Close Menu

La Mairie - Les bulletins municipaux

Parution :
René Vingdiolet, Maire de La Machine

L'édito de René Vingdiolet, Maire de La Machine

Le 17ème numéro de notre bulletin municipal a été réservé aux associations ou sociétés machinoises.
Les responsables vous y présentent leurs activités, leurs satisfactions, leurs difficultés.

A une époque où les moyens de communication, les distractions, les loisirs sont devenus semble-t-il plus faciles grâce à l'automobile, la moto, la télévision, on peut être tenté d'abandonner la vie associative qui, si elle procure des joies, provoque aussi quelques contraintes ou tout au moins nécessite du dévouement.
Cette vie associative est cependant irremplaçable par ce qu'elle apporte.

Tout d'abord, elle est le lien entre les hommes et les femmes d'une même Cité, pour l'exercice d'une activité qui leur est commune, elle est source de réflexion et par là même, facilite la compréhension.

Dans tous les domaines où elle s'exerce librement, la vie associative apporte à ceux qui la pratiquent, la connaissance des besoins, la satisfaction de participer à une oeuvre collective, la joie des rencontres qu'elle suscite.
Notre ville est riche d'idées généreuses, c'est certainement dû à son passé de ville minière.

Ceux qui pendant des années se sont retrouvés dans l'accomplissement d'un dur labeur aiment se rencontrer dans des circonstances moins pénibles.
Trente cinq sociétés pour une ville de 5 000 habitants, de la musique à la minéralogie, en passant par les sports et la pratique d'activités diverses, c'est l'exemple d'une petite ville qui reste active malgré les difficultés qu'elle a dû surmonter.

Je voudrais remercier dans ce bulletin réservé aux sociétés, tous ceux qui prenant sur leurs loisirs, souvent sur leur vie familiale, ont accepté ou acceptent de consacrer leurs temps, apportent leur compétence au service des autres.

La vie associative est une part importante de la vie d'une cité, elle contribue à créer le dynamisme indispensable à sa progression.
Vos élus sont conscients de cela. Mais pour une Ville de notre dimension qui vient de subir une crise grave, cet enthousiasme, ce dynamisme n'est pas sans poser des problèmes, dont le plus important, vous n'en doutez pas est d'ordre financier.

Malgré une progression constante, près de 20 millions de centimes de subventions auxquelles s'ajoutent 63 millions de centimes d'investissement pour l'année 1980, la participation financière de la Ville reste encore très insuffisante pour assurer aux sociétés locales le confort nécessaire à leurs activités. Cependant de grands projets sont en cours d'étude ou de réalisation : rénovation des stades, musée de la Mine, construction d'une salle polyvalente, d'un centre social, etc...
La collectivité locale ne peut pas tout réaliser à la fois, pour maintenir la charge contributive à un niveau supportable, elle doit malgré les besoins qui sont immenses et immédiats, programmer les investissements dans le temps, d'où certaines déceptions.

Cependant, si nous mesurons, aujourd'hui le chemin parcouru, grâce à  votre volonté, à votre dévouement, nous sommes en droit d'être fiers ; toutes les sociétés qui ont contribué à la vie du pays depuis des décennies restent bien vivantes et actives. De nouvelles activités ont été créées ces dernières années, c'est le signe du renouveau d'une cité qui veut vivre et qui, j'en suis aujourd'hui certain, vivra.

A toutes et à tous, en mon nom et au nom des élus du conseil municipal, je présente des voeux de succès en espérant que 1981 sera pour tous une nouvelle année de satisfaction et de bonheur.

Un sport mal connu : La Colombe Machinoise

Si la colombophilie est un sport méconnu de beaucoup, il n'en est pas moins très intéressant. Et les passionnés vous diront "c'est une science et un art", après 20 ou 30 années de pratique, il reste encore à découvrir.

On connaît le pigeon voyageur depuis les temps les plus reculés ; dans la bible, on lit que NOE fit partir la colombe pour voir si les Eaux avaient baissé à la surface de la terre. Dès l'origine de leur civilisation, grecs et romains cherchèrent à interpréter le sens inné avec lequel le pigeon oriente son vol et retourne à son domicile. Au moyen âge le pigeon était déjà employé comme messager.

Rappelons encore qu'au cours de la première guerre mondiale on a utilisé 130 000 pigeons en France, et c'est un pigeon qui, quoique blessé, porte le dernier message au FORT de Vaux pendant la terrible bataille de VERDUN.
Et puis enfin, est né en Belgique le sport colombophile, vers 1845. C'est le premier concours organisé par les Belges sur Orléans. En France la révolution Française de 1789 avait fait naître leur idée de liberté, et les barrières de classes étaient tombées. Parmi les libertés nouvelles, on pouvait même organiser ses propres loisirs ; par exemple élever des pigeons et comme le besoin de relations en tous genres et de communication était né, on se servit communément des pigeons voyageurs pour le transport des messages.

