Edito de Daniel Barbier, Maire de La Machine
Madame, Monsieur,
Comme le moment présent, le quotidien est la seule dimension que nous pouvons configurer à notre guise. nous pouvons le négliger, le maltraiter ou en prendre soin.
La machine ; c'est un lieu, une fidélité, une promesse mais La machine ... c'est Vous !
Chacun doit s'investir dans le bien commun machinois notamment en faisant confiance à nos chefs d'entreprises, à nos artisans, à nos commerçants, à nos professionnels de santé, à celles et ceux qui veillent sur notre sécurité ...
Sachons saisir les pépites dans les échanges avec les uns et les autres car c'est aussi, grâce à l'enthousiasme de ses forces vives, que notre commune est à imaginer chaque jour et qu'elle foisonne d'événements conviviaux qui rythment les saisons.
Parce qu'ils ont l'âge où l'on (se) construit encore sur des rêves, ils osent tout, et dans un élan plein de fraîcheur, sans peur et sans tabou, les bénévoles et notamment les jeunes créent ensemble une ville solidaire : échanges avec nos Amis Polonais de Stronie-Slaskie, festival du rire, événements de Bain Douches Jeunes, manifestations sportives et culturelles, cérémonies commémoratives, découverte du musée de la mine, animations à l'espace Paulette Lavergne .
Le « bien vivre ensemble » passe aussi — et nécessairement - par la fête et le partage ! avec un gel des taux d'imposition communaux depuis 9 ans, sans aucun endettement ni recours à l'emprunt, la dynamique locale ne faillit pas et continue de générer de la richesse publique.
Un partenariat original avec la CARMI (Caisse Autonome nationale de Sécurité Sociale dans les mines) permettra la création d'une unité mutualisée de soins.
L'entretien du patrimoine communal s'est traduit par le renouvellement du réseau de distribution de l'eau potable dans le secteur des Riblets, par la poursuite de la rénovation de l'église et en matière d'économies d'énergies de gros chantiers ont vu le jour : installation de nouvelles fenêtres à l'école Robert Camus ainsi qu'au centre des Glénons, mise en place d'appareils d'éclairage plus performants, changements des chaudières aux écoles, pose de détecteurs de présence.
Engagé résolument dans la construction d'un monde plus fraternel, l'accessibilité et la mobilité restent un axe fort de notre aménagement urbain. montrant le cap, nièvre Habitat a répondu à l'appel à projet national auprès de la CARSAT pour la rénovation du foyer « la maison des roses ». De même, le service mobile expérimental de coordination de soins pour les personnes handicapées vieillissantes accueillies dans les différents foyers de vie du département s'installera prochainement dans un bâtiment communal situé à l'espace Marie Curie.
La sécurisation des écoles a été bien sûr le dossier important de la rentrée scolaire et cette préoccupation a été intégrée dans le fonctionnement de la structure grâce à l'engagement sans faille des équipes éducatives.
Après la mise en place des nouvelles activités périscolaires, c'est maintenant l'équipement en tablettes numériques de nos établissements qui confortera l'innovation pédagogique.
Madame, Monsieur, les mots sont puissants, ils ont une force qu'il ne faut pas sous-estimer. Alors trois consonnes et deux voyelles s'envolent de mes lèvres : MERCI. Il vous suffit de tendre l'oreille pour reconnaître, sous ce qui se répète, la musique de la vie municipale qui cherche à s'inventer.
DANIEL BARBIER,
maire de La Machine et Vice Président du Conseil Départemental
Président de l'Union Amicale des Maires de la Nièvre
Le fauchage raisonné
En 2010 le conseil départemental s'est doté d'une nouvelle technique de fauchage, les services techniques de la ville de La machine lui ont emboîté le pas en 2012. Cette nouvelle approche du fauchage, appelée « fauchage raisonné » consiste à préserver la faune et la flore qui vivent sur les accotements et dans les talus au bord des routes.
Le fauchage raisonné : une méthode novatrice
Le fauchage raisonné ou gestion différenciée n'est pas une absence de fauchage mais un ajustement des interventions d'entretien, en fonction de la croissance des plantes et des impératifs de sécurité (virages, sorties de chemin, carrefours, etc.).
C'est une nouvelle méthode d'entretien des bords de route qui répond aux besoins des usagers et protège le domaine public, tout en garantissant la biodiversité des milieux. Cette méthode consiste à :
• limiter la largeur de la fauche sur accotement.
