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La Mairie - Les bulletins municipaux

Parution :
Daniel Barbier, Maire de La Machine

Edito de Daniel Barbier, Maire de La Machine

Madame, Monsieur

Empruntons les chemins des saisons où neigent les fleurs fragiles du bonheur pour revisiter LA MACHINE.

Cueillons du regard, sans hâte et sans remords, son histoire passionnée. Pour en goûter l'ampleur soyeuse, il nous faut tout le talent de nos associations culturelles, sportives et le rire des enfants de nos écoles.
N'est ce pas là la vérité de la vie de notre Commune ?

Fort de son intégrité patrimoniale avec ses cités, son musée de la mine, sa base de loisirs de l'étang grénetier ; LA MACHINE aspire à de l'ambition et de l'estime de soi. Et cela passe par nos entreprises, nos artisans, nos commerçants qui ont besoin de nous. Faisons les travailler, réservons leurs nos achats, ils animent le cœur du village et notre solidarité avec eux ne doit pas s'affaiblir.

L'enjeu de l'accueil est primordial et l'habitat est un élément clé de l'attractivité d'un territoire : c'est tout le sens de notre projet autour du lotissement des Marizys où nous souhaitons la bienvenue aux nouveaux arrivants.

Redonner du sens à l'histoire des lieux, construire un projet partagé, changer le regard des gens, inviter les habitants à se rencontrer, apporter une identité nouvelle tels sont les objectifs recherchés dans le cadre de la réhabilitation du centre bourg.

Ce quartier se transformera progressivement, pièce par pièce, avec une persévérance courageuse et modeste au cours des prochains mois, sans augmentation des taux d'imposition ni recours à l'emprunt.

C'est l'honneur de ceux qui servent la démocratie de tout faire pour lutter contre les inégalités sociales et culturelles ; aussi dans la mise en œuvre de l'action publique municipale, nous veillons à prendre en compte la série d'indicateurs mesurant la fragilité de nombreux d'entre nous, victimes du ralentissement économique et pour qui les fins de mois se jouent à 50 euros ou 100 euros près. Notre plus grand et plus précieux capital est le capital humain.

Madame, Monsieur, si on flâne par ses allées-miroirs de la mémoire, on remarquera que LA MACHINE a changé malgré sa souriante rusticité.
Et pourtant ! Et pourtant, l'ombre et la lumière s'enlacent toujours dans l'esprit de ses hommes comme dans les lieux mêmes qui reflètent leurs pas et leurs rêves.

L'aventure continue.... Nous avons besoin de vous.

DANIEL BARBIER,
Maire de La Machine,
Vice-Président du Conseil Général

L'office municipal des sports

L'office municipal des sports se veut toujours aussi dynamique autour des clubs machinois. Il l'a encore été, en mai dernier, à l'occasion de la remise des Puits d'honneur.
« Dans son ensemble, le monde sportif a réalisé une saison convenable », souligne le président Pascal Girard au coeur du Centre des Glénons, en compagnie des clubs, d'Aldino Della Toffolla, adjoint aux sports et de Michel Pluvinet, adjoint aux affaires scolaires.

A l'approche des vacances sportives, l'OMS et la municipalité ont donc procédé à la remise des Puits d'Honneur et des récompenses municipales avant de se consacrer avec les clubs, aux activités, «On s'éclate à La Machine» qui ont eu lieu tout au long du mois de juillet et pour clore le 13 août, avec la Caravane du sport. C'était donc l'heure des remises de récompenses. Tour à tour, les présidents ou leurs représentants des clubs concernés ont fait l'éloge des récipiendaires et l'OMS veut profiter de l'occasion pour faire également un clin d'œil particulier avec des Puits d'honneur spéciaux à des bénévoles.

