Edito de Daniel Barbier, Maire de La Machine
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Ce 8 Août 2008, au cœur du « Nid d'oiseau », Pékin a réussi une démonstration de force en somptuosité. Les anneaux olympiques se sont élevés sur un filet qui semblait escalader les gradins et vingt fées sont descendues alors pour apporter le bonheur aux hommes.
Un message de fraternité complété par la colombe de la paix.
Le temps de ce rêve éblouissant nous a presque fait oublier les tumultes qui agitent la planète et nous a rappelé que les valeurs de l'olympisme peuvent se décliner aisément par le formidable travail de nos associations locales. Merci à nos bénévoles !
« On n'est soi-même que parmi les autres ». Il y a bien là, en effet, le départ d'un chemin. Une commune fonctionne pour autant que les citoyens ont envie de se donner les uns aux autres. Cette exigence de solidarité est une priorité de l'équipe municipale.
L'école de la République doit offrir, partout, le même socle d'acquisition des connaissances, les mêmes chances d'apprendre à affronter la vie. L'excellence, l'initiative, la créativité, la culture, le talent doivent éclore en toute liberté avec le génie spontané de la jeunesse.
Nous poursuivrons nos efforts afin de développer la curiosité vis-à-vis de la société, de tout ce qui constitue le ciment de la collectivité.
« On a l'histoire de sa géographie » disait parfois François Mitterrand. Après avoir prospéré avec l'extraction de la houille, LA MACHINE se tourne maintenant vers les énergies renouvelables avec la production d'électricité à partir de biomasse.
Par arrêté du 17 Juin 2008 la commission de régularisation de l'énergie vient d'autoriser la société Biomélec à produire de l'électricité. Les thermies seront quant à elles valorisées pour la culture de fleurs coupées.
Cette démarche engagée et soutenue en matière de développement durable prolonge efficacement le développement des entreprises locales notamment dans le cadre de la filière bois et du pôle d'excellence rurale mis en œuvre par la Communauté de Communes « Entre Loire et Forêt ».
Une réflexion s'impose dès maintenant sur mise en place d'un Agenda 21 local qui viserait à répondre aux besoins de toute ia population avec le souci de préserver l'environnement
LA MACHINE = une ville éco citoyenne :
Avec le projet de création d'un lotissement sur le site des Marizys; la Commune entend privilégier le lien social et la mixité intergénérationnelle.
Qu'il s'agisse de l'agrandissement de l'espace des glénons dédié à la petite enfance, de gérer et protéger la ressource en eau, de réduire la consommation d'énergie, de valoriser économiquement le tourisme : tous ces dossiers ont pour point commun la prise en compte de la notion de développement durable.
Un frisson parcourt l'échine mondiale, tout donne le vertige : les montants engagés, les mécanismes financiers incriminés. Voilà bien là le produit d'une politique de dérégulation systématique où la peur du chômage a rejoint l'angoisse du pouvoir d'achat. La crise est au menu, les réformes étranglent les collectivités, l'Etat se désengage dans les services publics et le groupe de gauche « ensemble pour LA MACHINE » est souvent bien seul pour dénoncer ces méfaits au sein du conseil.
De toutes les passions, la plus charmante, c'est l'espérance. A vos côtés, nous voulons nous consacrer à cette saveur éphémère de l'instant, à cette joie modeste du quotidien. Nous souhaitons également reprendre goût à l'Avenir et retrouver la capacité d'en être responsables ensemble.
DANIEL BARBIER,
Maire de La Machine,
Vice-président du Conseil Général
Développer la curiosité vis-à-vis de la société. L'école de la deuxième chance
Tout le monde peut apprendre s'il est à même de percevoir la finalité de l'effort nécessaire. Finalité matérielle bien sûr : avoir un métier. Mais aussi acquérir la possibilité de déchiffrer le monde environnant, ses pièges, ses promesses.
Ce fil conducteur a permis à la municipalité d'aménager des locaux (coût : 17 310 euros) près de la mairie et d'y installer l'école de la deuxième chance (inaugurée par Edith Cresson, ancien premier ministre).
