Situé à quelques hectomètres de Champvert, l'étang Grenetier (Parfois orthographié Grainetier) est bien agréable à contempler. Ce n'est pas son seul atout. L'eau d'une grande propreté, constamment analysée, permet aux touristes indigènes et étrangers de nager, barboter ou faire trempette (pour les moins hardis près du bord). Une mini-plage de sable fin à proximité, un peu de crème à bronzer, une petite demi-heure sur le ventre, une autre sur le dos, la peau prendra rapidement des couleurs.
Pour les enfants, récemment installé, un parc de jeu (en bois assemblé) permet de se livrer à quelques acrobaties. Au loin les pêcheurs, en toute quiétude, les yeux fixés sur une plume de liège, attendent que l'objet plonge. Le soir, les amoureux se promènent en flânant dans la pénombre et parfois croisent Milou, Félix ou Médor, car c'est aussi le rendez-vous des chiens-chiens.
Cet étang plus que bicentenaire a longtemps reçu les eaux d'exhaure de la mine. Après une brève remise en état par de jeunes soixante-huitards, qui de leurs mains avaient bâti un local, le plan d'eau est resté à l'abandon. Pendant vingt ans, seuls les pêcheurs de vifs jetaient, parmi les herbes et roseaux, le fil de leur gaule. Parfois un projet d'aménagement était évoqué, sans grand enthousiasme, il faut bien l'avouer.
Jusqu'à un jour d'automne. Renée et Jean-Pierre Soulas, propriétaires d'un bar-restaurant dans la cité, se promenaient par là. Arrivés près du site entre terrils et forêt, ce fut le coup de foudre. Vivre et travailler au bord de l'eau, c'était désormais le rêve pour ce couple. Rêve qui devint réalité après une année de galère.
L'électricité n'existait pas à cet endroit. Par moins 10 degrés, Jean-Pierre, aidé d'amis branchait une ligne temporaire en passant 300 mètres de câbles à travers les ronces. L'achat d'un parquet pour recevoir les clients suivait.
Les Soulas se souviennent : « Pour accueillir la clientèle et la fidéliser, il fallait un endroit abrité et propre. On a eu froid. Ça n'a pas été facile tous les jours. Conscient du travail effectué, la municipalité, qui avait fait procéder au grandiose nettoyage de l'étang, décidait de bâtir « la guinguette ». Naturellement, la concession du bâtiment était attribuée aux habitants de la première heure.
Pour les enfants, récemment installé, un parc de jeu (en bois assemblé) permet de se livrer à quelques acrobaties. Au loin les pêcheurs, en toute quiétude, les yeux fixés sur une plume de liège, attendent que l'objet plonge. Le soir, les amoureux se promènent en flânant dans la pénombre et parfois croisent Milou, Félix ou Médor, car c'est aussi le rendez-vous des chiens-chiens.
Cet étang plus que bicentenaire a longtemps reçu les eaux d'exhaure de la mine. Après une brève remise en état par de jeunes soixante-huitards, qui de leurs mains avaient bâti un local, le plan d'eau est resté à l'abandon. Pendant vingt ans, seuls les pêcheurs de vifs jetaient, parmi les herbes et roseaux, le fil de leur gaule. Parfois un projet d'aménagement était évoqué, sans grand enthousiasme, il faut bien l'avouer.
Jusqu'à un jour d'automne. Renée et Jean-Pierre Soulas, propriétaires d'un bar-restaurant dans la cité, se promenaient par là. Arrivés près du site entre terrils et forêt, ce fut le coup de foudre. Vivre et travailler au bord de l'eau, c'était désormais le rêve pour ce couple. Rêve qui devint réalité après une année de galère.
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Les Soulas se souviennent : « Pour accueillir la clientèle et la fidéliser, il fallait un endroit abrité et propre. On a eu froid. Ça n'a pas été facile tous les jours. Conscient du travail effectué, la municipalité, qui avait fait procéder au grandiose nettoyage de l'étang, décidait de bâtir « la guinguette ». Naturellement, la concession du bâtiment était attribuée aux habitants de la première heure.
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