Le monde sportif machinois au moment des récompenses de l'OMS et de la Municipalité

Les récipiendaires
Ainsi, les féminines du club de l'UFM football : Stéphanie Brulin, Marjorie Chauvet, Mathilde Douarne et Laura Valence ont été mises à l'honneur tout comme leur dirigeant, Georges Tillier. Thibault Perrodin et Christopher Wilk du Handball-Club La Machine ont été honorés tout comme Raymond Vigneron et Pauline Pheulpin de l'UFM athlétisme, de trois jeunes gymnastes de l'UFM gymnastique, Charlène Rainat, Alizée Baum et Léa Frébault, de Marie Ouelette et de François Carème des Ballets Machinois, de Emeline Chemani de Bain Douche Jeunes, de Jean-Baptiste Lagoutte de JM Team 2cv, d'Alexandre Tillier directeur du Festival La Machine à Rire, de Jean-Louis Tournois et Michaël Boguet de la Pétanque Machinoise, de Renée Gorecki et de l'équipe masculine : Didier Godin, Xavier Mérono, Stéphane Busch, Mickaël Chartiot, Grégory Tojnko, Lyonel Gorecki, du Tennis Club La Machine et des deux équipes du collège Jean Rostand : VTT : Romain Massicot, Romain Laigneau, Dylan Mouthé, Yann Cornu, Clément Grisard, Dylan Bachelin, Nathan Sage, Kévin Sztajnberg, Pierre Geneste, Alexandre Charetier, James Pacaut, Manon Laigneau, Adeline Ribéro et Alexia Avril ; Volley : Alicia Piron, Charlène Rainat, Anaïs Tojnko et Laura Bachelin.

Après cette kyrielle de noms, deux personnes ont reçu un Puits d'Honneur « spécial » en la personne de Fabrice Gallois, pour son sérieux comme employé et de Philippe Walszewski, président du Handball Club La Machine. L'ancien trésorier de l'Office municipal des sports a été honoré par ses pairs, puisqu'il est depuis 30 ans au service du sport dont 25 ans à la présidence du club et douze ans comme président du Comité départemental de la Nièvre de Handball.

Léa Vingdiolet.
Léa Vingdiolet Le Generali Open de France, en sport équestre, c'est tout simplement le championnat de France. Tous les ans, courant juillet, Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) accueille ainsi quelque 15.000 cavaliers sur le site du parc équestre fédéral. Une jeune Machinoise a participé au Generali Open de France, championnat de France de sport équestre, à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher).

C'était la première participation à cette compétition de Léa Vingdiolet, en club 2, minime 2, Excellence, avec son cheval Qualinou.
La jeune cavalière du Jumping club de Fours a pris la 39e place parmi les 104 autres concurrentes, au concours de saut d'obstacle. Elle avait remporté le titre de championne de la Nièvre, sous la conduite de Nancy Vinchelin. «Un week-end inoubliable»

Léa Vingdiolet et son cheval Qualinou

« Le samedi, j'ai fait une faute technique qui m'a valu quatre points et le dimanche quatre points aussi sur un obstacle. Même si je ne suis pas sur le podium, je pense que l'important c'est d'avoir pu voir comment se passait un championnat, entre le stress du cavalier et du cheval. J'ai vécu un week-end inoubliable dans une superbe ambiance même si, sur les carrières de détente, c'était «la guerre». Une place sur le podium, ça sera, peut-être, pour l'année prochaine », commente Léa vingdiolet.

Comme le précise son père, Daniel, « Léa a fait, le samedi, la faute technique en abordant l'oxer de trop loin, modifiant ainsi le nombre des foulées du cheval. Elle n'a ainsi pas eu le temps de se corriger avant le vertical, où elle fait la faute. Le dimanche, c'est Qualinou qui a exécuté une grosse ruade en pleine vitesse. Le temps qu'elle retrouve son équilibre et reprenne le cheval en main, elle n'a pas eu le temps de se remettre en bonne position sur le vertical où elle fait, à nouveau, une faute. Tout s'est joué en 62''30, il faut gérer le stress du cavalier et du cheval. Il est vrai qu'il faut attendre deux heures entre la reconnaissance su parcours et le passage ».


