L'édito de René Vingdiolet, Maire de La Machine
Mes Chers Concitoyens,
Le onzième numéro de notre bulletin municipal vous est adressé alors que l'année 1977 s'achève.
Ce journal d'information vous permet de mieux connaître les réalisations en cours, les choix que nous devons faire pour organiser la vie de notre cité, l'action que nous menons pour la rendre fonctionnelle et agréable.
Je veux tout d'abord remercier tous ceux qui collaborent à sa rédaction et aussi les commerçants qui nous honorent de leur publicité et qui prennent part ainsi à son financement.
Bientôt notre ville sera illuminée et sonorisée afin de donner l'ambiance des fêtes de fin d'année. Vos commerçants qui participent au financement de notre bulletin vous présenteront leurs produits. Réservez à ceux qui participent à la vie locale la primeur de vos achats.
Sept mois se sont écoulés depuis le renouvellement des conseils municipaux. A LA MACHINE une équipe représentant à la fois la continuité et le renouveau a été mise en place.
Le désir de l'équipe municipale est de servir au mieux vos intérêts dans le respect des individus et dans la mesure des moyens dont elle dispose, ce qui implique des priorités.
Malgré les difficultés dues à l'inadéquation des ressources par rapport aux besoins, notre ville se transforme.
Au cours des derniers mois vous avez vu débuter le chantier du foyer d'accueil cantonal en faveur des personnes âgées ; cette construction progresse rapidement, dans une page de ce bulletin vous trouverez quelques informations qui sont peut-être encore sommaires, mais qui vous donneront déjà les premiers éléments sur ce que sera ce foyer d'accueil.
La voirie fait également l'objet d'une longue information. Ici rien de spectaculaire, car malgré l'effort entrepris depuis déjà quelques années, les besoins sont loin d'être satisfaits.
Notre école maternelle, après ces longues années d'attente, est maintenant sur la bonne voie. Bientôt on parlera de l'inauguration et de la journée portes-ouvertes que nous organiserons après son ouverture.
Enfin, un problème vital pour l'avenir de notre Cité est en voie de règlement ; la construction de logements collectifs ou individuels sur la ZAD des Marizys.
Là encore la difficulté majeure a été celle du financement. Après bien des démarches et des déceptions, le Crédit Agricole vient de nous aviser de la mise à notre disposition d'un emprunt de 400 000 F (40 millions anciens) sur les 750 000 F que nous sollicitons. Quand ces lignes paraîtront nous pensons disposer de la localité de la somme qui nous est nécessaire pour assurer le financement des travaux qui incombent à la ville.
Mes chers concitoyens, des réalisations importantes sont en cours de réalisation ou se réaliseront bientôt ; elles touchent plusieurs secteurs d'activité, nous espérons qu'elles donneront satisfaction mais eu égard aux besoins immenses d'une commune comme la nôtre, elles ne représentent que l'embryon d'un vaste programme, nécessaire à l'expansion de notre cité.
Cette expansion ne pourra être réalisée que dans la mesure où interviendra une réforme en profondeur des collectivités locales.
Nous ne demandons pas un pouvoir excessif pour nos villes et villages et pour ceux qui ont la tâche de les administrer.
Nous reconnaissons à l'état le pouvoir de décision qui doit être le sien lorsqu'il s'agit de problèmes nationaux, mais les maires que nous sommes, estiment de leur devoir d'attirer votre attention sur les faibles moyens dont ils disposent pour organiser une vie collective digne de notre Société.
Nous nous refusons au recours systématique à l'impôt pour assurer la gestion de nos communes, impôt qui frappe lourdement des familles modestes.
Nous demandons que soient enfin définis, ceci dans votre propre intérêt, les domaines qui sont la compétence de l'état, de la région, du département et de la commune.
Enfin, qu'une véritable réforme financière assure aux communes de France la libre décision dans les choix qui doivent assurer l'organisation de la vie des citoyens.
1977 s'achève, que 1978 vous apporte à toutes et à tous la joie de vivre dans la quiétude, l'harmonie et le bonheur, ce sont là les voeux qu'en mon nom et au nom de l'assemblée municipale j'adresse à toutes les familles machinoises.
Avec nos athlètes machinois !
