Edito de Daniel Barbier, Maire de La Machine
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
L'Histoire de l'Humanité fixe, entre autres, la preuve que l'Homme a besoin de connaître son Passé pour construire son Avenir. Ici, il existe ces visages que le temps se refuse à gommer.
Tel, tendu comme une flèche, le chevalement des Glénons palpitait d'impatience et nous avons su retourner à temps le sablier de son destin.
Loin de respirer l'air vicié de sa mélancolie, LA MACHINE a entrepris un vaste chantier de rénovation de son patrimoine : mairie, écoles, halte-garderie, cimetière.. . La pierre ; relais des générations, trait d'union entre hier et demain ! Posément, le lotissement des Marizys a vu le jour et va devenir un éco-quartier.
L'eau, source de vie, relève toujours d'une responsabilité politique que nous assumons pleinement avec la poursuite d'un programme de travaux sur notre réseau ayant pour effet une amélioration de son rendement. Eau potable et assainissement sont un couple : celui indissociable de la bonne santé.
En matière de développement, actuellement sans recours à l'emprunt et sans augmentation d'impôts locaux, nos choix font la différence!
Entre petits gestes : achat de véhicules électriques pour les services municipaux, installation de récupérateurs d'eau, remplacement d'ampoules par d'autres à basse consommation et économie verte : projet de centrale de cogénération à partir de biomasse forestière et production de fleurs coupées ; LA MACHINE affiche son ambition nantie d'une dimension humaine et durable.
Démontrons tous les jours que la solidarité existe en faisant travailler nos entreprises locales, nos artisans et nos commerces machinois ! Croyons en cette économie de la proximité.
L'éventail de nos choix personnels s'est encore largement ouvert au cours des derniers mois. Là, réside le trésor irremplaçable des associations où la liberté de chacun façonne le projet de tous. « On n'est soi-même que parmi les autres ».
Ces réseaux de réciprocité cimentés entre les personnes bénévoles par la vertu du don de soi font honneur à notre communauté.
Lieu privilégié du vivre et de l'agir ensemble, LA MACHINE doit maintenant définir son projet d'aménagement pour son centre bourg. A nous de le modeler avec intelligence par les lèvres et par le coeur !
Bonne Année !
DANIEL BARBIER,
Maire de La Machine,
Inauguration
Cassandre, 17 ans, petite-fille de Daniel Jaubertie
Hommage de sa petite fille lors de l'enterrement et de l'inauguration de l'esplanade
Tu es parti... alors voilà ma vengeance : « Ô rage, Ô désespoir, Ô vieillesse ennemie. . .
Va, quitte désormais le dernier des humains, passe, pour me venger, en de meilleures mains ». À toi qui n'aimait pas Corneille.
La conception de l'être cher est bien floue. Elle ne nous apparaît que lorsque celui-ci disparaît. Si Pedro Almodovar n'a pas reçu la palme d'or cette année, si le Père Goriot fut enterré avec, pour quasi-seule compagnie, Rastignac, si Eurydice plongea dans les enfers pour l'éternité ; l'Art nous réserve, parfois, de belles surprises. Tu en es l'archétype. Tu es notre Flûte enchantée, et tu fais aujourd'hui partie des quelques tournesols peints par l'ami Van Gogh.
Je te souhaite les plus belles lectures de Christian Jacques là où tu es, et malgré ta disparition te soutiendrai toujours que Corneille est un brave et exceptionnel écrivain.
Je n'oublierai sans doute jamais ton briquet en or, ton cigare Davidoff, ton exceptionnelle culture qui nous enrageait chaque fois que nous jouions au Trivial Poursuite.
D'ailleurs, à ce propos, je le dis, je l'affirme, ce jeu fut inventé pour toi, selon ta culture personnelle, donc c'est normal que nous ne gagnions jamais !
Mais ce que je n'oublierai pas... ce sont les regrets d'un petit-fils qui est aujourd'hui loin de toi et qui m'a demandé de te dire qu'il t'aimait très fort.
Je l'affirme, pour nous tu étais l'être cher. Je n'imagine pas vivre sans toi, et d'ailleurs, je vivrai toujours en ta présence.
Tu m'as appris l'humilité et, au-delà de cela, je tiens à porter plainte car toutes les fois où tu ne t'es pas plaint, tu m'as envoyé des ondes pour que je me plaigne à ta place. Donc, maman, la prochaine fois que je me plaindrai, ce sera la faute de papi.
Prends cette lettre avec mon amour, et malgré mon expression pitoyable :
je t'aime papi, à jamais Jaubertie et papi Caco.
A bientôt, monsieur.
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