La Mairie - Les bulletins municipaux

Edito de Daniel Barbier, Maire de La Machine

Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Les émotions colorent la vie et en dessinent les contours.
Elles nous confrontent à la réalité et nous obligent à la vérité.

Souvenons-nous de la JOIE partagée lors de l'inauguration du Collège et de la Cyberbase, de la mise en place des contrats temps-libre, éducatif local, petite enfance, de la création de la halte-garderie itinérante « La Souris Verte » avec son réseau d'assistantes maternelles ou encore du succès rencontré soit lors de la venue de Pierre Bachelet, soit lors du cinquième anniversaire du Jumelage avec Stronie-Slaskie.

De même, revivons ces images fortes lors de l'installation du parcours de santé autour de l'Étang Grénetier ou de l'aménagement de l'espace ludique du Bois des Sœurs.
Ne dissimulons pas les mots de satisfaction échangés par les habitants au vu d'un programme important de travaux réalisés : voirie, eau, assainissement, écoles, embellissement...

Ce sont les individus qui font les sociétés, aussi n'est-il pas étonnant que votre Municipalité place le citoyen au centre de ses préoccupations !
Aidée par le dynamisme d'un monde associatif pluriel, LA MACHINE tente de valoriser au mieux ses capacités individuelles et son intelligence collective.
Permettez-moi de vous inviter à vous mobiliser autour de celles et ceux qui permettent aux autres, et notamment aux plus fragiles, d'acquérir des connaissances, de maîtriser des savoir-faire ou d'épanouir des savoirs-être.

Soyez fiers de votre implication sociale et apportez votre coopération, il existe au fond de chacun de nous un ressort, un trésor qui ne demande qu'à réapparaître : être utile à la société.
On ne peut pas se satisfaire d'un monde où les mots d'ordre semblent être individualisme, repli sur soi, incivilité, morosité ! N'oublions pas que l'exclusion nourrit l'exclusion !

La fonction de l'État est d'abord d'être garant de l'égalité des citoyens et de la solidarité des Collectivités.
Or la pression de la crise économique et la rigueur budgétaire ont amené l'État à resserrer ses structures et, c'est ainsi que nous apprenons, sans information préalable, la fermeture de notre Trésor Public à la fin 2005.

Et pourtant !
Et pourtant, la cohésion sociale passe nécessairement par la permanence du Service public, par des services de proximité, d'écoute, d'accompagnement des personnes.

Une Municipalité de gauche sait que l'égalité des chances ne peut se limiter à la période de formation d'un jeune, mais que chaque citoyen doit pouvoir bénéficier d'un soutien tout au long de sa vie lorsqu'il affronte une période difficile.

Sur la palette des inquiétudes, je veux souligner l'angoisse de la Nièvre en matière de budgétisation de la réforme en cours. En effet, les communes ne peuvent mener à bien aucun projet d'envergure sans le concours du Conseil Général. Or, l'acte II de la décentralisation obère l'avenir du département car les dépenses incompressibles seront en forte augmentation tandis qu'un faible niveau de ressources propres se trouvera garanti.

Forts de votre confiance, fidèles à des valeurs de responsabilité et de solidarité, CHAMPVERT, DEVAY, LA MACHINE, SAINT-LÉGER-DES-VIGNES, THIANGES et VERNEUIL ont la joie de vous annoncer la naissance « d'Entre Loire et Forêt ».

C'est une alliance de bonne foi entre partenaires qui, sur les mêmes bases éthiques, entendent se respecter mutuellement en préservant les identités de chacun.
Cette Communauté de Communes s'inscrit dans une logique de fertilisation croisée de nos compétences donc de complémentarité et de réciprocité.
Il y a bien là, en effet, le départ d'un chemin. Écoutons nos cœurs, ensemble !

DANIEL BARBIER,
Maire de La Machine, Vice-président du Conseil Général

Le 18 septembre 2004... les Corons

La Machine à Culture, à sa manière, a marqué le trentième anniversaire de la fermeture des mines et par là même, attiré encore une fois la foule des grands jours dans notre cité. Après le succès du 1er Festival consacré au Monde Ouvrier en 2003 et en attendant le second en 2005, l'association avait invité, le 18 septembre, Pierre Bachelet à venir chanter en terre machinoise. Coïncidence, le chanteur fêtait ses trente ans de scène !

L'après-midi précédant le concert fut plus spécialement consacré à la culture. La salle du Conseil Municipal accueillait successivement deux universitaires conférenciers, Marie-Françoise Gribet venue parler de « Horace Busquet, un directeur des Mines au temps de Germinal » et Jean-Philippe Passaqui avec « du Puits Marguerite au Rio Gaillard, la circulation du charbon de 1869 à 1945 »

De nombreux auditeurs attentifs, parmi lesquels beaucoup de personnalités, suivirent ces deux conférences et purent ensuite assister à la présentation et à la dédicace des livres de Maurice Joinet « Tome 2 des grandes heures du Mouvement Ouvrier dans la Nièvre » et d'Aurélie Filippetti « Les derniers jours de la classe ouvrière ».