Malgré le recrutement qui s'avère de plus en plus difficile auprès des jeunes, l'U.F.M. Athlétisme compte actuellement dans rangs 52 licenciés, le bureau étant composé des membres suivants :
Président d'honneur : Gilbert PAGES
Président actif : Michel JANDOT
Vice-Président : Pierre VINCENT
Secrétaire : J.-Cl. LEBLANC
Trésorier : Gust. BONNOT
Cette année encore la ville de LA MACHINE a très bien été représentée dans la Nièvre et en Bourgogne puisque l'U.F.M.A. a remporté : 12 titres aux championnats départementaux d'athlétisme :
— FUMAT Sandra au disque minimes
— SIBILLE Bruno au 1 200 Benjamins
— MOUTHE au disque Benjamins
— GAMET au disque Minimes
— LAUMAIN au 1 500 m Cadets
— CAPELLE au disque et marteau Cadets
— KUBICA au javelot Séniors
— MOUSSY au marteau Séniors
— BOISTARD en hauteur Séniors
— WAYS au disque et marteau Juniors 2 titres aux championnats de Bourgogne d'Ahlétisme :
— CAPELLE au disque et marteau Cadets
3 titres au championnats de la Nièvre de Cross dont B. SIBILLE en Benjamins, le titre par équipe dans cette même catégorie et la victoire de l'équipe sénior (titre tant convoité par les Clubs).
1 titre de champion de Bourgogne de Cross par B. SIBILLE en Benjamins. A noter aussi la victoire de ce dernier au cross international du Figaro dans sa catégorie.
Tous ces résultats ont été obtenus après de nombreuses séances d'entraînement placées sous la surveillance de M. DEUREMETZ, entraîneur du Club. Tous les jeunes et moins jeunes qui désireraient gonfler les rangs de l'U.F.M.A. peuvent venir se faire inscrire aux horaires d'entraînement qui sont le mardi à 17 heures, le jeudi à 18 heures et le dimanche matin à 9 heures 30.
Une date à retenir, le 4 décembre prochain, sur demande du club machinois, le traditionnel Cross des Buttes redeviendra comme par le passé qualificatif 2ème catégorie pour le Championnat de France de Cross Country, ce qui amènera des éléments de valeur nationale à courir à LA MACHINE.
M. JANDOT
Les difficultés de gestion des petites communes comme la nôtre
Gérer une commune est une tâche de plus en plus difficile.
En effet le rôle de la commune ne cesse de grandir en raison de l'accroissement des besoins individuels et collectifs de la population lié notamment aux difficultés de vie des familles. Et, dans le même temps, les moyens et les pouvoirs de la commune sont limités par un gouvernement qui ne songe qu'à mettre les fonds publics au service des grands intérêts privés, comme il le fait dans les autres domaines.
Le pouvoir giscardien tente de couvrir cette orientation réelle par un tapage démagogique autour d'une future réforme des collectivités locales, mais les dispositions contenues dans cette réforme montrent que bien loin d'élargir les pouvoirs et les moyens des communes, le pouvoir entend restreindre le rôle des élus, éloigner de la population les centres réels de décision, accroître les charges des collectivités locales sans opérer en leur faveur les transferts financiers nécessaires.
La Commune doit être la base fondamentale de la vie démocratique de notre pays. Elle devrait pour cela disposer de larges moyens financiers n'impliquant pas le recours à des impôts écrasants pour les familles, d'une réelle autonomie de gestion.
Donc les collectivités locales étouffent sous le carcan giscardien, qu'il s'agisse de finances, de leurs droits, de leurs libertés, le pouvoir en place.
Les questions budgétaires posent aux assemblées locales des problèmes insurmontables. Les subventions sont de plus en plus limitées, le crédit est cher, la T.V.A. pèse sur les travaux et le gouvernement met toujours plus de charges au compte des communes, des départements, des régions.
A La Machine comme ailleurs, nous avons été dans l'obligation d'augmenter les impôts locaux, ne serait-ce que pour équilibrer le budget municipal cela devient insupportable à de très nombreuses familles machinoises.
L'urbanisme échappe à la compétence des élus. Les équipements publics, en particulier dans de nombreuses communes rurales se dégradent ; à La Machine nous savons de quoi nous parlons. Cette situation crée un mécontentement profond dans la population qui ne voit d'ailleurs pas toujours clairement qui en est responsable. D'autant que la droite tente de se disculper en revendiquant, alors qu'elle soutient ceux qui malmènent ainsi les communes, c'est-à-dire le gouvernement GISCARD-BARRE.
Les partis de droite ont refusé le transfert d'impôts d'état aux collectivités locales.
A la veille des élections législatives cette droite réactionnaire redouble de démagogie en promettant de faire demain exactement le contraire de ce qu'elle a fait jusqu'ici.
C'est donc une immense duperie que la droite voudrait réaliser. La démocratie locale exige un changement radical de politique.
Les élus locaux avec la population machinoise peuvent y contribuer grandement.
FUMAT
Adjoint aux travaux
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