Les jeunes sont ainsi guidés, accompagnés afin de développer leur capacité d'accès à la qualification et à l'emploi :
Dès leur entrée dans l'école, ils signent un contrat d'engagement qu'ils savent être une clé pour un autre avenir, pour leur avenir. A partir de cet acte volontariste s'engage le temps de l'action et de la réalisation d'un cursus spécifique, un programme de formation pragmatique scindé en trois phases distinctes qui sont l'acquisition des pré-requis et la resocialisation, un parcours de formation qualifiant en alternance, une intégration sociale et professionnelle en emploi.
Il est certain que pour les jeunes de 16 à 30 ans, chacun a sa spécificité et a donc un parcours individualisé. Les jeunes ont des projets professionnels mais il fallait bien un réseau de partenaires pour la réalisation de ces stages. Actuellement plus de trois cents entreprises nivernaises travaillent et sont à l'écoute de l'école de la deuxième chance.
Trente jeunes (dont 37 % sont des Machinois) empruntent le chemin, en direction de la Place de la Victoire. Des navettes ont été mises en place entre Decize et La Machine, via la gare pour prendre les jeunes venant de Cercy-la-Tour, avec un arrêt à Saint-Léger-des-Vignes.
A côté de cela, sera installé le premier réseau de parrain. Une première en France, avec d'anciens professionnels. On veut vraiment mettre tous les moyens en œuvre pour un retour à l'emploi. Chacun des jeunes a des compétences propres et un projet. « A eux de le valoriser ».
ELEVAGE : La Machinoise "Tzigane" a reçu «L'Oscar» de la meilleure charolaise.
Claude et Philippe Jeandaux ont touché le haut de l'Everest avec Tzigane qui est devenue, lundi 25 février, la grande championne 2008 de l'élevage charolais, au salon international de l'agriculture de Paris.
Le bonheur dans le pré, porte de Versailles ... pour le Gaec Jeandaux Père et fils. Dans ce décor parisien, haut en couleur, Philippe Jeandaux et son papa, Claude étaient, une nouvelle fois, présents avec Tzigane (voir encadré).
Comme toutes les stars, Tzigane s'est, à nouveau, rendue à Paris, pour essayer de décrocher la palme parisienne pour enfin connaître cette «consécration nationale». « Nous voulons vraiment gagner ce concours», disait, en octobre dernier, Philippe Jeandaux, lors de la dernière réception offerte par la municipalité machinoise, au lendemain de la distinction suprême à Charolles.
Au cours du week-end qui précédait le concours parisien, Philippe Jeandaux ne voulait surtout pas mettre la charrue avant les bœufs... « Rien n'est gagné d'avance. Mais nous misons énormément sur ce concours. »
Consécration nationale
Le décor planté et très tôt, lundi matin, Philippe Jeandaux et son « fan club » allaient rejoindre Paris et notamment Claude qui avait la charge de Tzigane et ses jumeaux "Duc de Bourgogne» et «Duc de Paris» qui au cours de la nuit avaient eu une montée de fièvre... La fièvre ! Elle montait également au fil des heures du côté des deux propriétaires...
Avant de rentrer sur le grand ring, la tension était palpable. On bichonnait « cette belle cylindrée » de plus d'une tonne pour qu'elle soit belle dès ses premiers pas, sous les feux de la rampe, après avoir remporté, plus tôt, le prix de section. Après un « tour d'honneur », non de présentation, la numéro 436 prenait place au milieu des autres beaux spécimens... « Vous allez voir, celle qui va gagner recevra une petite tape sur le cul. C'est la coutume », racontait une personne gravitant autour de ce concours.
Après des minutes interminables, cette petite tape amicale allait faire monter crescendo, Philippe Jeandaux, poings serrés, comme un vrai boxeur accompagnés de larmes de joie et tombant dans les bras de son père, Claude. C'était donc la consécration pour «cette championne de Paris 2008»,
Un bon grain de viande
« Je suis comblé... C'est une grande reconnaissance dans a vie d'un éleveur. Après avoir été trois fois vice-championnes, Tzigane est championne» souligne, la gorge serrée, Claude Jeandaux.
