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La Mairie - Les bulletins municipaux

Parution : DECEMBRE 1980
René Vingdiolet, Maire de La Machine

L'édito de René Vingdiolet, Maire de La Machine

Le 17ème numéro de notre bulletin municipal a été réservé aux associations ou sociétés machinoises.
Les responsables vous y présentent leurs activités, leurs satisfactions, leurs difficultés.

A une époque où les moyens de communication, les distractions, les loisirs sont devenus semble-t-il plus faciles grâce à l'automobile, la moto, la télévision, on peut être tenté d'abandonner la vie associative qui, si elle procure des joies, provoque aussi quelques contraintes ou tout au moins nécessite du dévouement.
Cette vie associative est cependant irremplaçable par ce qu'elle apporte.

Tout d'abord, elle est le lien entre les hommes et les femmes d'une même Cité, pour l'exercice d'une activité qui leur est commune, elle est source de réflexion et par là même, facilite la compréhension.

Dans tous les domaines où elle s'exerce librement, la vie associative apporte à ceux qui la pratiquent, la connaissance des besoins, la satisfaction de participer à une oeuvre collective, la joie des rencontres qu'elle suscite.
Notre ville est riche d'idées généreuses, c'est certainement dû à son passé de ville minière.

Ceux qui pendant des années se sont retrouvés dans l'accomplissement d'un dur labeur aiment se rencontrer dans des circonstances moins pénibles.
Trente cinq sociétés pour une ville de 5 000 habitants, de la musique à la minéralogie, en passant par les sports et la pratique d'activités diverses, c'est l'exemple d'une petite ville qui reste active malgré les difficultés qu'elle a dû surmonter.

Je voudrais remercier dans ce bulletin réservé aux sociétés, tous ceux qui prenant sur leurs loisirs, souvent sur leur vie familiale, ont accepté ou acceptent de consacrer leurs temps, apportent leur compétence au service des autres.

La vie associative est une part importante de la vie d'une cité, elle contribue à créer le dynamisme indispensable à sa progression.
Vos élus sont conscients de cela. Mais pour une Ville de notre dimension qui vient de subir une crise grave, cet enthousiasme, ce dynamisme n'est pas sans poser des problèmes, dont le plus important, vous n'en doutez pas est d'ordre financier.

Malgré une progression constante, près de 20 millions de centimes de subventions auxquelles s'ajoutent 63 millions de centimes d'investissement pour l'année 1980, la participation financière de la Ville reste encore très insuffisante pour assurer aux sociétés locales le confort nécessaire à leurs activités. Cependant de grands projets sont en cours d'étude ou de réalisation : rénovation des stades, musée de la Mine, construction d'une salle polyvalente, d'un centre social, etc...
La collectivité locale ne peut pas tout réaliser à la fois, pour maintenir la charge contributive à un niveau supportable, elle doit malgré les besoins qui sont immenses et immédiats, programmer les investissements dans le temps, d'où certaines déceptions.

Cependant, si nous mesurons, aujourd'hui le chemin parcouru, grâce à  votre volonté, à votre dévouement, nous sommes en droit d'être fiers ; toutes les sociétés qui ont contribué à la vie du pays depuis des décennies restent bien vivantes et actives. De nouvelles activités ont été créées ces dernières années, c'est le signe du renouveau d'une cité qui veut vivre et qui, j'en suis aujourd'hui certain, vivra.

A toutes et à tous, en mon nom et au nom des élus du conseil municipal, je présente des voeux de succès en espérant que 1981 sera pour tous une nouvelle année de satisfaction et de bonheur.

Le Musée de la Mine

En 1970, lorsque la fermeture de la mine est devenue proche, un groupe d'agents de maîtrise et de mineurs a fondé, sous le régime de la loi de 1901, l'Association Machinoise pour la Conservation des Souvenirs Miniers.

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Cette Association s'est donnée pour but de préserver de la destruction certaines installations minières et de la dispersion les matériels, collections, plans, archives...qui porteront témoignage de l'activité passée du pays machinois qui reposait entièrement sur l'exploitation du gisement de charbon sous-jacent.
Dès sa formation, l'Association a jeté les bases d'un « Musée de la Mine » qui serait ouvert au public. L'idée d'alors était de maintenir en l'état le carreau des Glénons avec la Mine Ecole, le chevalement et les annexes de l'ancien puits et d'y construire un bâtiment pour y loger les collections. Dans ce but, pendant leurs heures de loisirs, et bénévolement, les membres de l'Association ont aménagé intérieurement la Mine Ecole pour y reconstituer l'ambiance des chantiers du Fond, ce qui a représenté un très gros travail dont il faut les remercier. Ces aménagements sont encore en état et constitueront un point très intéressant pour les futurs visiteurs.