PublicitéA La MACHINE le sport colombophile débute en 1947 avec les premiers adhérents. Fradier Paul -Marciniak Antoine et Ladislaw -Nowack Antoine et Ignace et Wrobel. Ces six membres vont faire progresser petit à petit l'élevage du pigeon de compétition. C'est ainsi qu'ils débutent en 1947 sous le contrôle de la Société de NEVERS, aux contacts et conseils de Mr Case et Brizard se font sentir les progrès. Dès 1949 les machinois décident de former leur propre société sous le nom de «Colombe machinoise» Société étrangère assujettie au contrôle permanent des autorités. Mr Fradier en est le 1er Président, Après quelques années de pratique, l'effectif s'agrandit. Mr Fallet Wrona - Schmedzig Durand - Janez Dunajski -Ranvier - Rainat -Laumain - et c'est d'une quinzaine de membres que la société va prendre son essor.

La 5ème région colombophile à laquelle appartient la société machinoise comprend les localités de Nevers - Blois - Bourges - Vierzon - Briare - Montoire - Montargis - Vendome - Orléans etc... pour ne citer que les plus importantes.
Dans ces sociétés anciennes les vieux colombophiles allaient bientôt pâlir en voyant les résultats des machinois. Mais il fallut attendre 1959 pour voir éclater la suprématie de Mr Nowack puis celle de Mr Ranvier puis Durand.

Entre temps la société s'est encore agrandie, la venue des jeunes : Cibik - Legrand - Laumain -Stanislaweck - Billot - Grillot - Bonnotte - Magda - Ciszak - Kahinski - Morawski - De Viti - Wreko - Zeim - Collot etc... redonne une fois encore à la société machinoise un nouvel élan.

Pendant quelques années encore les machinois tiendront le haut du pavé, mais bientôt la régression se fera sentir et dès 1973 l'effectif baissant les résultats en seront tributaires. Entre temps la société machinoise avait perdu sa dénomination de société étrangère, en effet le 16 février 1967 le ministre de l'intérieur - par ce même arrêté, retirait la qualité «d'association étrangère» à la COLOMBE MACHINOISE et elle devenait à part entière une société Loi 1901.

PublicitéAlors que la société traversait une période néfaste par manque d'adhérents, par manque de moyens, la plus belle saison colombophile qu'un homme et une société puisse souhaiter arrive en 1978 avec encore sa tête Mr NOWACK Ignace premier grand champion fédéral toutes catégories, et ce titre à d'autant plus de valeur que le colombier de ce champion est très restreint et qu'il a dû affronter les grands ténors aux colonies importantes de la vallée de la Loire. Triple victoire en 78 car si Mr NOWACK est champion et il serait trop long de publier les résultats et la manière dont ils ont été acquis, il faut mentionner que sur 153 membres que groupe la 5ème fédération colombophile de France deux autres machinois se placent aux places d'honneur : Mr Bonnotte 2ème, Mr Ranvier 5ème.

L'année 79 sera passable. l'année 80 sera satisfaisante en voyant à nouveau NOWACK 4ème - BONNOTTE 6ème - RANVIER 7ème au championnat Fédéral groupant 147 concurrents.

Une saison colombophile se décompose ainsi. Dès le début du mois de mai les concours commencent .
- Commentry 100 Km
- Guéret 145 Kms
- Limoges 205 Km
- Brive 244 Km
- Perigueux 285 Km
- Cahors 315 Km
- Libourne 360 Km
- Morcenx 470 Km
- Pau 501 Km
- Bayonne 540 Km
- St-Jean-De-Luz 560 Km

Il est à noter que chaque dimanche la distance s'allonge et qu'il est possible à un pigeon de parcourir la distance St Jean de Luz - La Machine 560 Km en un temps record : c'est à dire lacher à 6h de cette ville et arriver à la Machine à 14h30.

La société machinoise a connu 6 présidents : Mr Fradier - Mr Guiroux - Mr Cantat - Mr Laumain - Mr Teuillon - et dernièrement Mr Cibik. Une nouvelle fois avec des jeunes renforts venus du pays voisin DECIZE, la colombe machinoise essaiera de faire face à l'avenir difficile qu'elle va rencontrer en 80.
Composition du bureau de la Colombe :
Président : Mr Cibik
Vice-Président : MM Nowak et Ranvier
Secrétaire : Mr Bonnotte
Secrétaire-Adjoint : Mr Allard Trésorier : Mr Teuillon
Trésorier-Adjoint : Mr Grillot

Partager
Sommaire
© Copyright 2021 - 2025 Admin