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La Mairie - Les bulletins municipaux

Parution : DECEMBRE 1973

Avant-propos par René Vingdiolet, maire de La Machine

René Vingdiolet, Maire de La Machine1973 s'achève ; quand paraîtra ce bulletin municipal, la ville sera illuminée pour les fêtes de fin d'année. Dans les pages qui suivent vous trouverez le programme des travaux qui, financés sur l'exercice 1973, ont été réalisés ou sont en cours de réalisation.

Ils ont été décidés, à la suite de longues discussions, en tenant compte d'un programme établi et des possibilités financières, tout en n'ignorant pas que s'ils satisferont ceux qui seront desservis, ils ne feront qu'augmenter l'impatience de ceux qui, faute de crédits, ne le seront pas encore.
Mais il font partie d'un ensemble dans lequel rien ne sera négligé.

Grandes options ou travaux plus modestes, tout est soumis à des priorités. Tout comme pour votre foyer, votre Conseil municipal est obligé pour la ville, de tenir compte du lendemain mais aussi des impératifs quotidiens et des imprévus.

J'ai choisi aujourd'hui de traiter des grandes options et, dans le souci qui doit être celui d'un élu, de vous informer et d'expliquer certaines décisions qui engagent l'avenir, décisions qui amèneront des améliorations, imposeront des contraintes, mais n'ont pour but que de programmer la vie future de notre cité dans l'intérêt de tous.
Dans le bulletin no 3 j'ai indiqué, parmi les priorités, « le logement », et vous ai informé de la création, par votre Conseil municipal, d'une zone d'aménagement différé (Z.A.D.) aux Marizys.

Aujourd'hui, je puis vous dire que l'avant projet en est pratiquement terminé et qu'il sera présenté à une prochaine réunion du Conseil.
L'achat des terrains est en cours, il a imposé des décisions souvent difficiles lorsqu'il s'agissait d'acquérir des terres venues d'héritages anciens, que leurs propriétaires n'envisageaient pas de vendre.

A chaque fois que l'intérêt général n'a pas été remis en cause, nous avons essayé de diminuer, par des concessions, les désagréments qu'amènent inévitablement de telles opérations.

Je dois remercier les propriétaires touchés par ces mesures, pour leur compréhension qui a très largement facilité ma tâche.
Pour la préparation de cette Z.A.D., de grands travaux seront réalisés : eau, assainissement, voirie, électricité, équipements téléphoniques, etc..., afin d'en rendre les terrains constructibles.

Arrivé à ce point, je veux profiter de ces lignes pour traiter d'un problème qui intéresse tous ceux qui veulent construire sans ajouter, aux soucis inévitables d'une telle entreprise, des désagréments dûs à un manque d'information et alourdissant souvent très largement le bilan financier d'une construction.

Un terrain dit « constructible » est celui qui est desservi par une voie publique, avec réseau d'eau, d'égout, d'électricité ; il ne nécessite pas d'investissements spéciaux (plateau bactérien) pour l'évacuation des eaux usées, installations qui deviennent, au fil des ans, des sources d'ennuis. Pour éviter toute surprise, l'acheteur d'un terrain en vue de bâtir peut et doit exiger du vendeur un certificat d'urbanisme.

Pour pallier au maximum ces inconvénients, pour assurer un fonctionnement rationnel donnant le maximum de satisfactions à ses habitants, pour concentrer l'effort et réduire des investissements coûteux, risquant de ne servir qu'à quelques habitations isolées, les villes ont recours aux plans d'occupation des sols, (P.O.S.).
Celui de La Machine est à l'étude ; aussi, toujours dans le souci de vous informer, je crois l'heure venue d'en expliquer succintement le contenu.

Le P.O.S. est le document juridique qui fixe, d'une manière claire et certaine, les droits attachés à l'utilisation des sols.
— Il définit l'organisation du développement urbain. 
— Il prévoit les équipements et fixe les priorités.
— Il protège les richesses naturelles, les paysages et les sites.
— Il contribue à l'amélioration du cadre de vie.

Le P.O.S. de La Machine définira, en fonction de ce qui existe, les zones à urbaniser, les zones réservées aux équipements collectifs, (écoles, bâtiments administratifs) les zones industrielles, les terrains à vocations d'installations sportives, sociales ou culturelles etc... Il protègera les zones vertes qui doivent concourir à une harmonisation de l'ensemble de la Cité et assurer un bon cadre de vie.