Pendant les premières années de son existence l'Association a rencontré l'approbation bienveillante de la Houillère et de la Municipalité qui lui ont alloué de petites subventions.

En 1974, les responsables comprirent que le manque de moyens financiers ne permettait pas de concrétiser le projet de bâtiment neuf aux Glénons et l'idée se fit jour pour abriter le Musée de conserver les anciens bureaux de la Mine rendus disponibles par la cessation d'activité de celle-ci.
Des contacts furent pris avec les Houillères, les élus communaux et départementaux et le chargé de mission de la Datar. Finalement, la Ville de la Machine se porta acquéreur des bâtiments.

Depuis lors, l'aménagement intérieur se poursuit au fur et à mesure des disponibilités financières. La restauration des bâtiments, sans en changer le style, sera assurée par la Ville, grâce, en particulier, à d'importantes subventions du Conseil Régional et du Conseil Général. Une stèle destinée à perpétuer la mémoire des mineurs machinois victimes de leur dangereux métier sera érigée sur la pelouse devant le Musée grâce à un généreux donateur, Monsieur Louis LANOIZELEE et à une participation de la Ville.

L'Association, en accord avec la Municipalité, espère pouvoir, enfin, offrir l'an prochain aux Machinois et au large public intéressé par le riche passé de la Cité minière, un ensemble digne d'elle.


L'harmonie municipale

La Société a pour but l'étude et la diffusion de la musique instrumentale d'ensemble, ceci dans plusieurs optiques.
Tout d'abord, donner à ses adhérents des occasions de se retrouver en groupe pour des répétitions (2 par semaine) et différents services, et d'y développer des liens d'amitié dont ne peuvent évidemment bénéficier ceux qui préfèrent jouer en solitaires.

Ce faisant, permettre à ces musiciens d'apporter leur contribution, quelquefois savante, mais la plupart du temps modeste, à la mise au point de morceaux de tous genres écrits pour les harmonies d'amateurs.

Il faut savoir à ce sujet qu'il est toujours agréable de parvenir, à force de répétitions, à faire correctement «sa partie», quel que soit l'instrument que l'on pratique, tous, de la petite flûte à la grosse caisse, étant aussi intéressants et aussi indispensables.
Chacun acquiert ainsi le sentiment qu'il apporte sa pierre à l'édifice musical qui en résulte, aussi utilement que tous ses camarades.

Le résultat de tout cela est la préparation incessante de morceaux, qui permet à la Société d'assurer les services officiels (défilés ou concerts) qui se présentent chaque année, et de participer, dans la mesure des possibilités aux fêtes organisées par les autres sociétés locales ou de l'extérieur.

Mais notre Société Musicale Locale souffre toujours d'un manque de jeunes, le remplacement de certains éléments âgés n'étant pas assuré. C'est pourquoi il est indispensable qu'un plus grand nombre d'élèves participent aux cours de solfège et d'instrument qu'elle organise, d'autant que ces cours sont gratuits, et que nous disposons maintenant d'un certain nombre d'instruments qui peuvent leur être prêtés dans le cas où ils ne pourraient faire la dépense d'achat d'un instrument personnel.
C'est sur ces jeunes que repose l'avenir de notre vieille société, et nous comptons sur eux.


L'Association Culture et Loisirs - APPEL A TOUS

Elle continuera comme par le passé à vous proposer les activités qu'elle a inscrites à son programme depuis sa naissance. Un programme que vous pouvez, vous adhérents, compléter à votre gré. Il suffit pour cela que vous le vouliez. Vous pouvez par exemple avoir d'autres idées de clubs au sein de l'association.

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Rappelons ceux qui existent déjà
• un club jeune qui dispose d'un local spécialement aménagé et qui ne demande qu'à grossir ses rangs,
• un club tennis de table ouvert à toute heure. Il suffit de demander la clef au responsable pour avoir accés à la grande salle (3 tables), • un club photo maintenant très bien installé et équipé,
• un club gymnastique d'entretien pour les adultes qui ressentent le besoin d'exercice. Ils seront encadrés par des monitrices très compétentes,
• un club sérigraphie qui va bientôt redémarrer grâce à un animateur de la Fédération des Oeuvres Laïques,
• un club plein air qui proposera cette année encore de nombreuses sorties à pied, en vélo ou sur les pistes de neige,
• un club boules.

En dehors de ces clubs, l'A.C.L. a proposé des soirées culturelles.
Citons pour exemples : la soirée opéra avec le grand ténor polonais, du théâtre pour grands et pour petits, de la danse, des soirées « Connaissance du Monde » etc...
Le nouveau Conseil d'Administration espère que vous viendrez plus nombreux encore aux différents clubs et manifestations de l'A.C.L. Il insiste bien pour que la population machinoise ne voit pas dans cette association un petit groupe fermé sur lui-même. Tous, Continuons sur cette voie...

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