L'UFM athlétisme

L'UFM athlétisme peut être fière de ses athlètes... Le club emmené par Pierre-Jean Serves et André Colin en compagnie de leur entraîneurs Dominique Wajs et Raymond Vigneron a, une nouvelle fois, montré qu'il y avait une vraie spécificité, à travers les différentes disciplines : le lancer. Eh oui, jeunes et moins jeunes ont participé aux championnats de France. Et là, malgré ses installations précaires, les couleurs de la cité machinoise ont été portées haut au cours des derniers jours.

Cyrielle Colin, Pauline et Anne Pheulpin

En effet, avec une politique d'excellence lancée par le club, les athlètes compétiteurs en âge de participer à des championnats de France, 75 % d'entre eux y sont. Une belle perf, tant sur le plan local (dur de rivaliser) que sur l'ensemble du département. Certes, le cocorico n'a pas sonné mais ils peuvent tous être fiers de leurs résultats. Revue d'effectif !

Cyrielle Colin.
La cadette (1ère année), née le 27 mai 1996, a pris la onzième place du disque lors des championnats de France cadets et juniors, à Lens. Elle est la seule, parmi les dix autres Nivernais qualifiés à prendre une place en finale. Et pourtant, ce n'est pas son épreuve de prédilection (la sienne, c'est la hauteur).

Arrivée sans objectif, elle a réussi à passer les qualifications au disque (35,08 m). Elle explose du coup, son record perso à 31 m. Sa première tentative a été suffisante pour avoir le droit de se présenter en finale. « En finale, je n'ai pas su mesurer le stress et je n'ai lancé qu'à 26,95 m. Cela ne faisait qu'un mois que je m'entraînais réellement au disque. Je viens donc de vivre une énorme progression et par la même occasion, une belle expérience. Ça me motive pour la saison à venir. Cet hiver, je vais dorénavant tenter les France en salle, mais à la hauteur et pourquoi pas les prochains championnats de France estivaux avec le disque et la hauteur. Qui plus est, je ne change pas de catégorie. Je ne peux que m'améliorer ».

Pauline Pheulpin.
Comme Pauline s'est consacrée à ses études en obtenant son Bac, elle poursuivra ses études en Fac de médecine à Dijon. Avec seulement, trois semaines d'entraînement, tout en gardant ses acquis des dernières saisons, la junior machinoise s'est tout de même qualifiée pour les France à Lens et pour sa quatrième participation. Malheureusement, elle ne réussit pas à passer le cap des éliminatoires avec un jet au disque à 32,50 m. La qualif était à 34 m et notons que la finale s'est gagnée à 44 m.

Raymond Vigneron, Champion de France du lancer de poids vétéran V3

Anne Pheulpin.
La jeune machinoise, née le 11 mars 1999, matchant en catégorie benjamine 2ème année, a décroché la meilleure performance française 2012 au disque (43,02 m). Dans cette catégorie, les France se sont les finales interrégionales et plus précisément, les Pointes d'Or. Et là, à Besançon, elle décroche la médaille d'argent au triathlon (disque, 50 m haie et longueur) parmi la cinquantaine de concurrentes et à six points de l'Alsacienne du Nord Veronne Mendomo-Grousset.

L'an dernier, elle avait pris la 16ème place. « Il faut que je m'améliore en course et à la longueur mais mon but à terme est de me spécialiser au lancer... » Notons également, qu'elle fait partie des cinq meilleures françaises au marteau et au poids.

Raymond Vigneron.
Il est devenu l'an dernier Champion de France du lancer de poids vétéran V3, cinquante-cinq ans après le titre de Champion de France en athlétisme decroché, en cross de Suzanne Racoussot, le 16 mars 1956. Cette année, il décroche une quatrième place au lancer du poids.

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