Un P.O.S. implique des contraintes ; son étude est réalisée par un groupe de travail qui se réunit périodiquement en mairie, sous la présidence du Maire, et est composé de plusieurs conseillers municipaux désignés par leurs collègues, ainsi que de représentants des services de l'Etat : Ingénieurs des Ponts et Chaussées, de l'Agriculture, Urbaniste conseil, etc... Le P.O.S., lorsqu'il est terminé, est soumis à l'approbation du Conseil municipal.

Dans le même temps, les services administratifs sont consultés ; ensuite il est rendu public par arrêté du Préfet et est soumis à une enquête au cours de laquelle chaque habitant de la commune peut faire part de ses observations et doléances. Il est enfin approuvé par le Préfet après une nouvelle délibération du Conseil municipal.  

J'espère, dans le prochain bulletin, être en mesure de donner les premières indications concernant celui de La Machine.

Voici mes chers Concitoyens, brossées en quelques lignes, des options qui, aussi contraignantes qu'elles puissent paraître, sont absolument nécessaires et inévitables dans l'organisation de notre société moderne. Le Conseil municipal comme moi-même les avons définies avec le seul souci de préserver l'intérêt général, certains que nous serons compris et aidés de tous.

Une année touche à sa fin, une autre commence. Qu'il me soit permis à cette occasion de vous souhaiter à toutes et à tous, d'heureuses fêtes de fin d'année, et de formuler, au nom de la municipalité, nos Vœux sincères pour 1974.

Ces travaux ont été réalisés pour vous !

Au cours de 1973, la Municipalité a réalisé une tranche de travaux dans divers quartiers de notre Cité. La ville possède un avant projet général d'assainissement de la commune ; l'estimation totale des travaux de cet avant projet est de 3.000.000 francs, soit 300 millions d'anciens francs.
La réalisation de ce projet est réalisable par tranches qui sont programmées par l'Etat. Lorsque les travaux sont programmés, la commune a droit à une subvention qui couvre une petite partie des dépenses.

Cette année, nous avons eu l'aide de l'Etat pour une tranche de 900.000 F OO AF. Actuellement, nous ne savons pas si nous serons programmés dans une tranche ultérieure.
Les travaux qui ont été subventionnés pour 1973 sont les suivants :
— la station d'épuration située à la Meule ; les travaux viennent de débuter et doivent se terminer dès juin.
— les travaux d'assainissement reliant la station d'épuration au bas du bourg et captant les égouts de la rue C. Bonde, ainsi qu'une partie sur la rue P.-V. Couturier sont achevés.

Certains travaux que la ville a réalisés cette année ne sont pas compris à l'avant projet général, c'est pourquoi nous avons choisi les rues suivantes à viabiliser :
rue Jean-Jaurès, rue Haute, rue de Ceinture, rue Barbusse, rue du Puits Henri, route de Bussière, rue du Tunnel, ce qui a nécessité la pose de canalisations en diamètre 300, sur une longueur de 1.600 ml et 39 bouches d'égouts avec le système inodore.

Comme nous avons réalisé la pose de canalisation, il a fallu évidemment mettre des bordures de trottoirs sur une longueur de 2.200 ml dans les rues citées plus haut, ainsi qu'une partie de la place de la Victoire.
Dans le secteur bâtiment, nous procédons actuellement à l'agrandissement de la Perception et à sa réfection intérieure.
En ce qui concerne les travaux futurs, nous allons procéder

1) à la pose de bordures de trottoirs.
— rue P.-V. Couturier, avec bouches d'égouts.
— rue de la Chapelle.
— place de la Victoire.

2) à l'assainissement de la rue M. Deschaumes. Canalisation d'un fossé à la Meule, qui sera dirigé sur le collecteur et sera relié à la station d'épuration. Canalisation d'un fossé reliant la rue des Judets à la rue Poussereau. Nous allons procéder à la réfection des rues : de la Robillarderie ; de la Sainte ; M. Deschaumes ; une rue de la Cité Sainte Eudoxie.

La pose de 50 ballons fluorescents a été décidée pour renforcer et moderniser notre réseau d'éclairage public. Les travaux de pose viennent de commencer, ils sont réalisés par les services municipaux ; l'économie de main-d'œuvre nous permet de doubler le nombre de luminaires qui seront mis en place.
Les rues que nous allons moderniser sont les suivantes : rue C. Bonde - rue P.-V. Couturier - rue de la Voûte - rue Couture - rue du Puits Henri - route de Bussières - rue de Thianges - Rue J.-J. Rousseau.

Après remise en état les anciens foyers lumineux seront affectés aux rues où existent des points noirs. D'autres travaux aussi urgents n'ont pas échappé à la commission des travaux ; ils feront l'objet d'une étude et seront réalisés suivant la disponibilité des crédits.

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