Edito de Daniel Barbier, Maire de La Machine
Madame, Monsieur,
En 2017, Emmanuel Macron a su capter le désir de nos concitoyens de renouveler les acteurs du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif.
Chacun à son échelle, les élus ont en commun de servir la République, la démocratie et l'intérêt général.
Fidèle à l'article 72 de notre constitution, votre équipe municipale s'est investie avec enthousiasme dans la libre administration de notre collectivité.
Sur le tapis machinois, votre regard se laisse aller à découvrir un territoire qui s'invente chaque jour, où les initiatives créatrices de « bien vivre » ont fleuri : construction du pôle médical, mise en place du service mobile de coordination de soins pour les personnes handicapées vieillissantes, rénovation du patrimoine, renouvellement du réseau d'eau potable...
Le miroir de l'honnêteté vous révèle que ces réalisations se sont faites sans recours à l'emprunt avec un gel des taux d'imposition depuis 10 ans.
L'association UCIAM (Union Commerciale, Industrielle et Artisanale Machinoise) continue de faire briller l'aurore de son esprit et notre commune poursuit sa cure de beauté en accueillant de nouvelles entreprises avec des collaborateurs dynamiques.
Afin de pouvoir avancer un peu plus ensemble, la chaleur du coeur doit nous inviter à réserver nos achats chez nos commerçants locaux, à faire travailler nos artisans, à faire appel à nos entreprises et à nos professionnels de santé et de sécurité, à fréquenter notre marché hebdomadaire et à solliciter nos services au public...
Finalement, quelle que soit la nature du lien qui va se nouer entre ces partenaires et vous, celui-ci racontera une page de votre Histoire. C'est votre responsabilité citoyenne.
« L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde » clamait Nelson Mandela.
Que ce soit au Collège « Jean Rostand », à l'école primaire « Albert Camus » ou à l'école maternelle « Jacques Prévert » ; progrès a encore rimé avec projet et savoir avec espoir. L'acquisition des connaissances offre un éclairage sur l'avenir et ouvre la porte d'un autre champ des possibles sur l'autonomie et donc la liberté. L'équipement en tablettes numériques de nos établissements confortera l'innovation pédagogique.
« Rimer n'est pas prendre mais donner ». C'est ainsi qu'agissent les bénévoles de nos associations qui sont de véritables petits lutins du Bonheur, nous offrant avec générosité de précieux moments d'échanges et de convivialité. Rejoignez-les, ils vous attendent !
A leurs côtés, l'équipe municipale que j'ai la chance d'animer entre souvent dans l'extraordinaire cercle vertueux de la vie : Plus on aide Les autres, plus on est heureux et plus on est heureux, plus on a envie d'aider les autres.
DANIEL BARBIER, maire de La Machine
Conseiller Départemental
Président de l'Union Amicale des maires de la Nièvre
Hommage à Jean Deschaumes, jeudi 16 novembre
« La 375ème promotion de l'École de Gendarmerie de Montluçon a pris pour nom de baptême « Jean Deschaumes », jeune gendarme tué le 7 mai 1962 à Oran.
Arrivés à la Communauté de brigades de Decize en début de matinée, une centaine d'élèves gendarmes a rallié La machine à pied, à travers bois, pour venir se recueillir sur la tombe de Jean Deschaumes.
Puis, direction place Grillot, pour la commémoration officielle, en compagnie des porte-drapeaux de la Fnaca, de l'Arac, de l'UNPRG et de la 541ème section des Médaillés militaires de Decize. Chacun a pris place autour du monument, en présence de la famille Deschaumes, et des autorités civiles et militaires.
Éloge Gendarme DESCHAUMES
Gendarme DESCHAUMES, d'abord mineur vous rejoignez la gendarmerie pour défendre l'ordre et la paix. Vous êtes mort dans l'accomplissement de votre mission ... pour la France.
Votre sens du devoir et votre sacrifice nous témoignent, élèves gendarmes de la 375ème promotion de l'école de Gendarmerie de Montluçon, à quel point le métier qui nous lie, exige un engagement plein et entier.
Vous êtes né le 10 avril 1932 dans la Nièvre à La Machine. Un petit village de mineurs. « Feignant le grizou », vous descendez, vous aussi dans le dédale des galeries sombres et humides. Vous êtes ensuite appelé sous les drapeaux le 5 novembre 1952, votre engagement et vos qualités vous font nommer sergent moins d'un an plus tard.
A 25 ans, vous vous engagez au sein de la gendarmerie mobile. Quelques années passent au sein de l'escadron de Decize et vous faites de nombreux déplacements dans tous les territoires français. Votre dernière mission est à Oran, en Algérie. Dans un contexte hostile et fermé, de peur, de lutte et de mort, vous parvenez à gagner l'estime et la sympathie d'une population méfiante et terrorisée. Le 7 mai 1962, votre véhicule est pris pour cible par des terroristes. Gendarme DESCHAUMES, vous êtes mort ce jour, loin de chez vous, au service de la Patrie.
Vos semblables, diront de vous, que vous avez montré les plus belles qualités de courage, d'endurance, d'abnégation, de sang-froid et de sens du devoir. Votre énergie et votre dynamisme se sont imposés à tous vos camarades et tous reconnaissent en vous le pinacle de l'état de gendarme.
Vos états de services sont si élogieux, qu'il vous a été remis les plus hautes distinctions militaires : la Médaille militaire, la Croix de la valeur militaire avec palme ainsi que la Médaille de la Gendarmerie. Votre vie héroïque est un exemple pour nous. En se joignant à l'escadron de Gendarmerie Mobile de Decize qui honore votre mémoire par une stèle et un musée, la promotion Deschaumes, souhaite également saluer votre bravoure. Nous honorerons votre mémoire dans nos actions quotidiennes et nous préserverons les valeurs que vous avez su défendre, au prix de votre vie. »
Nous n'oublions pas ses camarades morts pour la France.
AUDUGE Albert, ESPIRE Alexandre, PEGON Guy, PEIGNON André.
Merci aux associations patriotiques d'entretenir la mémoire collective !
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