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La Mairie - Les bulletins municipaux

Parution : ANNEE 2013
Daniel Barbier, Maire de La Machine

Edito de Daniel Barbier, Maire de La Machine

Madame, Monsieur,

Le réel quelquefois désaltère l'espérance.
Les paupières du désir ont dessiné le visage de l'Avenir de notre centre-bourg.
Ailleurs est dorénavant un pays d'ici.
Conjonction magique : l'Union commerciale, industrielle, artisanale Machinoise (UCIAM) est née et s'engage pour vous avec pétulance.

A nous de faire travailler nos artisans, nos entreprises et de réserver nos achats chez les commerçants locaux. Leur proximité, c'est notre force, c'est aussi le décor singulier où s'épanouit la vie de La Machine.

La rue doit rester un lieu de rencontre et d'aventure humaine, c'est ce qu'atteste notre marché du samedi, miroir d'une ville qui avance.
Améliorer le cadre de vie dans le respect du patrimoine s'est encore décliné cette année par la concrétisation de projets emblématiques : l'équipement du bois des sœurs, l'aménagement de l'espace Paulette Lavergne et du site de l'étang Grénetier, la modernisation de nos installations sportives et culturelles sans oublier notre musée de la mine. .. Ces réalisations structurent notre commune et assurent la cohésion sociale.

Le fil rouge du plaisir nous a également permis de contempler la force joyeuse des différentes associations qui animent au quotidien la vie de la cité.
Donner, c'est partager ; c'est donc aussi recevoir !
Merci aux bénévoles qui entretiennent ce feu d'allégresse indispensable.

Un mandat s'achève.
Plus de 7,2 millions d'euros investis, aucun emprunt contracté pour le budget principal durant cette période, des taux d'imposition gelés pendant 6 ans, une dette égale à zéro au 31 décembre 2013.
Je veux témoigner ma gratitude au personnel et à tous ceux qui œuvrent au service de l'intérêt général, souvent derrière un rideau de discrétion et de pudeur.

J'adresse mes sincères remerciements à l'ensemble de l'équipe municipale qui n'a eu qu'un objectif : être à la hauteur de sa mission pour toutes celles et tous ceux qui font la communauté des citoyens de La Machine.

Solidaires entre nous au-delà de nos différences, avec modestie et respect nous sommes fidèles, comme vous, à la devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité ». Trois valeurs inséparables qui se font écho l'une à l'autre et se renforcent l'une par l'autre.
L'Aventure continue.   Bonne Année

DANIEL BARBIER,
Maire LA MACHINE
Vice-Président du Conseil Général
Président de l'Union de l'Amicale des Maires de la Nièvre.

Environnement - Cycle de l'eau du robinet

Lorsque vous regardez le détail de votre facture d'eau envoyée par VEOLIA, vous constatez que 2 éléments sont facturés : la distribution de l'eau d'une part et le traitement des eaux usées d'autre part. Ainsi, le prix unitaire moyen ressort à 2,61€ le m3, soit 0,00261€ le litre. La consommation moyenne par habitant est de 101 litres par jour.

Par comparaison. l'eau de source, Cristalline par exemple, coûte 110€ le m3, et l'eau minérale (Volvic, Mont Roucous, Evian, Hepar...) entre 320 et 55O€ le M3. Donc, l'eau servie au robinet de bonne qualité bactériologique, et conforme aux normes vigueur selon l'ARS (agence régionale de santé) est de loin la moins chère. En outre, en la buvant, vous diminuez le volume des sacs jaunes.

Cheminement des eaux usées à La Machine

Le deuxième élément dans la distribution de l'eau est celui du rendement, c'est-à-dire la proportion des volumes distribués à Thianges et La Machine par rapport au volume facturé au départ de Decize. Notre réseau compte 53 kilomètres de canalisations. Ce chiffre du rendement révèle les pertes subies par le réseau. Au cours du mandat, ce rendement a évolué favorablement suite aux travaux de réfection des réseaux effectués dans les quartiers puis dans le centre-bourg cette année. Le tableau ci-dessous vous permet de le constater (sauf en 2010 où deux incidents majeurs ont anéanti nos efforts).
2008 = 67 %
2009 = 67 %
2010 = 63,9 %
2011 = 72,4 %
2012 = 74 %

Nous allons suivre maintenant le chemin des eaux usées depuis leur collecte dans le réseau d'assainissement et l'arrivée à la station d'épuration jusqu'à la sortie, vers le ruisseau de la meule ou sous forme de boues.
Le schéma vous permet de suivre le chemin dans ses différentes étapes depuis le prétraitement, le passage en bassin d'aération vers le clarificateur ensuite. Le rejet des eaux traitées, après mesures, rejoint enfin le ruisseau de la Meule. Pour une autre partie, le cheminement se poursuit par la table d'égouttage et le silo à boues pour être ensuite prises en charge pour l'épandage.

