domaines. Elle est devenue la Fédération Nationale des Accidentés du Travail et des Handicapés (F.N.A.T.H.) par décision du Congrès de BOURGES en septembre 1985.
CE QU'EST LA F.N.A.T.H.
Organisée en Association régie par la loi de 1901, elle regroupe les Accidentés du Travail et les Handicapés pour la défense de leurs intérêts moraux et sociaux et l'amélioration des législations les concernant.
A tous les niveaux, elle est animée par les victimes d'Accidentés du Travail, des Handicapés, dans un esprit de totale indépendance à l'égard du pouvoir politique, des organisations syndicales et des courants de pensée philosophique ou religieux.
SA REPRESENTATIVITE
Les nombreux acquis sociaux obtenus grâce à l'action incessante menée par ses militants, l'importance du nombre de ses adhérents (400 000), en font l'organisation la plus représentative parmi les Associations de Handicapés en FRANCE.
La F.N.A.T.H. siège, en outre, dans des instances où elle défend les intérêts de toutes les personnes Handicapées : Conseil Supérieur pour le reclassement professionnel et social des Travailleurs Handicapés, Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées, Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Professionnels, Commission Nationale d'Agrément de l'Appareillage, Comité de liaison pour le transport des personnes handicapées, Commission nationale de prévention des accidents du travail du régime agricole, Conseil supérieur des prestations sociales agricoles, Commissions techniques d'orientation et de reclassement professionnel (COTOREP), Commission de protection civile (accessibilité).
SON ORGANISATION
La section constitue la cellule de base de l'organisation mais le Groupement joue un grand rôle car il est doté d'un Service Juridique animé par un Secrétaire permanent formé au Siège Fédéral, dont la mission consiste à conseiller et défendre les adhérents, puis à les représenter devant les Juridictions et Instances compétentes (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale, COTOREP). Actuellement, la F.N.A.T.H. est organisée en 85 Groupements Départementaux ou Inter-Départementaux qui couvrent l'ensemble du Territoire National et compte 1 600 sections.
ADRESSE
Siège social :
43, rue du 14 Juillet
Boite Postale 241 58002 NEVERS CEDEX
Tél. 86 61 22 43
AFLAME
Que signifie ce sigle ? : Association Familiale de LA MACHINE et des Environs. C'est simple !
Cette association a vu le jour il y a quelques années, remplaçant la section machinoise de l'association Familiale Nivernaise qui depuis 1938 représentait les famille de notre ville.
En 1946, la 4ème République créait un organisme national, l'Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), qui regroupait les organismes départementaux que sont les Unions Départementales des Associations Familiales (UDAF).
C'est cette structure qui est en France la voix de la famille.
"La Famille", toutes les familles quelles qu'elles soient sont les cellules de base de nos sociétés.
Malgré sa discrétion (l'UNAF ne fait guère d'éclats) l'association des familles agit, c'est là tout le caractère de l'association de LA MACHINE, comme celle du reste de la France. Patiemment, de leur mieux leurs militants ont défendu les intérêts de ces foyers où se forge l'avenir d'une nation rappelant aux gouvernements que lorsqu'il s'agit de la Famille, la décision doit être prise en fonction du long terme, ce qui correspond à une génération, et non à court terme.
LA MACHINE qui il y a quarante ans se signalait par une proportion de jeunes dans la population particulièrement élevée (le plus fort taux du département) a conservé un sens profond de la solidarité familiale.
Depuis la fin des années cinquante le représentant de l'AFLAME siège au Conseil d'Administration de l'UDAF ainsi que dans diverses commissions préfectorales dont la formation professionnelle et l'emploi, la médaille de la Famille Française, ce qui a permis à deux mamans de notre ville de recevoir des mains du Président de la République au Palais de l'Elysée la reconnaissance de la Nation.
Au moment où la Sécurité Sociale est en cause, les UDAF ont donné aux Sages leurs avis sur ce qui serait le mieux comme réformes pour les familles, parmi les membres qui ont rédigé le rapport figurait le représentant de l'AFLAME.
Il faut dire également que cette association qui a toujours eu un représentant au C.C.A.S., qui fait suite au Bureau d'Aide Sociale, travaille en liaison avec la municipalité avec laquelle elle entretient d'excellents rapports ce qui permet d'ceuvrer au mieux pour aider les familles en difficultés de notre côté. Pères et Mères, rejoigner l'AFLAME, ensemble nous serons plus forts !
Le Président
G. GRIBET
La gaule machinoise
La GAULE MACHINOISE, société de pêche locale, procède chaque année, en fonction des moyens financiers à sa disposition, à des alevinages dans les lots dont elle assure la gestion. Il s'agit là d'une oeuvre de longue haleine destinée à enrichir un patrimoine piscicole fluctuant soumis à la dure loi de la nature et dont les effets ne peuvent pas être connus avec exactitude.
Seuls, les pêcheurs lors de prises en nombre significatif d'une espèce, peuvent donner une très vague idée des réussites de ces repeuplements, en prenant contact avec les responsables du bureau. Sur ce point, toute indication concernant la prise de black-bass au canal ou à l'Aron sera la bienvenue.
Afin d'augmenter les chances de réussite, notre Société a opté pour la diversification des espèces, les gardons, carpes et tanches appelées communément poissons-fourrage servant de nourriture aux carnassiers ou poissons nobles de nos eaux sandres, black-bass, brochets.
Les chiffres suivants donnent une idée concrète des efforts entrepris Alevinages 1986 : 200 kg de carpes, 634 kg de gardons, 58 kg de tanches, 84 kg de brochets, 392 kg de black-bass.
Alevinages 1987 : 332 kg de carpes, 460 kg de gardons, 190 kg de tanches, 36 kg de brochets et 200 kg de black-bass ont déjà été déversés dans les parties de cours d'eau gérées par notre Société. Le 3 décembre 1 000 sandres de 10 à 12 cm de longueur sont venus enrichir notre patrimoine. Environ 15 000 brochets à vésicules résorbées, c'est-à-dire très jeunes et s'adaptant plus facilement aux difficultés du milieu ambiant seront déversés au cours du mois de mars 1988.
Tel est le bilan de nos actions menées pour améliorer en quantité et en qualité la faune piscicole de nos lots, malgré los aléas parfois insurmontables liés à la "logique de la nature" et à l'activité humaine (vidange intempestive du canal, pollution).
Pêcheurs à vos lignes.
Le Bureau
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