• repousser le débroussaillage des fossés et des talus à l'automne afin de sauvegarder la reproduction des espèces vivant sur ces milieux.
• préserver les milieux naturels, mais aussi limiter la repousse des végétaux et donc réduire le nombre de fauches. Le fauchage raisonné des haies permet également de diminuer les coûts de fonctionnement et de maintenance du matériel de fauchage.
Le fauchage raisonné : une alternative à l'absence de ressources mellifères en été.
L'objectif du fauchage raisonné est de protéger la végétation jusqu'à sa maturité pour favoriser la montée en graines, tout en assurant la présence de nombreuses espèces végétales d'une année sur l'autre. Par le fauchage raisonné, le fleurissement des haies se trouve étalé sur une plus longue période. Il favorise également le retour naturel des plantes mellifères locales qui bénéficie tout naturellement aux abeilles qui en profitent pour augmenter leurs ressources alimentaires avant la période hivernale, élément clé de leur survie.
La ville retrouve sa vraie nature.
La ville de La Machine a engagé depuis trois ans une réflexion visant à mettre en place une gestion plus responsable de ses espaces verts, et plus largement encore de ses espaces publics. Les agents municipaux en charge de l'entretien du paysage, ont aini sensiblement modifié leurs techniques de travail.
Changements de pratiques
Les nouveaux usages mis en oeuvre se traduisent par une meilleure gestion de l'arrosage, par le développement du paillage, par le choix de nouvelles espèces de plantes, par une meilleure prise en compte de la biodiversité...
Très efficace — mais extrêmement nocif pour l'environnement et donc pour les êtres vivants — l'usage des produits phytosanitaires a tendance à disparaître. Et d'ici 2020, la loi interdira leur épandage dans tout l'espace public.
Quand les herbes perturbent le regard
Un tel changement de gestion a un impact direct sur le paysage de la ville. Là où la pulvérisation d'un désherbant éradiquait toute forme de vie végétale, la nature réapparaît. Les plantes adventices (qui par définition poussent là où elles veulent) colonisent les pieds de façade et s'épanouissent sur les bords des rues. Ce changement perturbe « l'image propre et impeccable qu'on se fait d'une ville bien tenue ».
Le bon plan du désherbage
Il n'est évidemment pas question de laisser les herbes folles envahir les rues. Mais au-delà du choix politique de préserver l'environnement, il est clair qu'avec les moyens humains qui sont les siens, la Ville ne peut plus assurer un désherbage complet et permanent de ses 44 kms de voirie. La Ville a donc mis en place une gestion différenciée de ses espaces publics, avec notamment un plan de désherbage. Ce dernier détermine précisément les priorités et, en fonction des rues, dans la mesure du possible, la fréquence de passage des agents municipaux.
Quand les mauvaises herbes ont du bon
Sans doute faut-il également que nous apprenions à mieux connaître ces herbes de mauvaise réputation. Au fil des générations, nous avons souvent perdu la connaissance de ces plantes. Certaines sont de précieux auxiliaires contre la pollution, d'autres contribuent à la biodiversité et à la lutte contre les nuisibles en attirant abeilles, coccinelles et autres papillons. Quelques-unes sont même comestibles et parviennent parfois à guérir ou à soulager nos maux.
Cultivons ensemble notre espace public
S'il est bien de la responsabilité de la Ville d'entretenir le paysage, chacun, au pied de sa porte ou en bordure de son logement, a aussi un rôle à jouer. Comme lors de chutes de neige, les riverains ont à assumer l'entretien de leur limite de parcelle avec la rue. Se baisser et arracher les quelques plantes invasives qui s'installent près de chez soi permet de limiter leur prolifération. Ces petits gestes du quotidien répétés par de nombreux habitants sont évidemment très efficaces.
A noter
Auparavant, une à deux pulvérisations de produits phytosanitaires par an permettaient d'éliminer le moindre brin de verdure non souhaité au bord des rues. Qu'on se le dise ! L'abandon du chimique au profit de méthodes manuelles ou mécaniques ne permettra jamais d'avoir un résultat identique. Donc, selon les années et les conditions climatiques — pluie, chaleur — il faut s'attendre à voir les « mauvaises herbes » s'imposer dans le paysage avec plus ou moins de vigueur.
Bon à savoir !
La loi Labbé fixe l'objectif zéro phyto dans l'ensemble des espaces publics au 1er janvier 2020. En 2022, la commercialisation des produits phytosanitaires à destination des particuliers sera également interdite.
© Copyright 2021 - 2025 | Admin |