Close Menu

La Mairie - Les bulletins municipaux

Parution : ANNEE 2011
Daniel Barbier, Maire de La Machine

Edito de Daniel Barbier, Maire de La Machine

La commune est le point d'ancrage de la vie locale et citoyenne et la mairie en est le symbole républicain.

Rénové par des entreprises locales, sans augmentation d'impôts ni recours à l'emprunt, ce bâtiment restructuré offre une réelle amélioration des conditions de travail des agents et d'accueil des usagers que vous êtes.

Avec pudeur et tendresse, La Machine modernise ses installations : réseau d'eau potable, voierie, écoles. Elle a cru à sa chance, en aménageant le lotissement des Marizys apportant une chaleur nouvelle, elle a joué dans la lumière en se voyant attribuer le premier prix départemental pour la restauration de son chevalement du Puits des Glénons dans le cadre des rubans du patrimoine.

Son sourire a été doux et la fête a été belle notamment pour la Sainte Barbe 2010 ou encore à l'occasion du festival du rire. Les bénévoles donnent toujours une dimension humaine, solidaire et fratemelle à l'action publique, merci à eux ! Merci aux associations pour le partage de cette complicité et cette source de plaisirs.
La rue doit rester un lieu de rencontre et d'aventure humaine, c'est ce qu'atteste notre marché du samedi, miroir d'une ville qui bouge. Bravons la lente sclérose des habitudes et faisons nos achats chez nos artisans et commerçants locaux : leur proximité, c'est notre force ; c'est aussi le décor singulier et magique où s'épanouit la vie de la communauté Machinoise !

Cette lumière donnée et cette chaleur offerte, nous les avons retrouvées sur le site de l'étang grénetier où la fréquentation touristique couplée avec le musée de la mine a été fort soutenue.

Même si la violente espérance demeure, La Machine a aussi connu le brouillard froid qui traverse les champs du silence et elle garde une écharde douloureuse dans sa chair lorsque des brigands en esprit ont voulu assassiner ses projets de développement - Qu'il me soit permis ici de saluer l'altruisme des porteurs de projets soutenus par Entre Loire et Forêts »

La Machine a eu aussi les lèvres desséchées par la crise, crise immorale et injuste, ayant pour origine une dérive du capitalisme financier avec des banques qui ont oublié que le cœur de leur métier était d'évaluer les risques, pis encore les ont transférés à d'autres d'où la légitime colère du monde du travail devant une crise dont il est le dernier à porter la responsabilité mais le premier à supporter les conséquences !

Il nous reste la mémoire, elle est fidélité mais aussi exigence, clairvoyance et volonté.
Beaucoup reste à faire, nous connaissons vos inquiétudes et vos attentes. Avec humilité et patience, nous continuerons à y répondre, avec vous, conciliant les impératifs d'aujourd'hui et les nécessités de demain.

L'aventure continue.... Nous avons besoin de vous.

DANIEL BARBIER,
Maire de La Machine,
Vice-Président du Conseil Général

Emmanuel Lacouture, un peintre en résidence

Qui c'est celui-là ?
Emmanuel Lacouture, 42 ans. Cet amoureux du paysage est un savoureux mélange d'origines Normandes et Malgaches. Le grand jardin dans lequel il a grandi, en Normandie, a été son premier paysage, et sa première source d'inspiration. D'abord piqué par la passion du dessin dès l'âge de dix ans (passion qui ne l'a d'ailleurs jamais quitté), il découvre ensuite la couleur avec ses pastels et ses crayons. Mais sa véritable rencontre avec la peinture sera plus tardive, pendant ses études d'architecte du paysage où il enchaînera quatorze toiles d'affilée.

De 1996 à 2005, Emmanuel Lacouture travaille des œuvres variées : les paysages de Madagascar, d'Italie ou de Croatie, mais aussi toute une série sur les femmes qui dorment dans les trains « c'est pratique, ça ne bouge pas ! » confie l'artiste. Arrivé dans la Nièvre, il se consacre aux jardins éphémères, un travail en volume et en équipe avec des artistes neversois, qui lui vaudra une participation remarquée au Festival du Mot de La Charité-sur-Loire.

Une petite pause salvatrice précédera enfin son grand retour, pinceaux et couleurs dans sa palette, cette année, et en terre machinoise: « La peinture, tu la sens en toi. Il faut attendre que ça monte, et en ce moment elle est là ! ».

Emmanuel Lacouture devant une assistance captivée

En résidence à La Machine
Au mois de juillet dernier, Emmanuel Lacouture a installé son chevalet et ses pinceaux dans les rues de la commune, croquant ici et là les scènes de la vie quotidienne ou les décors qui nous sont familiers.