Le rapport 2012 du service de l'eau qui dresse le bilan de fonctionnement, indique que «le rejet conserve une bonne qualité malgré des surcharges hydrauliques fréquentes». Pour la gestion des boues, la production est de 31 T de matière sèche soit 64% des quantités attendues. Vingt-huit tonnes de boues ont été épandues, soit 585m3. L'épandage a été réalisé par E.TA. CHOPIN dans de bonnes conditions en août, avant cultures d'automne, et en septembre.

Visite de la station d'épuration en images en compagnie de Messieurs DEL TORCHIO et BROCHOT, électrotechniciens à la commune. Ces 2 employés municipaux effectuent chaque jour les relevés y compris le dimanche et assurent l'entretien électrique et mécanique de la station. La plupart des pannes éventuelles sont réparées en régie.

Jacques CHOUGNY, conseiller délégué au développement durable


Développement durable. Ancienne décharge de La Machine

Travaux de réaménagement des fossés

Travaux de réaménagement des fosses et réfection des clôtures.
Rappel historique : Exploitée depuis 1950 par la commune pour le stockage des ordures ménagères, le site sera exploité par le SIOM à compter de 1974 par autorisation préfectorale, pour un volume estimé à 6.700 tonnes par an de déchets provenant des 9 communes membres du SIOM. En janvier 1994, une SEM (Société d'Economie Mixte) est créée.

La capacité de la décharge est alors portée à 27.000 tonnes par an. 51 % des parts de la SEM appartiennent au SIOM et 49 % à ECOSPACE, filiale de SITA. En février 1995 la SEM cesse d'exploiter le site et la gestion est alors assurée par le SIOM.

En 1999 : Arrêt de l'activité de la décharge. Depuis cette date, il y a eu plusieurs études visant à définir des projets de réhabilitation du site (Fairtec, CSD azur...). En décembre 2010, un arrêté préfectoral met en demeure la Présidente du SIOM de fournir un dossier de réhabilitation définitif. Pour faire le point sur les travaux réalisés et sur la situation actuelle, j'ai sollicité monsieur Jean Claude LORIOT, vice-président du SIOM et président de la commission prospective.

La société ANTEA Group, en liaison avec la DREAL, nous a permis de réaliser, après études, des travaux de réfection des clôtures et de réaménagement des fossés, afin que les eaux de ruissellement ne filtrent plus dans le massif de déchets. En outre, une surveillance des pollutions éventuelles est accrue par le biais de piézomètres supplémentaires. Ainsi, 47.963 euros ont été investis en 2012 et 140.039 euros en 2013.

Jacques CHOUGNY, conseiller délégué au développement durable


Décharge de La Machine, propos de Jean-Claude Loriot, vice président du SIOM.

Depuis 1999, la décharge a cessé son activité et des travaux de réhabilitation devaient être exécutés. Plusieurs études, BRGM, FAIRTEC, CSD AZUR... ont été réalisées sans qu'un processus technique ne puisse être défini de façon cohérente qui aurait permis de garantir l'efficacité des travaux en regard des sommes colossales à investir (plus de 2 000 000 €). Il y a 13 ans aujourd'hui que les différents intervenants « planchent » sur ce dossier.

L'ancienne décharge de La Machine fermée en 1999

La Commission Prospective du SIOM, depuis deux ans, a voulu connaître le degré de fiabilité et d'efficacité des études menées. Le cabinet ANTEA Group a été chargé de faire la synthèse de celles-ci afin de déterminer les nécessités raisonnées de travaux à engager pour garantir la sécurité du site et des riverains. L'étude a conclu à l'impossibilité de définir et de justifier les actions préconisées. Il n'a pu être dégagé d'actions qui réduisent de manière significative l'impact de la décharge qui est faible en périphérie.

Une campagne de prélèvements des eaux de surface et souterraines confirme les résultats aussi bien en « hautes eaux » qu'en « basses eaux ». D'un point de vue écologique, il est constaté visuellement que la nature a repris ses droits, que les rats et insectes qui sont les hôtes coutumiers de ces sites sont aujourd'hui remplacés par des abeilles, des sangliers et des chevreuils.

De même, il n'est plus possible de sentir des émanations suspectes dans l'enceinte du site. Les travaux engagés consistent à améliorer le flux des eaux de surface afin d'éviter que l'ancien massif de déchets ne se mélange avec celles-ci. Des accès de propreté et de sécurité ont été réalisés ainsi que la reprise des clôtures. A ce jour, le coût total des études et travaux s'élève à 188 002.35 € TTC.

La dernière phase d'action consiste à s'assurer que le massif de déchets n'émet plus d'émanations gazeuses, et à combler avec de la terre les affaissements formant des cuvettes sur le massif de déchets afin d'éviter les infiltrations d'eau. Le SIOM pourra faire alors la demande de fermeture administrative définitive à la Préfecture, conformément à la réglementation en vigueur.

En tout état de cause, des prélèvements et analyses seront effectués bi-annuellement pendant 4 à 5 ans, puis à minima une fois par an au cours des cinq années suivantes. Ce site sera «surveillé» de façon à garantir au maximum la sécurité des riverains et à détecter d'éventuelles pollutions.

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