A quelques pas de là, Daniel Barbier, vice-président chargé de l'agriculture au conseil Général et maire de la commune de La Machine se réjouit également : «Je suis heureux. C'est un grand moment pour notre commune et sa seule exploitation agricole. C'est une fierté pour tous. La famille Jeandaux a su être patiente et fait preuve de beaucoup de ténacité pour connaître ce titre suprême». Félicitations
Après les poignées de main, les félicitations des uns et de autres, Claude reprend son souffle pour expliquer le choix du jury. « ça ne s'est tenu à pas grand-chose... Tzigane est supérieure au niveau de son ossature avec un développement squelettique exceptionnel. Qui plus est, avec un bo grain de viande. Et il faut également dire que Tzigane a eu deux fois de suite, des veaux jumeaux... »
La véloroute
La véloroute reliant le Canal du Nivernais au Musée de la Mine a été inaugurée le 14 août 2008. La dernière phase des travaux a été la réalisation d'une passerelle en bois au lieu dit La Copine afin de franchir le trop plein du Canal du Nivernais. Les travaux de voirie sont maintenant terminés.
Des équipements tels que des panneaux d'interprétation, une signalétique directionnelle, des "rateliers à vélos", des tables de pique nique et des poubelles ont été installés. Ce programme fait partie d'un ensemble touristique et culturel mettant en valeur le patrimoine minier et industriel de la Communauté de Communes. Un clin d'œil et des sincères remerciements pour le travail accompli par les «Sénateurs de la ligne de Fonds Judas». Ils se reconnaîtront!
La bonne mine du Musée
Le musée de la Mine a connu une bonne saison 2008 puisque l'on compte plus de 6.700 visiteurs, dont 395 visiteurs pour les journées du patrimoine. Les recettes des entrées sont en progression de 19,5% en 2008 et celles de la boutique sont similaires à l'année 2007.
La présence de neuf étudiants secondés par deux personnels de la communauté de communes et les anciens mineurs de l'AMACOSMI ont assuré l'accueil des visites au musée et au Puits des Glénons. Le thème de l'exposition 2008 était "Gueules de mineurs". Les visiteurs ont pu découvrir au travers de tableaux, de sculptures, et des films, l'image du mineur aux 19ème et 20ème siècles.
Le musée a accueilli des groupes comme une centaine de motards du Moto Club de Prémery ; cent quarante et un enfants de la communauté de communes avec leurs professeurs ; une vingtaine d'enfants de l'école de musique. Le Musée a également reçu la visite du Préfet de la Nièvre qui a pu découvrir le musée et le Puits des Glénons en compagnie de Camille Bonnot et des élus.
En dehors de ces visites, et dans le cadre de l'évolution du Musée, des travaux ont été entrepris par la Conservation Départementale des Musées pour améliorer la muséographie. La salle des plans a été dotée de tirages de plans et de rideaux imprimés. Le hall d'entrée a également fait l'objet d'un toilettage et une nouvelle salle sera ouverte en 2009.
Sur le carreau du Puits des Glénons, les batteries des lampes ont été modifiées et ce système sera étendu à toutes les lampes en 2009. A côté de cela, un point boisson a été mis en service avec un distributeur automatique, pour satisfaire la demande des visiteurs.
A noter également que les bureaux de la communauté de communes ont été transférés et aménagés dans une partie de l'ancien logement du musée. Cette proximité avec le musée permet de mieux répondre à la demande des visiteurs. En lien, toujours avec le Musée, le Centre d'Interprétation Touristique et Culturel du Toueur Ampère V, de Saint Léger des Vignes a vu le jour. Celui-ci permet la découverte de l'histoire du Canal du Nivernais, de la batellerie, du transport du charbon, du remorqueur le Toueur. Il a enregistré près de 1.000 visiteurs pour sa première année d'ouverture.
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