De ce périple en terre machinoise sont nés huit tableaux, représentant tour à tour des paysages (bocage, étang et forêt), la vie de la commune (le marché hebdomadaire, le concours de pétanque un vendredi soir après l'orage, ou encore la course cycliste) ou l'activité des hommes (l'entreprise Bongard Bazot et le puits Henri Paul). Entre art figuratif et art abstrait, ses toiles lumineuses de 130x100 ont été à l'honneur samedi 8 octobre 2011 à l'espace des Galibots.

« Durant tout l'été, je me suis beaucoup baladé à La Machine et dans ses environs. Seul ou accompagné, j'ai ainsi découvert votre histoire et pu analyser le paysage. Mes choix de tableaux ont surtout été guidés par les gens, par les rencontres que j'ai faites, des plus jeunes aux plus anciens. Lorsque j'ai trouvé ma scène, la toile sort ensuite très rapidement, en une journée ou deux. Je n'utilise que les trois couleurs primaires (rouge, jaune et bleu, auxquelles j'ajoute le blanc), et je fais mes mélanges d'acryliques sur place.
Tout s'est fait en direct, pas en atelier, sur 7 ou 8 heures de travail par tableau. Sauf pour la course cycliste où là, il a fallu travailler très rapidement ! Mais l'avantage de l'acrylique, c'est que ça sèche vite ! Le plus dur quand on peint, c'est de savoir s'arrêter. Dès que tu obtiens l'effet lumineux qui t'étonne, il faut savoir poser le pinceau ! Les toiles sont directement construites à partir de touches de couleurs, mise à part celle représentant le marché où il y a au préalable un travail de perspectives et de lignes au crayon. Tout le monde dit que l'été a été pourri ici, mais moi j'y ai trouvé plein de couleurs ! Je n'ai jamais rencontré de problème avec la météo ! Il ne me reste plus qu'une toile en cours, la seule réalisée en atelier, et qui représente le port de la Copine à Champvert.
»

Les projets
« Un projet de travail est en cours avec la commune de Parigny-les-Vaux. Il s'agira de faire naître une réflexion entre les enfants et les espaces naturels, mais je ne sais pas encore sous quelle forme. »
Et puis, je suis aussi président de «Volana», association qui participe à des projets culturels variés liés aux paysages. J'étudie ainsi les paysages cycloniques avec un projet de reboisement de la savane sur une bande de 1600 km sur 120. Pourquoi «Volana ?» Cela signifie «la lune» car si cette forêt était plantée, on la verrait de la lune... »


Balade dans le passé et dans le futur

Un retour dans passé machinois avec une partie de l'histoire du Bois des sœurs. Ce nom « Bois des Sœurs » vient du don par le Prince de Challet (ou le sieur Pinet des Ecots, aux sœurs de La Charité. Les deux bornes, dans le sous bois, permettaient de coordonner le nord magnétique de la boussole avec le nord géographique et autorisaient ainsi la correction des données des plans dessinés.

Les géomètres posèrent ces bornes au solstice de l'hiver 1861. La première borne représentait le Sud. L'alignement sur l'étoile polaire permit de déterminer le nord géographique. La seconde borne indiquait la direction nord-sud ainsi établie. Il suffisait de suspendre une boussole sur la ficelle tendue entre les deux bornes et de lire la mesure de l'angle ainsi formé, encore appelé « la déclinaison ».

Le bois des soeurs

Les géomètres incorporaient cette mesure dans leurs calculs pour ajuster leurs plans. Ce système fut utilisé jusque dans les années 1950, quand les relevés à la boussole furent effectués à l'aide d'un nouvel instrument, le théodolite...

Aujourd'hui, et depuis des années, le Bois des Sœurs (Forêt éco-certifiée PEFC), proche de la Résidence des Roses, de la Halte garderie La Souris Verte, de la salle polyvalente Maurice Rousseau et des groupes scolaires, permet aux uns et aux autres de se retrouver ainsi que les visiteurs de passage. En effet, longeant le CD 34, Le Bois des Sœurs est facile d'accès pour une halte en étant utilisé, en quelque sorte, comme une aire de repos... C'est pour cela, que la municipalité veut en faire un axe inter générationnel, convivial...

Les objectifs : Installer des équipements « Fitness de plein air » pour adultes. Faire découvrir la faune, la flore et la richesse de la biodiversité du lieu. Il s'agit aussi de relier les différentes générations autour de cette activité, de favoriser les rencontres de mamans de jeunes enfants à l'extérieur en proposant, pour elles et leurs petits, une activité dynamique en plein air. Proposer un lieu d'entretien du corps gratuit, et de prévenir les troubles de l'équilibre des personnes âgées.

Dans ce projet global, l'installation de nouvelles tables et bancs concentrés est au programme pour l'accueil d'un groupe et d'autres isolées pour les pique-niques familiaux. De plus, des jeux enfants comme un parcours aventure sont au programme. Le tout sortira de terre au printemps prochain.

Partager
Sommaire
© Copyright 2021 - 2025 Admin