A 21 heures, dans la salle polyvalente mise gracieusement à disposition par la Municipalité, transformée pour l'occasion en véritable salle de spectacle, près de 900 spectateurs accueillaient par une ovation Pierre Bachelet arrivant par une porte latérale pour gagner la scène où l'attendaient les musiciens. Et ce fut une heure et demie d'intense communion avec le public.

Tant par sa gentillesse que par sa générosité, le chanteur ravit l'assistance, n'hésitant pas à descendre dans la salle ou à faire monter sur scène les spectateurs pour l'accompagner dans « l'an 2001 »
Moment très attendu du spectacle : « Les Corons... » repris en choeur par les 900 spectateurs : émotion !

« Merci de cette chaleur et de votre amitié » conclut Pierre Bachelet après une longue séance de rappels et avant une tout aussi longue séquence de dédicaces.
Soirée réussie grâce à la parfaite organisation des membres de l'association et à la participation de nombreux bénévoles qu'il convient de remercier particulièrement.

La mise sur pied de ce concert qui semblait au départ être une gageure, a démontré qu'il était possible d'offrir aux gens de La Machine et d'ailleurs un spectacle digne des villes plus importantes.

Circuit autour de La Machine

Distance : 13 km
Temps : 3 heures 30
Balisage : Jaune

ITINÉRAIRE
De la place de la Mairie, prendre la direction du nouveau cimetière (Dl94), route de Thianges. Au carrefour de la route de Germignon, prendre à gauche une ligne qui monte dans le bois jusqu'à la Ferme du Château des Écots.

Rejoindre la D34 que l'on traverse pour atteindre le hameau des Cendriers en longeant le bois. Rejoindre Les Riblets et prendre le sentier qui est au fond de l'impasse lorsque la rue des Riblets tourne à angle droit. Gagner par ce sentier la Ferme de la Moquerie. Remonter plein sud sur la Cité Sainte-Eudoxie. A la première maison, dans le virage, prendre le chemin qui traverse le Bois de la Mandrille. A la sortie de la forêt, prendre à droite. La route passe à l'Étang Neuf et rejoint le GR3 que l'on suit sans interruption jusqu'à la station d'épuration.

Puis prendre à gauche une ligne forestière qui monte assez vite et rejoint la Cité des Minimes. Prendre à droite, puis un peu plus loin à gauche, un sentier transversal qui mène aux bâtiments communaux. Traverser la D 34 pour rejoindre les stades. Le sentier entre les deux stades vous conduira à l'étang Grénetier.
Faire le tour de l'étang, traverser la digue, rejoindre à droite la route qui remonte en direction de la ville par le Puits des Glénons et la Mine Image.

La petite enfance

Avec l'ouverture le 23 mars d'une nouvelle structure sur le site des Glénons, la ville de La Machine offre aux familles, un mode de garde des tout-petits avec l'exigence d'un personnel formé, professionnel répondant aux attentes et aux besoins des enfants et de leurs parents. Cette structure multi-accueil fonctionne le lundi après-midi de 14 h à 17 h et le jeudi toute la journée de 9 h à 17 h.

Les locaux offrent un espace parfaitement adapté aux enfants, grande luminosité, mobilier approprié, salle de jeux avec piscine à balles, espace particulièrement apprécié des enfants. Quant au projet éducatif, il veut répondre aux besoins de l'enfant en l'aidant à se construire à se socialiser, à participer à son éducation tout en répondant à ses besoins physiologiques et psychologiques : alimentation, sommeil, éducation à la propreté, développement du langage, des sens afin de le préparer pour sa future entrée à l'école maternelle.

Cette halte garderie permet aux parents de se libérer quelques heures pour faire des courses, aller chez le coiffeur ou le médecin tout en préparant l'enfant à la vie en collectivité.

Un autre mode de garde est aussi proposé aux parents : l'accueil familial. Les enfants sont accueillis au domicile d'une assistante familiale agrée par le service prévention et santé du Conseil Général. Il existe sur notre secteur 18 assistantes maternelles. Afin que ces dernières ne se sentent pas isolées dans leurs fonctions, un relais d'assistantes maternelles a vu le jour au mois d'octobre 2004.

Ce service est ouvert tous les lundis matins de 8 h 30 à 10 h au centre des Glénons. Les assistantes maternelles, accompagnées des enfants dont elles ont la garde sont accueillies par A. Dorès, éducatrice de jeunes enfants à la Halte garderie « La Souris Verte » et peuvent exprimer leurs difficultés, leurs attentes, échanger avec les autres, faire le point de leurs activités et participer ensuite aux ateliers parents-enfants qui ont lieu au même endroit le même jour de 10 h à 11 h 30.